Commentaires de livres faits par Ysandir
Extraits de livres par Ysandir
Commentaires de livres appréciés par Ysandir
Extraits de livres appréciés par Ysandir
"Ne sois pas désolée". Il y avait un côté inégal à ses mots qui la surpris. "Jocelyne ne veut pas que tu deviennes comme moi. Je ne lui en veux pas pour ça".
"Jace" dit-elle étonnée par l'amertume contenue dans sa voix "est-ce que ça va ?"
Au lieu de lui répondre il l'embrassa en la tirant fort vers lui. Il pressa son corps vers le sien contre le mur, le métal froid du miroir contre son dos, ses mains encerclant sa taille. Elle avait toujours aimé sa façon de la tenir; prudente mais pas trop douce. Tellement peu qu'elle ne savait pas si arrivait mieux à se contrôler qu'elle.
Ils ne pouvaient pas contrôler ce qu'ils ressentaient l'un pour l'autre et elle aimait ça, elle aimait sentir son coeur battre contre le sien, elle aimait la façon dont il murmurait contre sa bouche quand elle lui rendit son baiser.
Il passa devant elle avant qu'elle ne puisse dire quelque chose et tira la porte de l'ascenseur pour l'ouvrir. "Je t'aime Clary" lui dit-il sans la regarder. Il regardait dans l'église, la lumière dorée des rangées de bougies reflétée dans ses yeux. "Plus que jamais" Il s'interrompit "Mon Dieu, sûrement plus que je ne le devrais. Mais tu le sais déjà, n'est-ce pas ?"
Elle sorti de l'ascenseur et se tourna vers lui. Il y avait des milliers de choses qu'elle voulait lui dire mais il ne la regardait déjà plus, appuyant sur le bouton qui remonterait l'ascenseur vers les étages de l'Institut. Elle commença à protester mais l'ascenseur était déjà en mouvement, ses portes se refermant pour remonter.
Elles se fermèrent avec un clic et elle les regarda un moment; l'Ange était peint sur leur surface, ailes déployées, yeux au ciel. Leur Ange était peint sur tout.
Quand elle parla sa voix résonna durement dans la salle vide.
"Je t'aime aussi" dit-elle
Source "Dans ma petite Bulle"
Clary : "que voulez-vous dire ?"
"La marque de la Mort est sur ce jeune homme"
"la Mort?" dit Jace. Sa voix était modérée, prudente, mais pas apeurée. "vous vous voulez dire que je vais mourir ?"
"Nous voulons dire que vous "étiez" mort. Et maintenant vous vivez. La balance entre la vie et la mort est délicate, jeune Chasseur d'Ombre. Et vous l'avez contrariée.
Et désagréablement insondable. Les yeux de Patch étaient deux sphères opaques. Ils absorbaient tout, sans rien trahir. D'ailleurs, je ne voulais pas vraiment en savoir davantage sur son compte, ce que j'avais pu voir me suffisait largement.
Ou plutôt... si. A vrai dire, ce que j'avais vu me plaisait beaucoup. Ses bras sveltes, longs et musclés, les épaules larges, mais décontractées, et ce sourire... amusé et enjôleur. J'essayais sans succès de me convaincre, d'ignorer ce qui devenait peu à peu irrésistible.
" Clary sortit en trombe, terrifiée à l'idée que Jace ait disparu tel un fantôme dans les ténèbres de la ruelle.
Elle le trouva adossé à un mur. Il venait de sortir un objet de sa poche et appuyait sur des boutons. Il leva des yeux surpris en l'entendant refermer la porte du café derrière elle.
Dans la lumière déclinante du soir, ses cheveux avaient des reflets cuivrés.
Les poèmes de ton ami sont minables.
Clary le dévisagea, prise de court:
Quoi ?
J'ai dit : Ses poèmes sont minables. On dirait qu'il a avalé un dictionnaire avant de vomir des mots au hasard.
Je me fiche de ses poèmes ! Répondit Clary avec colère. Je veux savoir pourquoi tu me suis.
Qui a dit que je te suivais ?
Et, en plus, tu nous écoutais. Est-ce que tu veux bien m'expliquer ce qui se passe, ou dois-je appeler la police ?
Pou leur dire quoi ? Demanda Jace avec mépris. Que des gens invisibles te persécutent ? Crois-moi, petite fille,la police n'ira pas coffrer quelqu'un qu'elle ne peut pas voir.
Je t'ai déjà dit de ne pas m'appeler petite fille. Moi, c'est Clary.
Je sais. Joli nom. Du latin Clara, claire, pure ! Tu connais le latin ?
Non, et je ne comprends rien à ce que tu me racontes.
Tu as beaucoup à apprendre, décréta Jace avec une lueur de mépris dans le regard. Tu n'as pas l'air différente des autres Terrestres, et pourtant tu peux me voir. C'est un mystère.
C'est quoi une Terrestre ?
Quelqu'un qui appartient au monde des humains. Quelqu'un comme toi.
Sa voix ne trahissait aucune agressivité. Il ne paraissait pas se soucier qu'elle le croie.
Tu t'imagines que tu es supérieur. C'est pour ça que tu t'es moqué de nous.
J'ai ri parce que les déclarations d'amour m'amusent beaucoup, surtout quand le sentiment n'est pas partagé. Et parce que ton Simon et le plus banal des Terrestres que j'ai rencontré."
Source "Dans Ma Petite Bulle"