Commentaires de livres faits par x-Key
Extraits de livres par x-Key
Commentaires de livres appréciés par x-Key
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J'ai lu l'édition en noir et blanc et les dessins sont agréables à suivre de la sorte. J'aime le tracé d'Hugo Pratt et les traits qu'il donne à ses personnages, tous très caractéristiques de leurs natures.
Le cahier avec les esquisses sur le début de suite que l'auteur avait commencé à La Jeunesse sont sympas aussi, dommage qu'il n'y ait jamais eu de fin !
J'ai beaucoup aimé l'écriture très simple de l'auteur, cette aura un peu nonchalante et blasée qui se dégage du personnage de Meursault. Les questions en arrière plan qu'il projette sur la vie, son sens, et son non-sens justement.
C'est brillant. Et tandis qu'on suit la plongée du protagoniste et qu'on le voit s'enfoncer indubitablement, on ne peut s'empêcher, nous aussi, de se remettre en question et de s'interroger.
Il n'y a rien de bien original dans l'écriture de Gillian Flynn, si ce n'est un style toujours clair, direct qui, d'une certaine façon, nous rapproche des personnages par son manque de fioritures : nous sommes vraiment dans la tête des protagonistes.
Le dénouement m'a plu malgré le côté très frustrant d'une fin qui n'est pas celle que l'on aurait pu attendre. [spoiler]La folie d'Amy est détestable autant qu'elle est délectable, et même si le sort de Nick fait peine à voir, j'ai beaucoup aimé la façon dont l'histoire se termine.
En bref, Gillian Flynn nous livre ici un thriller très prenant, qu'il est fascinant de lire et d'en découvrir les machinations. Pour ceux qui se poseraient la question, l'adaptation de David Fincher, Gone Girl, colle très bien avec le bouquin et est excellente, n'hésitez pas à la découvrir également !
Max Brooks écrit ici un excellent roman (faussement) historique en nous racontant la guerre contre les zombies ayant ravagé le monde des années plus tôt. Par le biais de témoignages proposés comme une interview, on suit les récits de nombreux survivants aux quatre coins du globe.
J'ai adoré la construction du livre, qui nous plonge au cœur des événements ayant eu lieu. C'est prenant et fascinant.
Les différentes parties du livres sont très différentes et permettent de nous offrir un vaste panorama très complet de cette guerre zombiesque qui a décimé une partie de l'humanité. Que ce soit du point de vue de simples civiles, de militaires, dans l'espace, sur terre, en mer ou sur n'importe quel continent, l'auteur n’omet pratiquement aucun détails, aucune donnée.
Malgré les plus de 500 pages du roman, j'ai été absorbée par ma lecture et ai lu le livre d'une traite.
À noter que Le guide de survie également écrit par l'auteur est un très bon complément au roman.
Un chant de Noël est un conte avec une chouette morale, une note très critique sur la société de l'époque, beaucoup de magie et une pointe d'humour.
L'écriture de Dickens m'a vraiment surprise, on a du mal à imaginer par instant qu'il s'agit d'un auteur du XIXe siècle tant il est agréable et simple de lire son histoire.
J'ai beaucoup aimé le cheminement du conte, les leçons données à Scrooge par les trois Esprits de Noël, et l'évolution de ce personnage si aigri en vieillard joyeux et plein de bonté.
Si le style d'écriture manque parfois d'entrain, j'ai beaucoup aimé les nombreuses descriptions faites par Hoffmann, notamment lorsque Marie visite le Pays des Poupées.
C'est comme ça que ma grand-mère m'a présenté ce deuxième roman de Pierrick Bailley. Je suis ravie qu'elle m'en ait parlé, car j'ai vraiment beaucoup aimé.
Derrière les frasques estudiantines, amicales, amoureuses et sexuelles de la bande d'amis au cœur du roman, il y a une réflexion plus poussée sur la vie, sur son sens, surtout à cet âge entre-deux, qui vacille entre adolescence et monde adulte.
Pierrick Bailley retranscrit très bien cette époque un peu en freelance, sans attache, où on cherche sa place dans les choses et le monde qui nous entoure. Le côté hyper sexualisé du roman ne m'a pas dérangé, il renforce le sentiment de liberté et d'insouciance qu'on associe à la jeunesse.
Le ton utilisé est toujours juste, même s'il prête souvent à sourire.
J'ai adoré la construction du roman, le champs des possibles qui s'ouvre à chaque nouvelle étape, à chaque partie (il y en a trois, chacune correspond à un âge du protagoniste), tout en gardant ce côté déjà accompli (on ne recule jamais dans l'intrigue, celle-ci se contente d'être modifiée d'un âge à l'autre). Une intrigue qui tourne essentiellement autour de la romance entre Luc et Maud. Ou plutôt entre les Luc et Maud qui évoluent dans l'histoire.
Il était vraiment sympa de découvrir les modifications faites, comment les choses avaient évolué et de redécouvrir les personnages sous de nouveaux jours.
J'ai vraiment envie d'aller jeter un oeil sur le premier roman de l'auteur tant Michael Jackson m'a impressionnée.
Mais surtout, c'est l'humour du roman qui m'a plu. Les situations cocasses s’enchaînent sans temps-morts, c'est farfelus, grotesque et délicieusement barré.
Je me suis vraiment amusée.
J'en avais beaucoup entendu parlé de ce fameux Disque-Monde. On me l'avait recommandé de nombreuses fois, et j'ai mis du temps à me lancer dans cette longue série. Au terme de ce premier tome, il est certain que je n'attendrais pas aussi longtemps pour attaquer la suite.
Le résumé du roman ne laisse malheureusement que peu de place au suspense et à l'imagination du lecteur, cependant, l'intrigue sur l'évolution de ces hommes-bêtes se suit avec curiosité (et horreur aussi, il faut l'avouer).
J'ai beaucoup aimé les remises en question sur les natures animales et humaines et la moralité que les expériences de Moreau soulèvent.
Un roman efficace qui vacille entre science et fantastique.
Ce roman très court m'a surprise par sa simplicité. Le style est simple, fluide. On découvre le passé du protagoniste en même temps que celui-ci redécouvre son enfance. L'histoire commence par un simple hasard, la perte d'un carnet, et prend des proportions insoupçonnées dans la vie de Daragane. C'est un véritable processus de reconstruction de sa mémoire, des années de son enfance, oubliées dans un coin de son esprit, volontairement ou pas, et qui resurgissent peu à peu au fur et à mesure de ses recherches, des personnes qu'il rencontre.
L'histoire, ce fil conducteur de quête identitaire, m'a plu.
À côté de ça, il y a dans « Pour que tu ne te perdes pas dans le quartier » un côté un peu fouillis et emmêlé. On vacille d'une époque à l'autre sans que ce soit toujours très clair.
Si la simplicité du style permet de lire le livre assez vite, il finit par ennuyer puisqu'il n'apporte pas grand chose.
La fin du roman, et son absence de réponses claires, m'a également un peu laissée sur ma faim.
Un roman qui ne m'a pas totalement convaincue, il faudrait que j'essaye autre chose de l'auteur.
J'ai beaucoup apprécié la franchise dans les mots qu'il utilise parfois en allant droit au but, et a contrario, tous les sous-entendus qu'il cache dans ses vers, toujours dans un érotisme plein de poésie.
L'argot utilisé tout au long du roman nous plonge véritablement dans le récit de Kévin, dans ses idées sur le monde qui l'entoure, sur sa naïveté également. Du haut de ses douze ans, la vision du protagoniste est toujours un peu en décalage, et prête parfois même à sourire.
Son insouciance le met sous le l'influence d'une bande de jeunes spécialisés dans la délinquance en tout genre, et on suit la dérive de Kévin, jusqu'à la fin du roman.
À côté de ça, Kévin est un enfant très attachant. Il n'est pas méchant, a une vision qui reste très positive sur les choses qui l'entourent même si on sent que les clichés et lieux communs qu'on lui balance à la tête à l'école et dans son entourage qui laissent une trace très présente sur sa façon de penser.
Le roman est court, il se lit vite et il est plaisant de plonger dans le monde de Kévin, de découvrir sa vie, son univers. Thierry Jonquet nous livre ici une critique sociale qui va droit au but grâce à son style simple et accessible.
C'est donc la première bande dessinée de la série que je lis. Ça se parcourt vite, les gags sont passe-partout, font parfois sourire. Ça ne me laissera pas un souvenir impérissable, mais il est sympa d'avoir enfin découvert découvert Gaston et sa flegme légendaire.
L'histoire reste pleine de mystère, et ce qu'on apprend du passé du protagoniste ne fait que cultiver une intrigue toujours autant pleine de suspense.
Le côté glauque était en dessous du premier tome, je trouve ça un peu dommage, j'adore ça. Mais je suis curieuse de voir l'évolution de l'histoire.
L'univers est glauque, l'auteur a choisi de tout nous montrer dans les moindres détails à coup de représentations gores et de scènes dérangeantes. Ça rend le manga très réaliste, dans toute son horreur, et j'apprécie beaucoup ça.
Le personnage principal est très difficile à cerner dans toute sa complexité. Au terme de ce premier tome, il nous reste encore très étranger et mystérieux.
Un polar sombre et alambiqué comme je les aime, avec de bons graphismes. J'ai hâte de lire la suite !
Si les dessins et l'univers me plaisent, j'avoue avoir eu beaucoup de mal à m'y retrouver dans l'histoire. Sans avoir vu l'anime, je crois que je n'aurais vraiment pas réussi à me situer dans la chronologie ou dans les différents lieux.
C'est la première fois que je lis un manga avec de l'action et de véritables scènes de combats et je n'accroche pas vraiment à l'apparence très embrouillée des planches concernées. C'est vraiment un aspect de Sword Art Online que je préfère à l'écran plutôt que couché sur le papier.
À côté de ça, si on connait déjà l'intrigue, il est très plaisant de se replonger dans l'univers de SAO et de retrouver des explications sur des détails du jeu. Si certaines choses rendent moins bien sur papier à mon goût, le manga, l'histoire et ses graphismes restent agréables à lire.
Les graphismes sont plaisants, ce qui est un critère assez décisif me concernant, étant incapable de lire un manga quand je n'accroche pas aux dessins.
Cependant, et puisqu'il faut quand même des points négatifs, je suis un peu déçue de me retrouver avec un tome regroupant un ensemble d'histoires courtes, plutôt que suivant une vraie histoire de fond. On a des intrigues très brèves, un peu vite expédiées, qui laissent un sentiment d'inachevé.
Le premier chapitre par exemple, introduit les personnages et leur rôle, en à peine deux, trois pages, il n'y a pas réellement de mise en place de l'univers et du contexte.
Le ton de l'histoire est parfois en décalage avec le thème du manga. Peut-être un peu trop de légèreté et d'humour, des personnages farfelus trop détachés de la mission qu'ils se sont donnés. Après tout, pourquoi pas, je ne trouve pas ça dérangeant, même si j'aurais apprécié un peu plus de sérieux et d'enjeux. Ça ne m'empêchera pas de lire la suite en tout cas.
L'écriture de l'auteur peut rebuter au début. Ça ne m'a pas tout de suite plu, les tournures étant parfois trop brusques ou maladroites. Finalement, une fois bien rentré dans l'histoire on prend plaisir à suivre le récit.
Les personnages sont à l'image de ce style assez brutal : brisés, en équilibre sur un fil. On sent le désarroi et la rage qui bouillonnent en eux. La montée de la folie chez Barbara est retranscrite avec beaucoup de réalisme, on sent réellement une progression, des débuts de sa psychose jusqu'à son paroxysme.
L'intrigue est bien montée, l'aspect malsain et parfois glauque de l'histoire m'a plu, c'est ce que j'aime dans les thrillers de ce genre. J'ai beaucoup apprécié le dénouement, loin d'être rose, que nous propose l'auteur. On ressent nous aussi du désarroi face à tout ce que doivent subir les personnages auxquels on a fini par s'attacher. Face à leur déchéance inéluctable, leurs fêlures impossible à réparer, leur impuissance.
Il y a cependant une chose que je reproche au roman, c'est son côté très prévisible. Il n'y a pas de réel mystère, avec un peu d'intuition, le gros de la trame ainsi que dénouement se devinent assez facilement. Les personnages et leurs réactions sont également assez limpides. Malgré leurs côtés torturés, on peut comprendre relativement vite leur façon de penser. Et je trouve ça un peu dommage, j'aurais aimé plus d’inattendu.
Qu'on adhère au style d'Ingrid Desjours ou non, une chose est sûre, Sa vie dans les yeux d'une poupée ne laisse pas indifférent.
Je suis plutôt surprise par la facilité de lecture du livre. J'ai trouvé l'écriture agréable et simple. Peut-être un brin trop, d'ailleurs, je m'attendais à quelque chose de plus stylisé, étoffé. Moins minimaliste.
L'enquête est très courte. Si on y trouve l'avantage de ne pas avoir le temps de décrocher du roman, j'aurais aimé que l'intrigue soit plus approfondie. Le raisonnement d'Hercule Poirot est, au final, un peu simpliste et ça manque d'une réelle enquête et d'énigmes.
Du coup, j'ai hâte de lire autre chose de l'auteur pour pouvoir comparer.
La Singe est vraiment sympa, on retrouve bien le style de Stephen King, avec ce fantastique qui n'est jamais affirmé, juste sous-entendu, et qui rend l'angoisse si particulière. Cependant, j'aurais aimé qu'elle soit moins courte et que la fin soit plus tranchée.
Le Chenal m'a moins captivée. On se base plus sur les souvenirs de Stella, une vieille femme qui arrive à la fin de sa vie. L'aura particulière et constante du chenal et son attractivité le rendent menaçant, mais il n'y a pas vraiment de tension dans le récit. C'est un peu dommage, j'aimais bien la simplicité de l'idée.
De ces deux nouvelles, je ne garderais vraiment en mémoire que la première.
Dans un premier temps, Markham est réellement le narrateur. On prend connaissance des personnages, de la famille de Gilbert ainsi que de ses amis et voisins, et des lieux, de la ferme qu'il tient jusqu'au fameux manoir de Wildfell Hall où vient d’emménager une mystérieuse inconnue. On a ainsi le récit de la rencontre entre Gilbert et Mrs Graham.
Mais l'originalité tient dans la deuxième partie du roman, qui contient le journal d'Helen Graham, envoyé par Markham avec l'une de ses lettres. La jeune femme devient ainsi la narratrice et on suit le récit de sa vie, de son histoire. J'ai beaucoup aimé le portrait dressé par l'auteur et la justesse des traits des personnages. Helen est une femme pieuse, intègre. Sa morale et sa franchise lui donne une personnalité forte et attachante. J'ai souvent été étonnée par la force de caractère dont elle fait preuve, notamment face aux hommes dont elle repousse les avances ou face à Mr Huntingdon, son mari violent et volage. Elle ne perd jamais confiance en elle, toujours prête à faire face, pour le bien de son fils Arthur notamment, qu'elle veut incessamment arraché aux griffes de son vil de père.
La fin du roman revient au point de vue de Gilbert, et nous permet d'assister à un dénouement sans surprise mais très plaisant, et surtout, beaucoup moins sombre que je le pensais.
Outre l'histoire en elle-même, le style d'Anne Brontë m'a plu. Elle a le don des descriptions, tant au niveau des personnages que l'on fini tous par bien connaître et dont la nature est souvent très réaliste vis-à-vis de l'époque, qu'au niveau des décors et paysages. Tout est très imagé et d'une très jolie délicatesse. Je pense notamment aux panoramas de la campagne anglaise, à toutes les saisons, qui sont vraiment superbes.
Le ton de l'histoire est également surprenant. Pour un roman du XIXe siècle, j'ai été surprise de voir de tels thèmes abordés sous cet angle, notamment le rôle de la femme, qui prend un tout autre sens à travers le personnage d'Helen.
Il y a dans son histoire un aspect toujours très positif, que l'on retrouve d'ailleurs dans la fin de l'histoire, romantique au possible, qui la distingue des romans de ses deux sœurs. Je m'attendais à quelques choses de plus sombre et plus convenu, et j'ai été surprise.
J'ai adoré la tension du dernier chapitre, la course effrénée de Nobuaki pour trouver la raison de toutes ces punitions. Les morts pleuvent et l'intrigue est à son comble.
Je suis curieuse de voir ce que Yokinsuke va annoncer.
Les élèves révèlent tour à tour un peu plus le personnalité. Nami pleine de bon sens et de confiance pourrait malheureusement le payer. Ria met en évidence un fait tacite mais que personne n'avait encore soulevé : s'ils veulent que le jeu cesse, il faudra tuer le Roi.
Au-delà du simple constat de ce qui arrive, certains ne semblent plus vouloir subir tout ça et on commence à entrevoir une réflexion sur comment ils vont pouvoir mettre un terme à cette manipulation morbide.
Je suis curieuse de voir comment ils vont essayer d'arrêter la mise en scène.
Pendant tout l'Avant, première partie du livre, on découvre Miles, le Colonel, Takumi, Lara et bien sûr, Alaska. Leurs personnalités différentes, leur impétuosité, leur vie. Le cocktail, bien que parfois un peu adolescent, est prenant et j'ai aimé découvrir la vie lycéenne au sein de Culver Creek à travers les cinq amis.
Malgré tout, on sent que tous les secrets ne sont pas révélés et, finalement, le décompte des jours arrive à son terme et le couperet tombe.
Ainsi commence l'Après.
A partir de là, le fil conducteur se concentre surtout sur les mystères qui concernent Alaska et sur la façon dont tous vont accepter la chose.
Une douce tristesse se cache dans le roman, toujours dans l'ombre des rires, des blagues et de l'amour que les personnages se portent. Les réflexions de Miles sur la vie, la souffrance sont aussi intéressantes et donnent du sens au roman et à son intrigue.
Si je dois émettre une toute petite réserve, ce serait sur le style (notamment dans les dialogues) qui aurait parfois mérité d'être plus étoffé ou moins surfait.
En bref, John Green prouve une fois de plus qu'il est capable de faire de très jolis romans, qui font rire, pleurer et nous apprennent des choses.