- C'est quoi votre problème? fini-je par demander en abandonnant mon sourire.
-Vous.
-Bon.
Je tapote les doigts sur la table, signe classique que je gère mal la tournure des événements.
-Mais pourquoi?
-Quoi?
- C'est pas clair comme question?Qu'est-ce que je vous ai fait? Ou pas fait?
-Voilà,c'est bien ça le problème. Vous êtes là pou quoi au juste? Pour écrire un putain de livre ou pour vous faire sauter par un flic?
Je prends mon verre de vin et lui jette à la figure

Depuis un certain temps, plusieurs garçons avaient bien compris que s'ils devaient survivre, il leur faudrait manger les corps de ceux qui étaient morts dans l'accident.

Au vrai, sa chaleur ardente n’était rien comparée à la brûlure dévorante que la jalousie provoquait en lui. Tous les raisonnements étaient impuissants à calmer sa douleur. Mieux valait souffrir d’une blessure physique plutôt qu’endurer une telle torture !

Toutes ces années de massacres et de haine, par la faute d’un seul homme et de sa folle passion ! Plus tragique encore, il était inutile désormais de dire la vérité ! Des hommes étaient morts. Rien n’effacerait l’horreur de ce cauchemar. Cette guerre n’aurait pas dû commencer, tout simplement, et après quarante-sept années de combats sanglants, il était temps d’y mettre fin.

- Attention mon vieux, il paraît qu'il y a des ours dans la région. Je parie qu'ils ne cracheraient pas sur un Mookie-burger

Si je me laissais avoir stupidement par son physique, son sourire et son gel douche, j'étais cuite.

Il pouvait se pavaner autant qu'il voulait, sans tequila en intraveineuse, je pouvais faire preuve d'un self-control à toute épreuve

Portraits Libertins

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Elle hocha la tête, scrutant intensément la lueur qui scintillait dans ses yeux noisette.

— Tu as rendu mon univers bien plus vaste et plus beau, Chance.

— Tu m'as fait ressentir la même chose.

Elle sourit, réchauffée par cet aveu, même s'il lui semblait presque absurde.

— Ton univers, petit ? Tu as arpenté tous les recoins du globe, le taquina-t-elle en lui mordillant la lèvre.

Il secoua la tête et redevint brusquement sérieux.

— Depuis deux semaines, j'ai l'impression que le globe est l'endroit le plus étriqué qu'on puisse imaginer, quand on le regarde sans toi.

— Je suis toujours ton amie, Rill, murmura-t-elle.
— Les amis n'ont pas envie de baiser ensemble comme des bêtes.
— Tu veux dire que... tu veux dire que tu en as envie aussi ? lâcha-t-elle d'une voix tremblante.
— De quoi tu parles ?
— De me baiser. Sauvagement.
— Le mot « envie » est faible, Katie. Beaucoup trop faible.
Il avait l'air si furieux que la jeune femme crut un instant qu'il allait l'étrangler. La tension était si lourde que l'air devenait difficile à respirer.
— Alors... qu'est-ce qui nous en empêche ? On est tous les deux adultes.

Je quitte la ville de Québec. Route 175 Nord. J’aime cette pure notation mathématique placée entre deux mots lourds de sens. Le calculable et l’incalculable. » Partons pour découvrir qu’ici comme ailleurs, la civilisation, avec ses Livres et ses codes, est capable de changer le nom d’un lac. Peut-être ce lac avait-il été nommé le lac des Vagues bleues par des gens qui le connaissaient bien. Et puis des missionnaires sont passés par là. Le lac est devenu le lac Saint Jean. « Rien à voir avec la réalité perçue dans toute sa beauté.

Je ne dis pas que c’est entièrement grâce à nous, mais je crois avoir pris ma part, même modeste, dans le grand élan national pour nettoyer la patrie.

Vous voyez que j’avais compris. À votre place j’aurais fait la même chose, direct sur les taches le regard… Eh bien aussi étonnant que cela puisse paraître, elles n’ont rien à voir avec de la saleté, de la crasse, de la moisissure ou toute autre dégueulasserie que l’on peut trouver sur un vêtement.

Ne pouvant pas gambader ma guise, par risque de noyade, j'ai installé mes quartiers dans une de ces petites auberges locales de coin de rue où l'on prépare le sushi à la friteuse avec de la soupe miso-cola. C'est tout ce que j'aime badabababa

Lors d'un déjeuner dans un parc public, Claire et moi (surtout Claire) avons été épiés et suivis par un étrange fou bizarre. Ensuite il a passé 10 bonnes minutes à tourner autour d'un arbre avant de sauter dans un bosquet au milieu d'un bassin d'eau

Grâce à vous, je suis guéri. A cause de vous, je suis perdu

Les jeunes femmes pensent toujours en savoir assez sur ce sujet. Les débuts sont généralement faciles. Mais le temps passant, il est bon de connaître quelques ficelles. Par exemple, le meilleur mode d'approche. Certains hommes préfèrent le mystère - dans ce cas, ne surtout pas tout dévoiler, montrer fugitivement une épaule, une cheville, lui permettre la découverte.

Le plus potelé du lot vient s’affaler sur l’une de ses chaussures. Instantanément, le visage de la jeune femme s’illumina d’un grand sourire – si radieux qu’il donnait envie s’approcher pour en goûter la chaleur.
- Allez, Dormeur, descends de là ! dit-elle en secouant doucement le pied.
Le chiot s’exécuta de sa démarche pataude, avant de s’arrêter pour bailler longuement.
- C’est lui là que je garde, murmura-t-elle en posant un index sur ses lèvres.
- Ils ont les noms des sept nains ?
- C’est à peu près ça. Nous avons Dormeur, Atchoum, Prof, Timide, Grincheux, Joyeux et Steve.
En réponse à son regard interrogateur, Lindy haussa une nouvelle fois les épaules.
- On a préféré ne pas l’appeler Simplet, expliqua-t-elle à voix basse. On s’est dit qu’il risquait de développer un complexe.
Owen hocha la tête, incapable de trouver une réponse mieux adaptée.