Commentaires de livres faits par YoruHoshizora
Extraits de livres par YoruHoshizora
Commentaires de livres appréciés par YoruHoshizora
Extraits de livres appréciés par YoruHoshizora
je ressentais aujourd’hui une véritable haine.
jeune homme entra et elle se referma. Je ne compris pas tout de suite ce qui se passait, ce qui allait m’arriver chaque nuit jusqu’à que l’on vienne me libérer.
Je fus arrachée de ses bras par ma mère qui me gifla pour la première fois de ma vie, me traînant vers notre cabine. Mon père resta aux côtés de Tessa. Au loin, je l’entendais hurler. Que lui faisait-il ? Je voulais défendre cette femme que j’aimais, me
débattant pour tenter de fuir la poigne brutale de ma mère, lorsque mon père surgit. Je ne lui avais jamais vu un regard aussi mauvais.
Il y avait dans ses yeux une sorte de haine effrayante et angoissante.
oubliée. Je fondis en larmes dans les bras de cette inconnue, mon
ange-gardien, ma sauveuse, mon héroïne. Elle me consola avec
tendresse, observant mon corps meurtri de coups. Une lueur de
rage passa dans ses yeux et je vis des larmes couler sur ses joues
rougies.
Seulement voilà, mon esprit se trouvait si ancré dans le fait qu’une femme doit épouser un homme que je ne cessais de me sentir honteuse d’explorer de telles idées dans ma tête de jeune fille.
qu'Ornela s'apprêtait à fermer la taverne, la porte s'ouvrit
brusquement. La douce odeur des champs de f leurs
embauma soudainement les lieux.
Elle la vit s'asseoir à une table près de la fenêtre,
pensive et rêveuse, ses cheveux tombant en bataille sur son
visage, faisant ressortir de sublimes yeux bleus. Un sourire
s'esquissant sur ses lèvres dévoilait de belles pommettes
rougies par le froid. Elle portait une tunique blanche
cousue de fils dorés mettant en valeur ses formes saillantes.
La sortant de sa rêverie, la jeune femme lui fit signe et
commanda une panière de fruits qu'Ornela prépara, l'esprit
légèrement ailleurs.
Se dirigeant rapidement vers la table, elle se prit
les pieds dans un seau, faisant tomber à terre les fruits
juteux. Amusée, la jeune femme se baissa pour l'aider, lui
esquissant un ravissant sourire.
– Sachez, mademoiselle, que l’homosexualité est contre nature, ce n’est pas une bonne chose. Vous êtes bel et bien malade et je suis là pour vous aider à guérir.
– C’est vous qui êtes malade ! L’homosexualité n’a rien de contre nature, je suis très fière de ce que je suis et je le revendique haut et fort !
– Mon Dieu, c’est pire que ce que pensaient votre oncle et votre tante... Je vais avoir beaucoup de travail avec vous.