Commentaires de livres faits par XXXholic
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— J’en veux un ! s’écria-t-elle en montrant le tube. Pensez-vous que le BPS pourrait m’en offrir un pour Noël ?
Le nettoyeur l’observa des pieds à la tête et lui sourit.
— Non, mais je pourrais y songer moi-même…
Elle se mordit la lèvre, réprimant un cri de souffrance. Cette coupure n’était rien, comparée à la chaleur des flammes qui l’entouraient de toute part, s’élançant à l’assaut du bûcher sur lequel on l’avait attachée.
Les gouttes de sueur qui coulaient abondamment le long de son visage lui brûlaient les yeux et se mêlaient aux larmes qui l’aveuglaient. Elle distinguait pourtant celui qui se tenait au pied du bûcher. Une longue robe brune dissimulait l’intégralité de son corps et une capuche masquait son visage.
Sa haute taille et ses larges épaules permettaient cependant d’assurer qu’il s’agissait d’un homme. Derrière lui, plusieurs personnes vêtues de robes semblables à la sienne récitaient une litanie dont les paroles étaient en partie étouffées par le crépitement des flammes.
— Exstinguo..., entendit-elle. Veneficus...
La langue ne lui était pas familière, mais Elena n’avait pas besoin de comprendre les paroles pour savoir ce qu’on lui reprochait.
reprochait.
— Je ne suis pas une sorcière ! voulut-elle leur crier.
Mais la fumée avait déjà commencé à envahir ses bronches et seul un piteux gargouillis s’échappa de ses lèvres. Elle fut prise d’une violente quinte de toux.
Comme si ce supplice n’était pas le sien, Elena découvrit alors la femme qui était attachée sur le bûcher. Ses cheveux n’étaient pas blonds comme les siens mais noirs et frisés. Ses yeux aussi étaient noirs et non gris-bleu.
Pourtant, curieusement, Elena avait toujours l’impression que c’était elle qui était en train de se débattre, de lutter désespérément contre la fumée qui envahissait ses poumons et contre le rideau de flammes qui menaçait de se refermer sur elle. Elle devait surtout lutter contre le désespoir qui la submergeait un peu plus à chaque instant...
Où peut bien être Irina ?
Les étincelles s'agitèrent comme des lucioles tandis qu'elle cherchait à reconnaître la voix.
Nous devons la retrouver avant qu'il ne le fasse!
Il ne lui semblait pas avoir déjà entendu ces deux voix féminines... qui lui étaient pourtant étrangement familières. Elles avaient une gravité très adulte, cependant elles éveillaient en elle des souvenirs flous, surgis de son enfance.
Ses sœurs...
-Mais personne ne vous traite comme telle, protesta Kieran.
-Je vous fait remarquer que je n'ai pas le droit de poser la moindre question.
-Au contraire, vous pouvez poser toutes les questions que vous voulez. Vous ne recevrez en revanche aucune réponse.
-Vous ne partirez pas.
-Vous ne pouvez pas m'en empêcher.
Le visage fermé, il la fixa d'un air résolu.
-Je crois que si, au contraire.
-Je m'enfuirai de nouveau... à la première occasion.
-Vous n'en ferez rien.
-Bon sang, Kieran, je refuse de jouer plus longtemps à ce petit jeu! s'écria-t-elle pour couvrir le bruit des vagues. Je ne veux pas de cee rôle que vous me donnez. Je veux retrouver ma vie d'avant. Je veux oublier tout ce qui c'est passé. Je veux...
-C'est moi que vous voulez, voilà la vérité, trancha-t-il brutalement en la faisant taire d'un baiser brûlant comme un éclair de feu.
Il l'attira contre lui et l'embrassa avec passion.
-Non, je crois qu'il est plus que temps qu'ils aillent au lit.
-Nous ne pouvons tout de même pas tout simplement disparaître. Que vont-ils tous penser?
-Que l'excentrique et mystérieux Kieran MacIntyre voulait passer un peu de temps avec la femme qui lui a volé son coeur.
-Bon, dans ce cas...
[...]
Elle était tout
L'air qu'il respirait.
La terre qui le portait.
L'eau qu'il buvait.
Sans elle... il n'était plus rien.
— En tout cas, il nous reste beaucoup de chemin à faire demain. Nous devrions penser à dormir.
Elle appuya la tête sur l'épaule de Hugh en bâillant. Pendant quelques instants, elle resta silencieuse, puis :
— Et vous, milord, êtes-vous satisfait de votre choix ?
Avant de répondre, il attendit d'entendre le souffle de la jeune femme s'apaiser, pour être sûr qu'elle dormait« — Absolument, mon amour, souffla-t-il. »
From Chapter One:
Queen Eleanor's Court at Poitiers—May 1171
In the three months she'd been at Queen Eleanor's court, men had called her many things—the least unpleasant, and familiar, had something to do with ice and frost. She'd heard that complaint more times than not.
Yet now, each article of clothing seemed to evaporate like the morning mists. Her gown fell from her body, leaving the evening air free to whisper across her quivering flesh. With nothing more than a smoldering stare, he undressed her slowly, one agonizing layer at a time.
Adrienna of Hallison trembled with anticipation, fear and a longing so intense she was certain she'd die. She wanted more than just his gaze. She wanted his breath on her neck, his lips against hers. Her breasts strained against the bodice of her gown, seeking his caress, aching for the touch of his hands.
Beneath the tight layers of linen and silk that concealed her body, her skin tingled. Fire and ice coursed through her veins. She prayed she'd not reveal her desire by blushing. To her utter dismay, heat filled her cheeks. She studied the richly laden table before her, hoping to hide her flaming face from him.
Men were the same everywhere. Fortified keep or lush palace mattered not. They had fought for the right to thaw her composure. All had failed.
Their false, near-fawning attention held little interest. At times, when it wasn't downright tiresome, it bordered on the ridiculous.
If they could perceive her thoughts at this moment they would be shocked. No man had ever caused her blood to rush in this manner. Never had anyone conjured this unbidden state of desire from her. They would be appalled by the heat coursing through her body at the mere stare of a stranger. A dark and dangerous stranger dressed in the deepest shade of blue she'd ever seen. The near-black attire made him even more noticeable than the brightly adorned peacocks that filled Eleanor's court.
Yet, those peacocks had been correct. Her body, as well as her heart, had been frozen for what seemed a lifetime.
Until now.
The stranger's stare bore through her, forcing her attention back to him. His eyes stripped away her clothing and laid her body bare.
With a quick ragged breath she yearned for his touch. Would his fingers be rough against her soft flesh? Would his hands carry the same flame that burned from his eyes?
— Vous ne devriez pas être dans cette pièce, milord.
— Je suis ici chez moi, Gertrude, et cette femme est mon épouse, répondit-il en plongeant son regard dans celui de la vieille servante. Je fais ce que je veux.
— Fort bien, milord. Comme vous voudrez, répondit la sage-femme en desserrant son étreinte. En ce cas, rendez-vous utile, ce sera toujours ça.
— Utile ? répéta Guy sans comprendre, en secouant la tête.
— Exactement. Et tâchez de ne pas faire le délicat.
Seigneur Dieu, que pouvait-il être arrivé à Elizabeth ?
Inquiet de poser la question, Guy lança :
— Tu parles par énigmes, Gertrude. Pourquoi diable ferais-je le délicat, comme tu d... ?
Elizabeth gémit une nouvelle fois derrière le rideau, coupant brusquement la phrase de Guy. Tétanisé, celui-ci regarda la vieille femme d'un air désemparé. Gertrude lui montra son tablier couvert de sang avant d'aller reprendre place au pied du lit.
Guy ne comprenait décidément plus rien du tout, et ce commentaire ne faisait qu'ajouter à sa confusion. Tendant la main, il prit celle Elizabeth, qui dépassait de sous le rideau.
— Je ne comprends pas, souffla-t-il. Comment pourrais-je ne pas vouloir être au chevet de ma femme?
— Parce qu'elle est en train d'accoucher, milord. »
..."Take off your shoes."
His quietly issued order chased away what she'd been about to say. "I beg your pardon?"
"Your shoes, take them off."
She looked around. "We're in the middle of the woods, why would I take off my shoes?"
A smile sent surely from the devil himself lifted Guy's lips and shimmered in his eyes. "See how quick you catch on? Without your shoes you won't be able to leave these woods will you?"
She'd be neatly trapped if she did anything so foolish. "I will do no such thing."
He shrugged before catching her unaware and pulled her up over his shoulder, knocking the wind from her. "I will do it for you then." Deftly removing her shoes, he tossed them to the guards. "You are dismissed."
She had no time to catch her breath to issue a cursed protest before he marched into the cottage and kicked the door shut behind them.
"Guy, don't do this."
"I haven't even begun." He dumped her onto the bed. She landed on her back and when she moved to rise, he towered over her. "Do not."
Something in his voice held her still. She swallowed her anger and closed her eyes against the deep, deadly tone.
Dear Lord, what had she done to provoke this attack from him? A whisper from the depth of her soul supplied the answer. She'd committed adultery and then lied to him. How could she have expected anything from him besides anger and disgust?