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Commentaires de livres faits par Yalee

Extraits de livres par Yalee

Commentaires de livres appréciés par Yalee

Extraits de livres appréciés par Yalee

date : 16-02-2016
Louis,
Nouvelle et ultime tentative d'abandon de ta personne. Il sera géographique.
Pour la première fois.
Je pars. Fin effective de l'histoire.
J'essaye de te haïr pour ne plus t'aimer. C'est difficile.
Ca ressemble à du Corneille; pire encore, à du Racine.
Je continue de penser que toute ma vie sera sous le signe de cette histoire, que je t'aimerai jusqu'à ce que j'en crève.
Mais cette fois, c'est moi qui te le dis, avec tout le solennel du monde, solennel que j'aime ô combien, tu le sais - mais non, en fait, tu ne le sais pas.
Les choses ont changé.
Adieu alors.
C'est terrible le définitif à vingt ans.
Alors adieu.
Je rends à ma vie sa poésie, que tu lui avais ôtée.
Je pars pour moi, retrouver mon possessif.
Je te remercie pour ces terribles douleurs, que je n'imaginais pas si intenses.
Parce qu'on n'est pas sérieux quand on a dix-sept ans.
En fait, si.
Je te remercie pour elles, qui m'ont fait grandir.
Je ne pensais pas qu'un jour j'aurais à te dire adieu.
Alors tant pis.
Pour ce gâchis.
Pour mes douleurs dont tu te fiches.
Pour tes illusions.
Pour ce temps perdu à essayer d'arranger des choses condamnées.
Tant pis. Vraiment tant pis.
O toi que j'eusse aimé, ô toi qui l'ignorais ..
Tant pis encore.
Tant pis pour le temps perdu.
Tant mieux pour le temps gagné sur la souffrance.
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date : 16-02-2016
Je suis née le jour où il m'a embrassée pour la première fois. Dans un couloir du lycée. Il avait seize ans et demi. J'allais sur mes seize. Il avait un peu d'avance. Je ne l'ai jamais rattrapé. C'était un 8 décembre. Tout ce qui a précédé cet hiver, je ne m'en souviens pas. Louis mobilise à lui seul une énorme part de mon capital mémoire.
Ce jour-là, j'étais assise sur une pile de chaises et de pupitres. Un midi d'hiver comme les autres, après le steak pas cuit et les haricots dégueulasses de la cantine. A 12h55, il s'est penché vers moi, il a fermé les yeux. J'ai fait comme lui.
Quand j'ai rouvert les yeux, j'étais en vie. Dramatiquement en vie.
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date : 17-03-2014
Le corps, c'est l'ennemi. Il souffre, il est maladroit, il sent mauvais, il encombre. Il faut le nourrir, le vider, le nettoyer, le déshabiller. Couper ce qui dépasse : cheveux, ongles, poils....
Il faut le protéger du froid ou du chaud.
Le déplacer, le ranger, l'asseoir ou l'allonger.
Que d'argent dépensé pour l'entretenir, que d'énergie dépensée pour l'empêcher de nuire. Avec la certitude qu'il cédera, un jour, qu'il se déglinguera et s'arrêtera, brusquement, de fonctionner.
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date : 17-03-2014
« Je ne sais pas pourquoi je suis comme ça. Vous voulez comprendre, vous demandez une explication.
Je vous réponds: je ne sais pas.
Il n’y a pas de raison, ou alors je ne m’en souviens pas.
Je suis comme ça.
Je n’ai pas choisi. Je n’y comprends rien, moi non plus. Je ne sais même pas qui je suis.
Et j’ai peur. Peur de moi ».
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date : 03-11-2013
- Alors votre patient pourrait venir à chaque séance et dire : "Enlevez un peu d'épaisseur à mon anxiété. Pas trop court pour mon sur-moi, s'il vous plaît", ou il pourrait même venir pour un shampooing à la moelle - pardon, se faire shampooiner le moi. Aha ! vous avez remarqué, docteur, ce lapsus ? Moelle... moi... pas loin, non ? Est-ce que cela signifie que je désire être lavé de tous mes péchés ? Naître à nouveau ? Est-ce un symbole de baptême ? Ou rasons-nous de trop près ? Est-ce qu'un idiot a un "ça" ?
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- S'il te plaît...
Un petit visage blême apparaît en bas de la porte. Elsie sursauta, renversant les boutons de camomille par terre.
- S'il te plaît, répéta la voix en tandant la main. Aide-moi. [...]
Il se glissa par la fente dans la porte, levant les yeux vers elle. C'est alors qu'elle reconnut l'enfant juif qui chantait.
- Qu'est-ce que tu fais ici ?
- Il a cassé la cage, alors je me suis enfui.
- Tu t'es enfuis ? répéta-t-elle.; Oh mon dieu ...
Elle se frotta les tempes, son crâne menaçant d'exploser.;
- S'ils te trouvent ici, ils vont tous nous arrêter. Pars !
Elle le repoussa du pied.
- Va-t'en d'ici !
- Je t'ai aidée. S'il te plaît, aide-moi. [...]
Ce n'était qu'un enfant, environ le même âge que Julius et aussi inoffensif que n'importe quel petit garçon, allemand ou juif. Il mourrait s'il restait dehors, tué par la cruauté de la nature ou celle de l'homme. Elle avait le pouvoir de le sauver, si seulement elle défaisait la chaîne.
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date : 20-03-2013
22 Juillet
Elle n'est toujours pas revenue à la maison. Ils ont appelé la police à l'heure du dîner hier. Papa est certain qu'elle va bien. Il ne voulait pas contacter la police, mais maman ne pouvait pas attendre plus longtemps. Bien sûr, ils savaient qu'elle avait déjà fait une fugue et mamant est devenue très anxieuse parce qu'elle pense qu'ils ne prennent pas l'affaire au sérieux. Elle a encore parlé de Jonah.
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Marie-Rose venait enfin de comprendre qu'elle n'avait plus sa place dans ce q'elle croyait être sa maison.
Elle se sentait comme une chaise bancale, à laquelle il manquait un pied, et qui risquait de perdre l'équilibre à n'importe quel moment.
Qu'allait-elle donc devenir maintenant ?
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date : 15-01-2012
- Vous espérez me faire avaler qu'une jeune femme, encombrée d'une gamine de sept ans qu'elle vient de kidnapper, a plombé toute la famille Kleinfeld et a dégommer tout ceux qu'elle a rencontré sur son chemin à coup de pistolet ou de bazooka ? On n'est pas très malin dans le coin, cependant il y a des limites. Vous faites une erreur d'appréciation en vous pointant ici avec vos salades. On friserait même l'avanie.
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date : 02-10-2011
"Ils furent ici moins de 60 opposés à toute une armée. Sa masse les écrasa. La vie, plutôt que le courage, abandonne ces soldats français." C'était au Mexique, à Camerone, le 30 Avril 1863. Trois mille Mexicains, 60 légionnaires: 1 contre 50. La proportion est normale, c'est la Légion.
En 130 ans, de 1831 à 1961, les combats de la Légion ont respectés cette proportion. De l'Espagne en Crimée, du Maroc à Verdun, de Madagascar à l'Indochine, l'histoire de la Légion, c'est autant de "Camerone".
"Vous êtes légionnaires pour mourir et je vous envoie où on meurt", disait le général Négrier, en ordonnant l'assaut de Lang-son.
"Donnez-moi 600 légionnaires pour que je puisse mourir convenablement", demandait Gallieni.
Pour le légionnaire, la mort n'est pas un but, mais une éventualité acceptée avec flegme. Instruit pour le combat, il affirme sa conscience professionnelle en se battant mieux que les autres, plus longtemps que les autres, et s'efforce d'être, tout le temps, supérieur aux autres.
Il avance, de son pas lent et assuré, sûr de lui et de la force de ses armes. Où qu'il soit, où qu'il aille, où qu'il se batte, il est certain que sera entendu son cri "A moi la Légion".
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date : 22-03-2011
Marshall avait du mal à assimiler la réalité de ce qu'il avait sous les yeux. C'était un squelette. Le squelette d'un enfant. Il aurait aimé croire que ce n'était pas vrai. Ce ne pouvait être vrai. Son coeur se mit à battre à tout rompre, au point qu'il crut qu'il allait lâcher. Soudain, un insecte noir surgit d'une orbite du petit crâne. Surpris, Marshall laissa échapper le couvercle et tomba à genoux. La valise se referma avec un bruit sourd, faisant trembler les ossements.
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