Commentaires de livres faits par Yiuka-Chan
Extraits de livres par Yiuka-Chan
Commentaires de livres appréciés par Yiuka-Chan
Extraits de livres appréciés par Yiuka-Chan
- Je l'ai subtilement encouragé à partir, répondit Magnus.
- Comment tu t'y es pris ?
Magnus réfléchit.
- Bon. Peut-être pas si subtilement que ça.
Le visage de Malcolm devint encore plus pâle que d'habitude.
- C'est terrible, annonça-t-il. Je vais sans doute perdre ma caution.
- Parce que tu en as payé une ? rétorqua Alec. Tu as volé la maison de ce Barnabas.
- Ah oui, fit Malcolm, soudain ragaillardi.
Alec, saisit la main de Magnus et tous quittèrent le palazzo en ruine.
- Tu as de bons réflexes ! s'exclama-t-elle en souriant. Et des bras magnifiques. Est-ce que tu serais partant pour une nuit de folle passion éventuellement prolongeable de sept ans ?
- Euh... Je suis gay, répondit Alec.
Ce n'était pas son genre d'évoquer sa vie intime devant des étrangers. Il était tiraillé entre le soulagement et l'ombre de ses vieilles angoisses. Evidemment, ce genre de déclaration ne signifiaient pas grand-chose pour les fées. Celle-ci répondit par un haussement d'épaules avant de se tourner vers Raphaël, radieuse. Apparemment, sa veste en cuir et sa mine renfrogné lui plaisaient beaucoup.
- Et toi, vampire ?
- Je ne suis pas gay. Je ne suis pas hétéro. Je ne suis pas intéressé.
- Ton orientation, c'est "pas intéressé" ? demanda Alec, intrigué.
- C'est ça.
La fée réfléchit quelques instants avant de hasarder :
- Je peut aussi prendre l'apparence d'un arbre.
- Est-ce que j'ai l'air de m'intéresser à la botanique ?
- Oh oui, répondit Alec.
- Bien ! Il faudra rester discret mais je suis sûr qu'on peut s'entendre. Tu as tout pour toi, Alec. Tu mérite mieux qu'un sorcier au passé louche. Hé, tu es libre ce soir ?
Léon étais beau, sans doute. S'il était venu à New York à l'époque où Alec était malheureux, en colère, persuadé que rien ne lui arriverait jamais, il aurait peut-être accepté son offre.
- Non, répondit-il avant d'ajouter en jetant un coup d'œil par-dessus son épaule : Que les choses soient claires. Je ne suis pas libre pour toi. Ta proposition ne m'intéresse pas. Et, non, je ne mérite pas mieux que Magnus parce que mieux que lui, ça n'existe pas.
Tout se fige comme dans un film sur pause ; rien ne sera plus jamais pareil à cause d'un boulon défectueux à l'arrière d'un semi-remorque.
Je n'entrerai pas dans les détails, je ne chercherai pas d'explication. Ça a juste été un mauvais coup du destin. Il y avait une chance sur un milliard pour que ça se produise. Il n'empêche, ça s'est produit. Statistiquement, c'est plus probable de se faire dévorer par un requin ou tuer par la chute d'une noix de coco.
Mauvais endroit.
Mauvais moment.
Fin de l'histoire.
Au suivant.
C'était pas le cas au début, je me suis rapproché inconsciemment. J'en fait trop ?
Est ce que je me mêle trop de ça vie ?
J'ai l'impression qu'il s'éloigne.
Ça me rend un peut triste.
- Hasegawa Yuiji
- Non. Je sais pas pourquoi. C'est pas vraiment que je ne les aime pas... C'est que ce sont les garçons qui m'attirent. J'aime les mecs.
C'était la première fois qu'il le disait aussi clairement. Ça avait quelque chose d'étrangement choquant.
- C'était trop ?
- Un peu.
- T'es honnête.
- Même après avoir entendu ça, je pourrais te prendre dans mes bras normalement.
- Merci. Je pourrais aussi te prendre toi ou seki dans mes bras normalement.
- alors essayons.
- Ok, j'en avais envie.
- Allez un, deux ! *nyoup*
- eh bah alors ?
- Désolé, j'ai peut être menti. Je suis un peut gêné.
- Moi aussi, c'est normal alors !
- Je vois !
- On est crétins hein ?
- C'est clair.
Yamato est compliqué et un peut maladroit. Pourtant, il fait de son mieux. Je sais que ça sera pas facile, seulement, je me dit... Que ça serait bien qu'il soit heureux un jours.
- Yuiji et Yamato
- Kyosuke
Yoshinaga est... comment dire... un mec bien. Quand je pense que je me suis méfié de lui... Et que j'ai pas arrêter d'imaginer n'importe quoi.
Romain se tourne et plonge ses yeux dans les siens.
- Tu a raison, Akou. Mais il me manque une chose. Une seule qui gâche toutes les autres, que vous avez et que moi je n'ai pas.
- Et c'est quoi, ce fameux trésor ?
- La liberté.
Nous sommes littéralement faits d'étoiles, et les atomes qui nous composent sont aussi vieux que l'univers lui-même.
Et pourtant, parce que nous somme sur la terre, nous vivons toujours dans la nature, où que nous habitions. Même dans une ville densément peuplée, la nature est là.
A chaque instant, sans même nous en rendre compte, nous sommes en plein cœur des cycles complexes, des processus mystérieux et des grands drame de l'univers.
Voici l'histoire de l'interconnexion profonde qui lie les humains à l'univers qui les entoure...
A travers les phénomènes du vivant.
Qu'est ce que cela veut dire : "être vivant" ?
Je suis une femme, je ne suis pas un fruit. Mais en mangeant un fruit, ce fruit devient une partie de moi. En respirant une fleur, en traversant une forêt, nous respirons la forêt ou bien la forêt nous respire, et nous nous confondons en elle. Dès lors, où commence la vie et où s'arrête-t-elle ? Des liens intimes se nouent entre nous et notre environnement, une myriade d connexions qui nous rassemblent dans le vivant. Les quatre éléments qui nous composent, oxygène, carbone, hydrogène azote, sont les mêmes qui composent l'univers, on les retrouve dans les océans, le sol, l'atmosphère. Nous partageons 84% des gènes de nos amis les chiens, 99% de certains singes et 64% de ceux d'un bananier !
Avec ce livre, Misha nous invite à redécouvrir la vie et sa beauté sous toutes ses formes. Elle nous rappelle tout simplement que le monde est unique, et que nous en faisons partie, dans l'espace et dans le temps. Un atome ayant appartenu à un dinosaure est en nous aujourd'hui, demain il sera peut être un diamant ou un livre.
Ce livre m'a profondément touchée car il s'adrsse à tous, enfants et adultes, dans ce que nous entretenons de plus intime avec la vie. C'est un voyage poétique au pays de la connaissance, une exploration de nous-même et de notre univers, une ode à la vie et à son respect. C'est tout cela que nous raconte "Vivants !".
Restez curieux, restez vivants !
Xu Ge Fei
Les portes du wagon s'ouvrent, et Rufus me tapote sur l'épaule en me montrant la sortie.
- Hé c'est pas à cette station qu'on a pris des abonnements dans une salle de sport sur un coup de tête ?
- Hein ?
- Ouais c'est ça ! Tu t'es mis en tête de devenir balaise le soir du concert des Bleachers, quand un connard t'a bousculé, dit Rufus au moment où les portes se referment.
Je n'est jamais été à un concert des Bleachers, mais je comprends le jeu.
- C'était pas ce soir là, Rufus. C'est au concert de Fun qu'un mec m'est rentré dedans. Hé, c'est la station où on a fait faire nos tatouages.
- Ouais. Le tatoueur, Barclay...
- Baker, je corrige. Tu te rappelles ? C'est le tatoueur qui à laissé tomber ses études de médecine ?
- C'est çaaaaa ! Baker était bien luné et on a eu droit à "Un tatouage offert pour un acheté". Je me suis fait tatouer mon pneu de vélo sur l'avant bras - il tapote son bras - et toi... ?
- Un hippocampe mâle.
Rufus a l'air complètement perturbé, comme s'il se demandait si on jouait toujours au même jeu.
- Euh... redis-moi pourquoi t'as voulu ce tatouage ?
- Mon père s'intéresse beucoup aux hippocampes mâles. Il m'a élevé tout seul, tu te rappelles ? Je n'arrive pas à croire que tu aies oublié la signification de mon tatouage sur l'épaule. Non, poignet. Ouais, il est sur mon poignet. C'est plus cool.
- Et moi je n'arrive pas à croire que t'aies oublié où est ton tatouage.
Quand on arrive à l'arrêt suivant, Rufus fait un bond dans le temps.
- Hé, c'est là où je descend d'habitude pour aller au boulot. En tout cas quand je suis au bureau, et pas dans un des hôtels de luxe qu'on m'envoie tester dans le monde entier. C'est quand même dingue que je bosse dans un bâtiment que t'as conçu et bâti.
- Tellement dingue, Rufus.
Je baisse les yeux vers l'endroit où est censé être mon tatouage d'hippocampe.
Dans le futur, Rufus est blogueur voyages et je suis architecte. On a des tatouages qu'on a fait faire ensemble. On est allés à tellement de concerts qu'ils se mélangent dans sa tête. Je regrette presque qu'on soit aussi créatifs, parce que ces faux souvenirs d'amitié ont l'air incroyables. Imaginez-vous ça. Revivre quelque chose qu'on n'a jamais vécu.
Officiellement, notez bien, il n'était pas le dieu des chaussures, mais en tant que divin patron des voyageurs, il était ce que nous les olympien en avions de plus proche. Sa collection d'air jordan était sans pareille. Il avait des placards entiers de sandales ailées, de souliers vernis, de différents modèles en daim bleu - et je ne vous parle pas de ses rollers. Je fait encore des cauchemars d'Hermès sillonant l'Olympe à rollers, avec sa grande tignasse, son short de gym et ses chaussettes montantes à rayures, écoutant du Donna Sumer sur son walkman.
Un cheval, personne ne peut -
Cours ! Il va te tuer !
Ils sont aussi très fort pour planter des cimeterres dans la poitrine de leurs ennemis.
-
Jason Grace a démoli cette phrase parfaitement bien tournée.
Tandis que nous cheminions à pas lourds vers les vagues, il s'est glissé vers moi et m'a dit doucement :
- Ce n'est pas vrai, tu sais. Le milieu d'une chaîne à la même résistance à la traction que tout le reste, du moment que la force est appliqué de façon égal sur tout les maillons.
J'ai soupiré.
- Tu compense pour ton cours de physique ou quoi ? Tu sais bien ce que je voulait dire !
- En fait, non. Pourquoi attaquer au milieu ?
- Parce que... Je sais pas ! Il ne s'y attendrons pas ?
En d'autre termes... "souffrir c'est vivre !" En ce qui me concerne, peu importe la douleur... Je ne cesserai jamais d'aimer, jusqu'à la mort !