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– Alors, on y va ? me demande Dean.
– Euh, où ça ? fais-je, troublée.
– Eh bien, là-haut ! Tu disais qu’il y avait les bureaux…
– Ah ! Bien sûr. Oui, mais… je ne sais pas si on peut et puis…
– Qui le saura ? me lance-t-il, avec un clin d’œil.
Son clin d’œil déclenche immédiatement des fourmillements au creux de mon ventre. À moins que ce soit la perspective de nous retrouver seuls, dans des bureaux vides…
Soudain, je réalise que seuls, nous le sommes déjà. Par la porte que nous venons de passer, nous parvient le brouhaha lointain de la réception, mais dans ce hall à l’écart du reste, personne ne peut nous entendre et encore moins nous voir.
Sa main glisse lentement de mon avant-bras jusqu’à mon poignet. Je reste immobile, le souffle court, mes yeux plongent dans les siens. Sa bouche sensuelle ne sourit plus. Lui aussi semble en proie à un trouble incontrôlable.
Comme il y a sept ans, sept interminables années, ses doigts se glissent entre les miens. Sa main épouse la mienne.
– Viens, murmure-t-il, avant de m’entraîner dans l’escalier.
Je m’engage d’abord à sa suite, mais une fois le pied posé sur la première marche, je comprends qu’une fois là-haut, dans l’obscurité certaine des bureaux encore inoccupés, je risque de perdre tout contrôle de la situation.
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