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À Yardam, la folie est sexuellement transmissible.
Dans l’espoir d’endiguer l’épidémie, la population est mise en quarantaine, isolée du reste du monde.
Le virus n’a pas épargné Kazan. À l’image de la ville qui s’enfonce dans le chaos, il sombre lentement.
Pour s’en sortir, il serait prêt à toutes les extrémités, y compris à manipuler Feliks et Nadja, un couple de médecins étrangers venu s’enfermer volontairement dans la cité pour trouver un remède. Dans son désespoir, il va accomplir le pire…
D’un coup de reins, Kazan bascula en une pirouette arrière, se releva, l’épée au poing, et marcha sur la femme, qui sanglotait de douleur et de rage en berçant son bras cassé.
– Tu as aimé ton cri ? lui demanda-t-il. Je n’en avais jamais entendu d’aussi joli !
Une lecture bien originale que voilà, donc le huis-clos et l'épidémie ne sont pas sans rappeler la Peste... Mais en une version plus vampirique à laquelle se mêlent la folie, les croyance, l'influence des Astres, des MST...
La plongée dans Yardam et son instabilité est indéniablement plaisante, procurant de nombreux frissons. L'originalité est indéniablement là et très intéressante, de même que les nombreux rebondissements qui permettent de voir défiler les pages sans jamais s'ennuyer.
Pourtant, je n'ai pas vraiment réussi à m'attacher aux personnages. Dans l'absolu, je n'ai aucun souci avec les anti-héros, les personnages sombres, les salauds... Mais là, j'ai eu du mal à suivre leurs nombreux revirements, les changements dans leurs aspirations et motivations... Ce qui a fait que je restait toujours un peu en dehors, même si Kazan est quand même sacrément badass
Je suis aussi un peu déçue de ne pas avoir de vraie réponse sur certains points mineurs à la fin de l'histoire, notamment Geminga, le patient 0 (je ne suis pas sûre que ce soit Espérance qui ait peint le tableau, par ex...)
Mais une lecture agréable, et qui se lit vite malgré la taille, malgré tout !
Mon troisième livre de cette autrice. J'aime toujours autant son style et ses idées totalement mais totalement perchées.
En revanche, je pense que ce livre est celui que j'ai le moins apprécié de ceux que j'ai pu livre. Il est bien mais j'ai trouvé certains passages un peu long et il ne tient pas vraiment la comparaison avec les deux autres pépites qu'elle a pu écrire.
Dès les premières pages l'autrice a de suite réussie à m'embarquer dans l'univers qu'elle a créée, les descriptions sont nombreuses, ce que j'adore, mais n'alourdisse ni ne ralentisse jamais le rythme du récit, l'intrigue est parfaitement ficelée et les personnages complexes ce qui les rends tour à tour attachants et détestables.
Une excellente lecture et encore une fois un coup de cœur pour un livre de cette autrice.
Une nouvelle fois, Aurélie Wellenstein a démontré tout son talent dans la dark fantasy, le glauque et le bizarre. L'autrice a l'art de partir sur un thème "ordinaire", ici les vampires psychiques, et de développer, disséquer ce sujet sous toutes ses coutures pour livrer un récit puissant, dérangeant, surprenant.
Yardam c'est la surprise à tous les instants et dans tous les sens. Une intrigue en un seul volume mais qui donne l'impression de vivre plusieurs histoires et ça grâce à la profondeur des personnages.
L'amour inconditionnel entre les deux médecins ferait rêver n'importe qui.
Par contre mon ressentiment sur notre personnage principal, Kazan, sont un peu mitigé.
Parfois on comprend certaines réactions dû à son passé ou à des circonstances et celui-ci nous fait de la peine et parfois on en vient à le détester.
D'autrefois on en vient à l'admirer pour ensuite le haïr de nouveau.
Et ce ressentiment mitigé n'est pas une mauvaise chose car le personnage est très bien travaillé et il fait des erreurs comme tout être humain, par moment il est faible et à d'autres moments il est incroyablement courageux et déterminé.
L'intrigue et les personnages de ce livre sont juste époustouflant.
J'ai trouvé que l'idée globale de l'ouvrage était très originale. Suivre Kazan, un voleur d'esprits, en compagnie de Féliks et Nadja, deux médecins, fut une aventure assez palpitante. L'idée que le folie se transmet sexuellement et que Kazan souhaite en échapper m'a beaucoup plu. Cependant, j'ai trouvé qu'au milieu du livre, il y avait un petit peu de latence dans l'action et j'ai failli lâché à ce moment-là. Bon, je ne regrette pas de m'être accrochée car la fin était imprévue et touchante. Concernant les personnages, j'ai eu du mal avec Kazan au début, puis j'ai fini par le comprendre et me mettre à sa place vis à vis de sa situation. Pour les deux médecins, mon avis fut partagé jusqu'à la fin !! Je pense que je n'étais peut-être pas assez dans le mood pour vraiment apprécié ce livre que j'ai mis du temps à terminer.
Une des plus œuvre d’Aurelie W. Ce livre est prenant, touchant. L’écriture nous transporte dans les fonds de Yardam. Les personnages sont si vrais…. merci pour cette œuvre.
J'ai beaucoup aimé ce récit ! Mais avant toute chose je tiens à préciser que c'est un livre très sombre qui ne conviendra pas à tout type de lecteur.
Yardam est une ville refermée sur elle-même, et bien qu'elle soit assez immense on est vite étouffé entre l'enceinte de cette mini cité qui devient Etat lorsqu'une épidémie se propage.
L'univers est très bien exploité, il reste assez simple et est d'inspiration XIX-XXs occidentale ce qui fait que même si c'est de la fantasy on est pas perdu tout le temps. La lenteur du récit permet de s'immerger totalement et de ressentir vraiment l'étouffement et l'urgence de la situation.
La tension a rendu addictif ma lecture et je n'avais qu'une hâte : connaitre la fin de l'histoire !
Les personnages sont si bien maîtrisés ! Personne n'est parfait et on aime ou on aime pas Kazan. La relation entre le lecteur et le narrateur évolue beaucoup, surtout vu les décisions écoeurantes qu'il prend.
J'avais très peur de ne pas accrocher avec les médecins et ce thème en général qui est quand même l'intrigue principale mais finalement tout s'est très bien passé ! (personne que la médecine trigger fort atteste). Les personnages de Nadja et Feliks étaient un peu comme nous lecteur, qui découvrons avec stupéfaction un monde horrible, et leur histoire est tellement déchirante qu'on ne peut que apprécier Nadja <3
Les horreurs de ce livre sont vraiment atroces, certaines scènes sont choquantes et les nombreux thèmes comme la religion, la folie et la sexualité sont très bien abordés, même si c'est dérangeant j'ai pris beaucoup de plaisir à lire ce récit que je considère comme un ovni !
En bref ce livre est un véritable requiem très bien maîtrisé, il y a assez peu d'actions mais ça rend le livre encore plus immersif et addictif. La ville de Yardam m'a ouvert ses portes pour refermer ses griffes sur moi en me laissant un avide goût de découvrir les autres livres de l'auteure !
J’appréhendais et attendais à la fois beaucoup cette lecture, en ayant entendu beaucoup parler. Au final, c’était à la fois moins horrible et moins bien que prévu - comme souvent quand les attentes sont hautes.
Ça reste une lecture agréable, le style est fluide, mais je pense qu’il m’a manqué une cohérence d’ensemble et un fil directeur global. Les personnages m’ont plusieurs fois paru agir de façon illogique, et les errances du scénario ont parfois peiné à me convaincre, peut-être parce que je n’ai pas été « pris » par l’ambiance de folie collective qui semblait censée s’installer.
Résumé
À Yardam, la folie est sexuellement transmissible.
Dans l’espoir d’endiguer l’épidémie, la population est mise en quarantaine, isolée du reste du monde.
Le virus n’a pas épargné Kazan. À l’image de la ville qui s’enfonce dans le chaos, il sombre lentement.
Pour s’en sortir, il serait prêt à toutes les extrémités, y compris à manipuler Feliks et Nadja, un couple de médecins étrangers venu s’enfermer volontairement dans la cité pour trouver un remède. Dans son désespoir, il va accomplir le pire…
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