Commentaires de livres faits par Yokohami
Extraits de livres par Yokohami
Commentaires de livres appréciés par Yokohami
Extraits de livres appréciés par Yokohami
Grâce à lui, j'ai pu comprendre la source de certains comportements qui me polluaient la vie et me faisaient souffrir. Les 5 blessures : Rejet, Abandon, humiliation, trahison et injustice ont été expliquées de manière claire et très rigoureuse. De plus, la reconnaissance chez soi de l'une ou l'autre blessure est facilité à la fois par une description physique, émotionnelle et comportementale. Ceci a été très utile et surtout au niveau des tableaux à la fin de chaque chapitre qui résument ce qui a été dit. Enfin, ce que j'ai beaucoup apprécié, c'est la description des comportements. Cela m'a notamment permis de comprendre certaines personnes de mon entourage et d'avoir pu, en quelques sortes, d'appréhender le pourquoi du comment de leurs comportements.
Néanmoins, il y a des "mais". Dans un premier temps, je n'ai pu m'empêcher de remarquer les nombreuses répétitions dans ce livre parfois allant jusqu'aux mots pour mots à la fin de chaque chapitre.
Ensuite, certains propos me paraissaient un peu poussés : je conçois le fait que le corps ait le don de refléter les tourments de l'âme mais de là à dire que ces souffrances sont LA cause première et unique de la forme du corps ou de la présence de maladies, cela est un peu tiré par les cheveux. Par exemple, être ronde veut forcément dire que tu as ressenti de l'humiliation étant plus jeune. Or, il est tout à fait probable que cette personne fut mince au début et que finalement, à cause de certains traitements, elle n'a pu que prendre du poids. Je suis un peu sceptique concernant ce déterminisme et cette liaison totalement indissociable entre le corps et l'âme.
Enfin, ce qui m'a un peu déçu c'est le fait que : d'une part, le livre ne donne pas forcément d'indication sur la manière de guérir nos blessures. D'autres parts, le livre rend presque impossible la guérison pour certaines personnes qui, selon l'auteure, doit forcément passer par les parents. En effet, ces derniers sont un pilier de la guérison : ils peuvent provoquer ces blessures en nous, les alimenter, les amplifier, etc... car eux-mêmes souffrent de ces dernières. Ce n'est qu'en leur parlant qu'on peut apprendre à être plus à l'aise avec nous-mêmes. Ainsi, d'après l'ouvrage, il faudrait parler et échanger avec ses parents pour être apte à la guérison... N'ayant pas de père présent, je ne peux aucunement guérir une blessure potentielle liée à son absence. Ça, c'est mon cas. D'autres personnes sont orphelines, d'autres ont perdu leurs parents avant même de pouvoir soigner ces blessures, d'autres ne peuvent tout simplement pas avoir de contacts avec leurs géniteurs, etc... Je trouve que ce livre reste assez tourné vers une guérison familiale et que, finalement, il ne donne pas aux personnes sans parents la possibilité d'être pleinement guéries... En tout cas, cela est mon avis.
Outre ces défauts, je tiens à dire que c'est un livre qui m'a appris à me rendre compte de mes difficultés et qui m'a quand même donné de l'espoir quant à l'atténuation de mon mal-être. Il est petit, facilement compréhensible et surtout abordable.
Néanmoins, je peux le dire franchement, cette lecture m'a laissé un arrière goût assez... âpre... Outre l'absurde et l'univers que j'ai trouvé intéressants, le reste m'a semblé... glauque, c'est le mot. Glauque et malsain. Nous passons d'une situation normale à une situation tout à fait inattendue qui pourrait bien plaire si elle n'était pas empreinte de malsanité. On pourrait dire que c'est le style de l'auteur et qu'il n'y a rien de choquant et pourtant, il y a bien une scène dont je fus ahurie.
Malgré tout, je peux quand même dire que ce livre reste intéressant pour la grande imagination de l'auteur et littéralement, l'absurdité de son univers. On peut facilement superposer certains éléments à notre réalité mais sous un prisme tout à fait loufoque et incongrue. De plus, cette incongruité permet de critiquer des éléments intéressants comme par exemple l'ordre social ou encore la déshumanisation des hommes au profit du travail.
Cela reste bien évidemment mon humble avis de lectrice !
Or, récemment, avec la sortie du nouveau film, mon envie de lire le préquel avait atteint son paroxysme. Je n'ai pu résister ! Et quelle joie ce fut de redécouvrir un univers aussi stimulant et surtout en suivant un POV tout à fait inédit : celui de Coriolanus Snow alias le président Snow (en plus jeune) de la série originelle. Oh la la !
J'ai beaucoup aimé ce livre que ce soit pour sa plume, son scénario, ses personnages et surtout son caractère atypique et mémorable. Mais avant tout, ce que j'ai apprécié, c'est le côté inattendu des situations, le suspens crée et l'angoisse engendrée.
Néanmoins, je ne dirais pas que c'est un livre qu'il faut lire avant la saga. J'ai vraiment l'impression qu'il a été écrit pour les fan de la série et non pas pour un lecteur qui découvre l'univers. Ici, cet ouvrage se présente comme un plaidoyer, une justification des actions du président Snow. Outre cela, on en apprend un peu plus sur l'origine des Hunger Games, sur la guerre qui a opposé les districts au Capitole, sur l'origine de la chanson du pendu, sur le nom de Katniss, etc... En général, en tant que fan, j'ai été satisfaite de l'apport d'informations.
Du côté des personnages, c'était bien aussi. Néanmoins, j'ai eu l'impression qu'ils n'avaient pas assez de définition dans leur caractère. Mais ce n'était pas bien méchant. Lucy Gray, un personnage très intéressant, Sejanus, un peu énervant selon moi (je ne l'aime pas trop), la Dr Gaul, une grande psychopathe avérée, et Tigris, un sucre de gentillesse. En ce qui concerne le personnage principal, c'était tout à fait passionnant de suivre ses dilemmes et ses questionnements moraux. Néanmoins, parfois, le switch d'un comportement à un autre était trop soudain et j'avais une vive impression qu'une partie du texte avait été retirée.
Dans tous les cas, j'ai apprécié ma lecture et je recommande ce livre pour comprendre certaines choses de la saga originelle.
Néanmoins, ce qui est nouveau pour moi dans ce livre, c'est Evangeline. C'est vraiment à partir de ce livre que j'ai commencé à l'apprécier pleinement. Ce n'est plus forcément la jeune fille naïve des premiers livres, au contraire, elle a conscience (à sa manière) des dangers qu'elle court mais reste tout de même optimiste et déterminée. De plus, on voit vraiment que son personnage a été plus amplement creusé. En tout cas, Evangeline est une crème ! Je l'aime beaucoup.
Enfin, comme nous l'a promis l'auteure, ce livre est à la fois déchirant, touchant, émouvant et magique ! Surtout si on prend en compte qu'on a enfin des POV de Jacks ! ENFIN ! Même s'il y en a vraiment pas assez à mon goût.
Le seul petit bémol c'est l'absence d'explications concernant l'univers. J'apprécie vraiment le travail de l'auteure, néanmoins, j'aurais bien voulu savoir quelques éléments :
Mais sinon, à lire, à relire et à redécouvrir cette histoire, surtout si on est fan de cette trilogie !
Enfin, c'est un très beau livre qui laisse entrevoir la dure situation des personnes qui ont été déportées dans des kolkhozes et qui, malgré tout, ont réussi à garder espoir ! C'est donc un livre que je recommande chaudement quand on a la force d'aborder un récit poignant et parfois très difficile à lire.
Malheureusement, j'ai aussi quelques réticences vis-à-vis de ce livre et surtout au niveau de certaines incohérences et facilités scénaristiques. On voit bien que l'auteure a plutôt travaillé sur le côté fantastique de l'univers et moins sur les intrigues de cour dont on peut déceler le dénouement assez aisément. Mais ce n'est pas bien méchant.
Quoi qu'il en soit, ce livre est assez captivant et plaisant à lire. Je le recommande chaudement !
Malgré tout, j'ai apprécié la mise en place progressive de l'angoisse. On sent vraiment que la mise en scène de l'horreur est peaufinée dans les détails, sans oublier le bon dosage de mystères et de non-dits pour laisser au lecteur l'occasion d'imaginer une réalité encore pire que ce qui est sous-entendu.
Je n'ai relevé aucune longueur, aucun moment où le récit a été ennuyeux. Je trouve que le tout a été très bien dosé et travaillé.
Je conseille vraiment ce livre !
Par exemple, l'auteure a su mieux doser l'utilisation des phrases à connotations poétiques pour mieux se concentrer sur ce qui se passe dans l'histoire. Bien que j'apprécie beaucoup cela, dans le premier tome, ce genre de phrase prévalaient parfois sur les événements et c'était un peu dérangeant....pour moi.
Dans tous les cas, ce qui m'a le plus marqué dans ce livre reste quand même cette poésie et l'emploi d'expressions peu communes comme "douce neige". C'est vraiment plaisant.
D'un autre côté, ce livre n'a malheureusement pas marqué mon esprit. Je pense qu'il est plutôt destiné à des adolescents plutôt qu'à de jeunes adultes.
Le scénario reste prévisible, les personnages peu développés. Nous avons même l'impression qu'ils se ressemblent tous bien que le récit veut faire croire le contraire. À part Altaïr, aucun personnage n'a su se distinguer des autres par une caractéristique spécifique : ils sont tous gentils, valeureux, déterminés, soudés, etc... et c'est tout.
Pour ce qui est des problèmes rencontrés dans le récit en lui même, c'est surtout en lien avec les blagues, surtout quand elles étaient dites dans un contexte PAS DU TOUT approprié. Par exemple, un personnage ne peut s'empêcher de faire une blague méchante sur la situation d'un autre personnage qui vient JUSTE de perdre un être cher sous ses yeux... j'aurais compris si des années se seraient écoulées, et encore, mais là, c'est trop pour moi malheureusement.
De plus, on dit dans le récit que la zumra est liée, que c'est une famille soudée et autre... bon, je pourrais contester cela en disant que dès qu'un des membres rencontre un problème, toute la zumra ne fait plus attention à lui et ignore son problème. Puis, quand cette personne a réussi à vaincre ses démons, ils reviennent comme si de rien n'était vers celle-ci...
Je n'ai également pas apprécié les changements radicaux des personnages ou encore leurs incohérences. Comme avec Lana par exemple. Rien ne prédisait le fait qu'elle était une personne espiègle, là, nous sommes pris au dépourvu en même temps que Zafira. C'était comme si en un claquement de doigt, elle avait changé de personnalité.
Ou encore dans le cas de Yasmine. L'auteure voulait montrer un personnage tourmenté mais c'était assez incohérent : un coup elle est en colère, un autre non, un coup elle accuse Zafira, un coup non.... ce n'est pas très clair...
Bon, je ne vais pas m'étendre sur les détails. J'ai apprécié le livre, mais sans plus. Je trouve qu'il y a beaucoup de facilités scénaristiques, d'éléments non approfondis et une intrigue un peu trop simpliste à mon goût.
Cela peut néanmoins être intéressant pour les débutants en Fantasy de commencer par ce livre.
À dire vrai, j’ai été très déçue. Je m’attendais aux différences entre la série et les livres, ce n’est pas le soucis. Ce qui m’a posé problème c’est le livre en lui même. Je ne dirais pas que je n’ai pas du tout apprécié. La plume de l’auteure est assez agréable, le rendu est fluide et le récit harmonieux dans sa continuité.
Les points négatifs, eux sont plus nombreux. Et c’est la longueur qui occupe la première place. En effet, j’aime énormément lire des livres portant sur ce genre de thèmes : 19e siècle, aristocratie, bals, etc… (Orgueil et Préjugés, Emma, Jane Eyre, Guerre et Paix, etc…) mais alors là, j’ai pataugé dans l’intrigue. C’était long, je sentais comme si l’histoire n’avançait pas alors même que des choses se passaient. Sans compter l’anachronisme des comportements, pensées, réactions, situations, etc…
De plus, les personnages ne m’ont pas franchement enchantée. Tous les hommes liés à la famille Bridgerton ou tous les autres jeunes hommes distingués et amis des Bridgerton sont musclés, athlétiques, intelligents, avec du charme et toujours, mais alors toujours, avec un caractère colérique et du type « protecteurs maladifs ». Les menaces, énervements, mécontentements sont criés à qui veut l’entendre, pour une broutille, le mode « terminator » est activé alors même que ces jeunes nobles doivent être des personnes distinguées et maîtres de leurs émotions, en tout cas dans le beau monde.
L’histoire, bon, elle est classique. Un parti cherchant à se marier et qui va être embarqué dans les stratagèmes hymniques de la haute société.
Bien qu’il était prometteur, ce livre était un peu « ennuyeux ». Aucuns des éléments présents dans l’ouvrage n’a pu capter mon intérêt.
Voilà, pas grand chose à dire d’autre malheureusement.
Selon moi, le plus notable dans ce livre, c'est le système de magie. Je trouve que c'est assez original et que ça change des pouvoirs "classiques" que nous retrouvons dans la Fantasy. De plus, j'ai beaucoup apprécié le fait que ce soit lié à la peinture et à l'art en général. Donc quelque chose d'assez atypique.
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Ce que j'ai adoré, c'est le caractère d'August. Ce n'est pas un garçon sûr de lui mais plutôt quelqu'un d'assez anxieux et mal dans sa peau. Pour moi, cela lui donne un certain charme tout en rehaussant son côté attachant. De plus, ses réactions, quelles qu'elles soient, sont vraiment mignonnes ! On a presque envie de lui tirer les joues comme le ferait mamie ! (pardon pour cette phrase haha).
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J'apprécie aussi le personnage de Myra qui est assez touchant, surtout à travers son amour pour sa soeur. Le fait qu'elle ne juge pas August malgré ses défauts et ne lui sort pas la phrase classique "il faut que tu surmontes ta peur en parlant devant tout le monde et tu verras que c'est assez simple", c'est un GROS point bonus pour elle. En réalité, elle l'accepte tel qu'il est, avec cette anxiété qui n'est pas considérée ici comme un fléau mais plutôt comme une partie de lui. (Parfois il faut savoir accepter le fait que certaines personnes sont comme ça et que tout le monde ne veut/peut pas devenir un orateur hors pair, comme une majorité le pense). De plus, Myra est une fille débrouillarde, intelligente, empathique et assez charmante. J'aime beaucoup son personnage.
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Dans un troisième temps, ce que j'ai aimé, c'est la plume de l'auteure, très légère et assez fluide.
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Enfin, ce que j'ai noté dans ce livre, c'est le fait que l'auteure décrit la condition des personnes malades sans rendre la chose "romantique". En effet, au lieu de faire une ellipse des éléments les moins attrayants de la maladie, elle, au contraire, le montre. Cela donne plus de consistance à la maladie tout en attisant l'attachement qu'on a pour la personne souffrante. Donc un bon point pour ce livre de ce côté-là.
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Néanmoins, je ne sais pas pourquoi, je n'ai pas pu pleinement apprécier ce récit. Il manquait quelque chose. Un ancrage de l'univers dans le récit ? Peut-être. Cela est surtout notable dans l'anachronisme de certaines composantes de l'univers. Je ne pourrais pas l'expliquer clairement mais c'est comme si certains éléments n'avaient pas leur place dans cet univers. Comme si nous avions un monde avec de la magie, des calèches, des robes, des bals, des nobles, etc... et que juste à côté de tout ça, nous avons un téléphone, un cabinet médical/hôpital très "21e siècle" ou bien encore une librairie moderne. Je pourrais même dire que le "21e siècle" se reflète dans les pensées des personnages et qu'ils sont eux-mêmes très en dehors de leur époque. Pour moi, c'est vraiment déroutant.
Ainsi, nous ne sentons pas cette immersion dans l'univers que ce soit par l'environnement ou les personnages. Or, c'est bien cela qui a VRAIMENT entaché ma lecture, bien que le livre soit quand même plaisant à lire.
L'univers est assez bien selon moi. Je ne dirais pas qu'il est vraiment très poussé ou très développé mais il y a quand même une base avec des créatures spécifiques du folklore oriental (bien que parfois, leurs origines, histoire ou autres ne soient pas expliqués), quelques explications sur le sultanat/la politique de ce monde, une magie classique, des opprimés et des profiteurs, etc... tous les éléments d'une Fantasy classique et basique mais sans beaucoup de complexité.
En ce qui concerne les personnages, bon, c'est autre chose. Selon moi, ils ne sont pas assez bien définis. Généralement, ce qui est intéressant de suivre, ce sont des personnages dont on ne comprend pas la personnalité mais qui arrivent tout de même à se démarquer des autres protagonistes et à être des individus à part entière, différents les uns des autres. Pour moi, c'est ce qui rend leurs interactions intéressantes. Ici, dès lors que le groupe est formé, on dirait plutôt un ensemble et non pas des individus distincts. Certes, il y a parfois des conflits entre eux et des différences dans leurs caractères, mais généralement, c'est comme si en quelques jours ils sont devenus les amis les plus proches du monde et même une famille alors qu'ils se détestaient presque tout au début (et pas pour des raisons du style "oh tu m'as vexé, je ne te parle plus" mais pour des raisons beaucoup plus graves). Et par conséquent, comme c'est devenu une "famille" et un ensemble à part entière, ils ont des réactions qui ne correspondent pas du tout à leur caractère et qui sont plutôt adaptées à la dynamique du groupe (un assassin qui a été éduqué comme tel se dit "tiens j'aime bien travailler en groupe" ou encore un personnage qui rejette l'amour mais qui sort à un autre personnage que "l'amour c'est bien", bon..... je n'ajouterai rien de plus).
L'autre point qui m'a dérangé, c'est l'incohérence et la facilité scenaristique de certains moments qui sont là pour faire avancer l'histoire plus rapidement. À certains moments je me disais même "Mais comment ne voient-ils pas ça ?"
Par exemple, au début, Zafira se cache car c'est une femme et qu'elle n'a d'autre choix que de se faire passer pour un homme pour ne pas se faire marier de force à quelqu'un et pouvoir ainsi continuer son rôle de Chasseur.
Je finis néanmoins en disant que ce livre reste tout de même intéressant et assez touchant, surtout les avant-propos de l'auteure au début.
Néanmoins, je ne conseille pas ce livre aux amateurs de Fantasy. Mais pour ceux qui débutent dans ce genre littéraire, pourquoi pas ? :)
Et à dire vrai, je suis un peu mitigée le concernant. Je ne dirais pas que j’ai adoré mais je ne dirais pas non plus que j’ai détesté. Néanmoins, certains éléments m’ont beaucoup plu alors que d’autres moins.
Alors déjà les points positifs.
Déjà l’originalité. Je ne vois pas souvent d’histoire avec un personnage qui a une différence FLAGRANTE au niveau du physique par rapport aux autres. Au moins, quand elle dit qu’elle est « différente » des autres, pour le coup c’est vraiment le cas. L’idée des rubans est atypique, j’ai beaucoup apprécié.
Une lecture qui a également était très addictive et qui m’a tenu en haleine à certains moments. J’ai terminé le livre en un rien de temps.
Enfin, c’est l’un des seuls livres qui m’a autant frustré, attristé et horrifié dans la catégorie fantasy. Ce n’est pas un ouvrage à prendre à la légère. Les TW ne sont pas la pour faire joli. Le monde de Gild est notablement cruel, principalement avec les femmes (mais les hommes n’y échappent pas non plus). Sans compter sur le fait que la cruauté et les violences y sont très détaillées. Alors, je met ce point dans les avantages car cela dévoile en quelques sortes l’envers du décors et une certaine réalité de ce qu’une partie des femmes subissent et dont nous n’avons même pas idée. Mais, c’est quelques choses de vraiment horrible. Donc à lire avec précaution.
Alors, les points négatifs maintenant.
C’est un livre où, pour être honnête, il ne se passe pas grand chose. Enfin, selon mon avis. J’entends bien que c’est le début de l’histoire et que si j’ai bien compris, le tome 2 serait plus intéressant. Néanmoins, il y avait beaucoup de longueur. J’ai l’impression que ce livre décrit plutôt les pensées d’Auren et son ressenti plutôt que d’étoffer son univers, son intrigue et ses personnages. Quand je le lisais, je n’avais pas l’impression d’avoir été ancrée au récit, mais de l’avoir plutôt vécu comme un rêve. Comme si le livre manquait en quelques sortes de profondeur.
Le deuxième point négatif, c’est la prévisibilité. L’intrigue, on la voit presque au 1/3 du livre alors qu’à la fin, on la voit pour les 2-3 prochains livres. Alors que niveau cruauté, violence, etc… c’est toujours plus original que le coup précédent… C’est un peu dommage d’avoir fait cet inversement.
Le troisième point négatif, ce sont les personnages. Ils m’ont parus bizarres. Durant ma lecture, je n’arrivais pas à définir le caractère et la personnalité des personnages….on pourrait se dire que c’est bien et que cela signifiait que ce sont des personnages complexes…malheureusement, pour moi, ce n’est pas top. Au lieu de la curiosité que j’ai l’habitude de ressentir quand je vois un personnage complexe, j’ai ressenti une incompréhension, un sentiment de brouillon. Par exemple, soit Auren est trop gentille, soit elle est méchante, soit elle est courageuse soit c’est l’inverse. Aussi, elle pouvait être à la fois naïve et ne plus l’être aux pages suivantes… bon… c’est comme si les personnages n’avaient pas assez d’essence propre, de personnalité qui les auraient définis tout en les rendant plus intéressants. J’espère que ce sera un peu mieux aux tomes suivants.
Dans tous les cas, je conseille toujours de lire le livre pour se faire son propre avis. Mais, je pense qu’au vu des commentaires négatifs, il ne faut pas s’attendre à une pépite livresque au risque d’être déçu. Il faut plutôt envisager cet ouvrage comme une lecture à découvrir (ne pas s’attendre à beaucoup de choses et commencer la lecture avec une certaine neutralité) et non pas comme quelque chose qui est forcément « géniale, extraordinaire, WHAOU » en se basant sur l’avis de quelqu’un d’autre, qui pour le coup aurait adoré le livre. C’est le seul conseil que je peux donner pour éviter la déception et apprécier ou même adorer la lecture du livre.
Je pense qu’on peut aisément comprendre que je n’ai pas aimé ce livre. Dans un premier temps, ce qui m’a le plus perturbé c’est vraiment cette vision manichéenne des choses. En effet, selon mes observations personnelles, tous ceux qui n’ont pas la même morale ou les mêmes pensées que les personnages principaux et essentiellement Bryce, eh bien ce sont forcément tous des raclures de premières sans moralité ni empathie. Nous avons alors d’un côté des personnages principaux jeunes, moraux, beaux, généreux, gentils, intelligents, empathiques et de l’autre, des ennemis dans la fleur de l’âge, autoritaires utilisant la liberté des autres, égoïstes, sans cœur ni morale…Bon alors, je soutiens à 100% le fait de ne pas se laisser faire par des personnes qui veulent empiéter sur la liberté des autres et je prône grandement le faire de faire COMPRENDRE à ces personnes que cela est problématique et que ce comportement est à revoir…mais ce livre… pardon de dire cela mais ça ressemble plus à une propagande des idéaux de notre société surtout à cause du fait que le livre nous dit juste « ceci est bien, point barre » sans élucider les raisons du pourquoi (en tous cas pour réellement faire comprendre une idée à quelqu’un, il ne suffit pas juste lui faire apprendre par cœur ce qui est bien ou ce qui est mal) . La cerise sur le gâteau c’est la haine que les personnes « bonnes » déversent sur les personnes « mauvaises ». Par exemple, pour le cas de Bryce avec son père, on voit clairement qu’elle le déteste voire le méprise au plus haut point. Or la haine qu’elle a pour lui est encouragée et cela est considéré comme « bien ». Loin de moi l’idée de minimiser ce qu’il lui a fait, je trouve que le livre prône vraiment cette haine envers les personnes qui n’ont pas la même morale et qui n’ont pas eu l’occasion de revoir les choses sous un autre angle. Le pire, c'est que quand Bryce déteste une personne, alors tous les autres, en voyant cette haine et sans connaître le personnage ou être amis avec Bryce, commencent à détester cette personne et à rire de ses malheurs....c'est horrible je trouve...
En conclusion, un peu de nuance dans le comportement et les pensées de chacun ne serait pas de refus…
Le deuxième point qui m’a vraiment énervé dans ce livre c’est le personnage de Bryce. Cela arrive rarement qu’un personnage m’exaspère autant …eh bien cela est arrivé avec elle. À chacune de ses actions ou décisions, elle m'a fait grincer des dents. Je ne vais pas spoiler l’intrigue mais je tiens juste à dire qu’elle ne prend pas du tout en considération l’avis des autres, elle passe même parfois dessus car elle considère que ce qu’elle pense, c’est ce que tout le monde doit penser. De plus, bien qu’elle n’aime pas les personnes qui abusent de leur pouvoir ou de leurs proches, elle le fait elle-même. Par exemple, dans le livre, à chaque fois qu’elle découvre de nouvelles choses sur Danika et le fait que celle-ci cherchait quelque chose, elle décide qu’elle se « devait » de découvrir la vérité sans regarder les conséquences que cela pourrait avoir sur ses proches. Les mêmes proches qui n’ont alors d’autres choix que de la suivre dans ses lubies car s’ils ne le font pas, ils savent que Bryce pourrait être blessée ou qu’eux-mêmes le seraient même sans qu’ils l’aident. Et je pense réellement que Bryce le sait et qu’elle en profite pour obtenir ce qu’elle veut. Pour moi, si tu méprise ce genre de comportement, tâches au moins d’essayer de ne pas le reproduire.
Pour finir, je trouve que le livre est très long ! C’est un peu étrange mais j’avais vraiment du mal à le finir… l’urban fantasy n’est vraiment pas pour moi… Fort heureusement, il y a des personnages comme Ruhn, Ithan ou l’agent Daybright qui m’ont motivé à finir de lire le livre. Sans compter l’intrigue de fin qui était assez intéressante. Mais mon avis reste catégorique, je n’ai malheureusement pas aimé le livre.
Au début, j’ai été un peu déroutée par le fait qu’on suive l’histoire à travers Suren/Wren. Mais, déroutée dans le bon sens. La fantasy est mon genre de prédilection et quand je lis, je tombe presque tout le temps sur des héroïnes principales qui ont un défaut mais qui est vite réglé et sans trop grande importance pour l’histoire (par exemple Jude qui est humaine mais qui le compense bien vite et n’y fait presque plus attention un moment). De plus, les héroïnes sont souvent assez jolies (selon notre vision des choses), intelligentes ou stratèges…alors qu’ici, Wren a des dents pointues, des cicatrices sur son visage, elle n’agit presque que par instinct et n’a quasiment pas d’éducation de Cour. Ce que je trouve rafraîchissant et attachant en un sens. Dans la deuxième partie du livre, on voit aussi qu’elle prend confiance et c’est vraiment intéressant de voir cette évolution. Oak, quant à lui est un vrai petit courtisan espiègle et intriguant. Je trouve que l’auteure arrive vraiment à créer des personnes qui se distinguent tous les uns des autres et cela rend les personnages plus vivants.
J’aime bien aussi l’association entre les deux protagonistes. Alors que la relation Jude-Cardan est assez piquante et turbulente, celle de Wren et Oak est assez douce, touchante et qui fait fondre mon petit cœur.
En ce qui concerne l’univers, j’ai été très contente de le revoir surtout que, selon moi, Holly Black l’a rendu un peu plus sombre. J’ai adoré !!!
Par contre, j’ai été un peu déçue par le fait que Jude et Cardan n’ont été que mentionnés dans ce livre et qu’ils n’apparaissent pas réellement dans l’histoire (j’aurais adoré voir l’image qu’ils renvoient à travers la vision de quelqu’un d’autre). Néanmoins, je pense qu’ils ne vont pas tarder à faire partie de l’histoire dans le tome 2.
Le scénario quant à lui, est assez classique mais intéressant tout de même. Un peu long par moment mais ce n’est pas bien méchant. Cela permet en tout cas de dynamiser les moments plus actifs.
Et la fin, oh la la ! Cela me donne encore plus envie de lire la suite !
Pour finir mon monologue, le seul défaut que je pourrais citer, c’est que le livre, selon moi, a un aspect un peu à la « épilogue » de la trilogie précédente. Bien que très intéressant, j’ai vraiment eu l’impression de lire ce que les lecteurs avaient envie de voir après les événements de « la reine sans royaume ». En tout cas, c’est mon ressenti personnel.
Dans tous les cas, très bonne lecture surtout pour les personnes ayant apprécié les tomes précédents. Je recommande ! :)
C’était très attendrissant. A lire après la sage du Peuple de l’Air pour comprendre, selon moi, un peu plus le personnage de Cardan.
L’univers, quant à lui, est à la fois féerique et un peu horrifique, avec cette magie un peu spéciale qu’Holly Black nous présente.
Enfin, je ne sais pas si c’est juste moi mais le livre renvoie essentiellement une atmosphère automnale et forestière. J’adore ça !
Franchement, une très bonne lecture à savourer absolument.
J’aime énormément les retournements de situations, les stratégies mises en place et le rôle de Jude dans tout ça ! C’est vraiment un personnage très intéressant et assez atypique. Son ambition, ses motivations égoïstes parfois, ses choix et ses actions sont captivants sans parler du personne de Cardan qui joue son propre rôle dans tout ça !
Enfin, la complexité des relations ne fait qu’embellir le tableau !
Donc, un bon petit livre à lire et à savourer ! :)
Néanmoins, je pensais retirer plus de plaisir de cette lecture. Pour moi, le gros point négatif c’est Bryce. L’autrice a tenté de la rendre forte, indépendante, intelligente, émotionnelle, sûre d’elle, etc… bien que cela fasse plaisir de voir un personnage féminin badass, je reste tout de même sceptique pour la représentation que l’auteure en fait. TOUT le livre a pour but de montrer que Bryce est un personnage EXTRÊMEMENT puissant
C’est beaucoup trop. Je comprend que Bryce doit être forte, mais c’est trop caricatural pour moi. Elle n’accepte l’aide de personne, et surtout si ça vient d’un personnage masculin. Je dirais même qu’elle a presque de la haine pour les personnages masculins au vu de ses répliques. Quand un proche masculin lui fait une « crasse » elle ne lui pardonne quasiment pas alors que si c’est elle qui fait un truc, elle se plaint qu’on la laisse.
[spoiler] par exemple, quand Danika est morte, elle se plaint que Fury l’ait laissé tombé et que ça l’avait blessé. Pourtant, elle-même ne répondait pas à Ithan, alors même qu’il pleurait la mort de son frère et qu’il avait besoin d’elle
Un autre point, c’est que je ne me suis attachée à aucun personnage et c’est dommage. Aucun ne s’est assez distingué.
Je voudrais souligner aussi que l’intrigue est un peu lente, j’avais l’impression de lire un journal avec quelqu’un qui décrit sa vie quotidienne de salarié. Bon…. Ce n’est peut-être juste pas un genre pour moi parce que le livre, en lui-même, est sans doute intéressant pour les amateurs de urban fantasy, ce qui n’est pas mon cas.
Bon je râle je râle mais je tiens quand même à dire que, parfois, il y a des scènes assez émouvantes et étonnantes. Rien que pour celles-ci, j’ai été contente de lire ce livre.
Là aussi c'est mon avis et mes observations personnelles, mais j'ai beaucoup accroché aux petits renvois à l'asexualité et à l'aromantisme, ou en tout cas à quelque chose qui peut potentiellement y ressembler. (Encore une fois, mes observations personnelles)
Je ne dirais pas que c'était une découverte qui a révolutionné ma vie mais c'était très plaisant à lire.
J'ai adoré le concept des grimoires "vivants" et de l'attribution d'une personnalité à chacun d'eux. Ça ajoute vraiment un grain de fraîcheur à mes lectures.
La plume de l'auteure est additive et immersive. Nous avons véritablement l'impression de plonger dans l'histoire. C'est vraiment un bon point pour ce livre.
Les seuls éléments qui ne m'ont pas permis d'apprécier pleinement le livre c'est le fait que l'intrigue est assez classique et linéaire alors que le suspens, lui, n'est pas assez présent à mon goût. On devine presque tout de suite les événements qui vont suivre et les mystères qui sont censés être des secrets. C'est un peu dommage.
Mais j'ai tout de même aimé ce livre et ai passé un bon moment en sa compagnie.
Je ne dirais pas que c'est un livre qu'on pourrait qualifier de "grande littérature" (ne sachant pas comment le définir, je vous prie de me pardonner le terme, ne le prenez pas au premier degré), mais il a une petite étincelle qui fait vraiment penser à un conte de fée avec sa magie, ses prophéties, ses malédictions, etc... Sauf qu'on oublie complètement l'intrigue classique avec un amour véritable, le seul, l'unique... non, ici, il est tranchant, avec des épines mais si beau à lire, surtout que la plume de l'auteure, pour moi en tout cas, est assez poétique.
C'est fou comment l'auteure arrive aussi à jouer sur les sentiments et les retournements de situations ! Le scénario, pourtant simple au départ, s'étoffe de plus en plus en détails et en subtilités ce qui le distingue d'un conte "classique" et le place dans la catégorie du roman. (bon, c'est logique ça, j'avoue)
Le personnage de Jacks, lui, est toujours aussi complexe et même plus que dans le premier livre. C'est à la fois frustrant et intriguant de suivre ses réactions du point de vue d'Évangeline, d'autant plus que cela nous laisse complètement dans le flou concernant les sentiments véritables de l'immortel.
Mais alors le cliffhanger de fin... que dire à part que ça déstabilise complètement ! Je suis même frustrée que les deux derniers livres de la trilogie n'ont pas été publiés en même temps !!!! (bien évidement je rigole............ou pas) Pourquoi l'auteure nous fait autant languir, c'est horrible ! Et c'est donc avec beaucoup d'impatience que je vais attendre la sortie du 3e livre (T-T). Ça va être dur...
Dans tous les cas, je dirais que c'est un livre vers lequel on se tournerait plutôt pour se détendre et pour profiter de la légèreté de la lecture en savourant son petit thé et ses petites viennoiseries.(c'est important, croyez-moi, sinon vous allez saliver à la mention de la nourriture que l'auteure nous présente)
[spoiler] Surtout quand les deux protagonistes se retrouvent dans l'arbre avec la taverne qui lui est reliée
Le pire pour sa fatalité, le meilleur pour sa liberté intellectuelle. Tout en paradoxe et en questions, c'est un livre qui fait avant tout réfléchir sur le lien entre l'art et la vie, le mal et son importance dans l'appétit des sens et celui de la beauté.
Mais en même temps que les questionnements, arrive l'angoisse. Et effectivement, c'est l'un des livres les plus angoissants et fatalistes que je n'aie jamais lus. Nous connaissons déjà les débauches de Dorian et leur décadence au fur et à mesure du roman, mais nous nous demandons vraiment quelle sera la limite de notre plongée dans les méandres des péchés et de la sinistre psychologie du monde de Dorian Grey. D'autant plus que celui-ci ne peut pas échapper à son destin à l'instar du héros tragique.
C'est extrêmement fascinant d'observer l'évolution du personnage principal en compagnie de son portrait, c'est à la fois très originale et symbolique. En réalité, le livre entier est empreint de symbolisme et de réflexions. Quel est le rôle du portrait dans tout ça ? Le lien entre les deux Dorian ? Le sous-entendu de fin ?
Tant de questions et d'interprétations possibles.
Ce qui est également intéressant à noter, c'est à la fois la répulsion et l'attraction que peut exercer un livre sur son lecteur. C'est vraiment très étrange...J'aime beaucoup ce roman tout en le détestant profondément.
Ainsi, Oscar Wilde, ce Prince du Paradoxe, dont l'expression lui a été reprise, arrive à susciter, même dans le ressenti du lecteur, des émotions harmonieusement adverses dans leur paradoxe.
Un livre à la fois beau et terrible.
Ce que je trouve également fascinant, c’est le fait que l’auteure utilise une omission volontaire de certains faits pour créer la surprise dans les chapitres suivants. Normalement, dans un livre, c’est le lecteur qui est omniscient et le personnage qui a tout à découvrir, mais ici, c’est le lecteur qui est aveugle et le personnage omniscient.
L’intrigue est très intéressante également. Dans ce tome, on découvre des éléments qui étaient manquants dans les autres livres et qui expliquent une bonne partie de ce qui se passe. Cela est très bien amené et permet notamment de donner de la profondeur aux actions et une explication aux choix des personnages.
Le seul point négatif que j’ai pu relever mais qui ne dérangerait sans doute pas une partie des lecteurs, c’est l’approfondissement de la culture orientale et des arts de la cour. Bien évidemment, c’est de la fantasy, on ne s’attend pas à avoir des règles aristocratiques, des règles générales liées au monde oriental et à sa hiérarchisation d’antan ou autre mais je trouve qu’avec des petites anecdotes historiques par-ci par-là sur ces thèmes précisément auraient pu sublimer encore plus le livre et nous permettre par exemple de comprendre l’importance d’un emir, d’un noble ou des couleurs à la cour, surtout que les colorations des vêtements y sont très bien décrites. (Cela aurait été très intéressant d'autant plus que l'auteure avait pour vocation de devenir une historienne spécialisée de l'histoire du Moyen-Orient)
Bien évidemment, j’en demande beaucoup trop alors que cette saga est déjà quelque chose d’extraordinaire ! Franchement, si on veut découvrir des personnages fascinants, une intrigue très bien développée et conduite au fil du livre et un monde lié au folklore oriental, alors ce livre est pile ce qu’il faut !
Ce que j’ai également adoré c’est l’alternance des points de vue permettant de suivre les actions des personnages qui, à la fin, s’entrelacent pour qu’on obtienne finalement le déroulement des événements avec différents points de vue, ce qui dynamise le récit et le rend réellement vivant.
L’histoire est également très bien ficelée avec ses rebondissements, ses temps de pauses et ses moments émotionnels bien que l'action se concentre plus vers la fin du livre.
Enfin, c’est l’un des rares livres qui m’a fait ressentir une aussi grande palette d’émotions. Je suis effectivement passée du rire aux larmes, de la colère à la pitié, de la frustration à la satisfaction et j’en passe.
C’est vraiment un livre que je ne me lasserai pas de lire et un univers auquel je ne me lasserai pas de rêver !
Tout d'abord, je tenais à dire que j'ai bien aimé le croisement avec le monde d'ACOTAR, c'était très déconcertant. De plus, Bryce, LE personnage par excellence qui me fait grincer des dents, je l'ai trouvé bizarrement sympathique dans ce monde. Il n'y avait pas d'arrogance mal placée, pas de caractère de cochon et pas de volonté exagérée de prouver que c'était une femme "alpha".
C'était bien.... jusqu'à ce qu'elle retourne dans son monde. Et, malheureusement, à partir de ce moment-là, j'ai commencé à décrocher. En fait, c'est ce retour incessant vers le féminisme, vers le concept de femme plus forte que l'homme, vers les méchants monarques, vers le patriarcat... La dose a été létale dans ce livre. Je suis d'accord avec ces concepts et pourtant, ce livre (selon moi) a réussi à rendre ces idées clichées. En effet, dans ce dernier, nous avons des femmes toutes puissantes, fortes, courageuses, etc... et des hommes, à l'inverse, "supporters". Ce n'est pas le concept qui me dérange, c'est sa mise ne place. À quel moment tu dis "Ah mais c'est une femme forte, elle a pas besoin d'aide" et ça, alors même que tu vois la personne aimée se battre toute seule contre 2 adversaires (et qu'elle est potentiellement en difficulté). Et malheureusement, toute cette incohérence s'incarne dans le personnage de Bryce. Par exemple, alors même qu'elle critique la condescendance des hommes, le fait de sous-estimer les femmes, etc... c'est la première à ne pas partager ses plans, à éviter de travailler en équipe, à éluder les questions des autres, etc... Et le plus drôle dans tout ça, c'est qu'elle le fait dans des situations de vie ou de mort. Pour moi, c'est le comportement précis du mâle "alpha" et macho qui prend des décisions sans le consentement des autres.
Ainsi, pour moi, ce livre représente un enchevêtrement de clichés et je n'ai malheureusement pas entièrement apprécié ma lecture. Si je voulais avoir une lecture spécifique sur le féminisme et pour le coup, bien construite, j'aurais pris un livre sur l'égalité des sexes.
Enfin, ce qui me dérange au plus au point c'est l'hypocrisie de Bryce. En effet, [spoiler]celle-ci abolit les familles royales des fae et dit que c'est pour un monde plus juste et pour une "démocratie". Puis, elle affirme qu'elle réquisitionne la ville pour accueillir les réfugiés.... et que les domaines du roi fae vont appartenir au gouvernement... Sans oublier d'ajouter que c'est leur représentante au Sénat...dans une démarche tout à fait démocratique bien sûr... Et qui est en charge du gouvernement ? Je vous le donne en milles, c'est Bryce et ses amis... Alors, dans ce cas-là, c'est une oligarchie et non pas une démocratie...
Mais, ne voulant pas entièrement faire ma mauvaise langue, la fin était satisfaisante. Les combats étaient intéressants aussi.
Je tiens à noter que cela reste mon avis et qu'il n'implique que moi.