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Extrait ajouté par Azamoon 2021-04-19T16:43:18+02:00

— Et ouais, on est devenus célèbres au passage. Et ouais, on en a sacrément profité. Mais la gloire n'a jamais été notre objectif ! On est devenus riches, aussi, mais pas en remplissant des arènes et en partageant les bénéfices avec un rapiat de traqueur. Et tu sais quoi ? C'est vrai : je me suis envoyé un paquet de filles de fermiers.

— Et de forgerons, ajouta Moog, toujours prompt à rendre service. Et d'aubergistes. Et de bijoutiers. Et de meuniers. Et de tailleurs de pierre. Sans oublier les femmes des taverniers, d'épiciers, de...

— Moog...

— Et il y a eu la mère de ce cordonnier à...

— Elle a compris, dit Gabe.

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Extrait ajouté par ilovelire 2020-05-12T22:21:25+02:00

Il y avait quatre personnes qu’il était toujours certain de trouver à La Pierre Angulaire.

La première était Téra, la propriétaire, une ancienne mercenaire qui s’était reconvertie après avoir perdu un bras.

— Je ne l’ai pas perdu, avait-elle l’habitude de répéter quand on l’interrogeait à ce sujet. Un gobelours me l’a arraché et l’a fait rôtir à la broche. Devant moi ! Je sais très bien où il est. Dans l’estomac du cadavre de cet enfoiré !

C’était une femme grande et large d’épaules, et bien qu’elle n’ait plus qu’une main, elle faisait régner l’ordre dans son établissement. Quand elle ne criait pas dans la cuisine ou ne remontait pas les bretelles de ses employés, elle passait le plus clair de son temps à arrêter les bagarres – généralement en menaçant d’en provoquer une – et à échanger des histoires avec d’anciens mercenaires.

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Extrait ajouté par ilovelire 2020-05-12T22:21:10+02:00

Elle s’éloigna en se frayant un chemin entre les managers et les traqueurs locaux, qui négociaient âprement avec les marchands d’écailles et les robustes chasseurs kaskars. Elle marchait en s’efforçant de ne pas regarder les monstres et leurs propriétaires avec la bouche ouverte. Il y avait là des trolls dégingandés dont les membres avaient été tranchés et les moignons recouverts d’argent pour empêcher toute régénération. Un peu plus loin, elle aperçut un ettin aux muscles saillants qui n’avait plus qu’une tête ; une gorgone à la chevelure de serpents qui portait un collier en fer avec une chaîne passée dans des anneaux fixés dans un mur ; un cheval noir qui crachait des flammes aux visages des idiots qui approchaient pour examiner sa dentition.

— Tam !

— Saule !

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Extrait ajouté par ilovelire 2020-05-12T22:21:00+02:00

Malgré cet avis très tranché, Tam empruntait souvent ce chemin lorsqu’elle rentrait du travail. Pas parce qu’il était plus court, mais parce qu’il réveillait quelque chose en elle. De la peur. De l’excitation. Il lui rappelait les histoires que sa mère lui racontait quand elle était petite, des histoires de quêtes périlleuses, d’épopées exaltantes, de créatures terrifiantes et de vaillants héros comme son père et oncle Bran.

Et comme Tam était condamnée à passer sa vie dans cette morne cité, à servir des chopes de bière et à jouer du luth pour quelques pièces de cuivre, elle ne connaîtrait jamais d’autres aventures qu’un rapide détour par le marché aux monstres.

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Extrait ajouté par ilovelire 2020-05-12T22:20:46+02:00

Tam s’aventura dans le marché aux monstres, une rue large et droite – comme la plupart des rues d’Ardburg – qui s’appelait avenue de la Pierre-de-Bain avant que les arènes se mettent à fleurir dans le nord du pays et que les marchands d’écailles s’y installent. Elle était bordée d’enclos en bois, de cages en acier et de fosses entourées de fil de fer barbelé. En général, l’endroit n’était pas très fréquenté, mais aujourd’hui, c’était différent. Une série de combats avait lieu le lendemain et des roquebandes parmi les plus célèbres du pays avaient fait le déplacement.

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Extrait ajouté par ilovelire 2020-05-12T22:20:38+02:00

La mère de Tam disait souvent que son cœur appartenait au Wyld.

— Ça veut dire que je suis une rêveuse, avait-elle expliqué à sa fille. Une nomade.

— Ça veut dire que tu dois te montrer prudente, avait ajouté son père. Quand ton cœur appartient au Wyld, il te faut un esprit sage pour tempérer ta fougue et un bras puissant pour te défendre.

Ces paroles avaient fait sourire sa mère.

— Tu es mon bras puissant, Tuck. Et Bran est mon esprit sage.

— Branigan ? Tu sais combien je l’aime, Lil, mais ton frère boufferait de la neige jaune de pisse si on lui racontait qu’elle a un goût de whisky.

Lil avait éclaté d’un rire chantant. Tam ne se rappelait pas si son père l’avait imitée. C’était peu probable. Tuck Hashford n’était pas particulièrement jovial. Et il avait cessé définitivement de rire lorsque sa femme avait répondu une fois de trop aux élans de son cœur du Wyld.

— Petite ! Hé, petite !

Tam cligna des paupières. Un marchand replet et barbu l’observait sous une frange jaune paille.

— T’es un peu jeune pour être traqueuse, non ?

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