Qu'est ce que j'ai dis la première fois que je l'ai vue dans cette tenue? Qu'on aurait pu le confondre avec un lustre, je crois.

- C'est ça, ricanne Celeste. Laisse Kriss s'approcher de ton visage avec des ciseaux, America. Excellente idée.

http://37.media.tumblr.com/e84e5ee23c3d448ae6cb5c51b567ce4a/tumblr_mkuldeb8EU1qhy6c9o1_500.gif

- Je sors d'une réunion avec des Médicus de Tchétchénie, s'enflamma Alistair. Il faut absolument que je vous raconte, on ça organiser une véritable révolution !
Son regard s'arrêta sur le monceau de tissus de l'autre côté de la table. Il fonça les sourcils.
-Tiens, à propos de révolution, on ne l'a pas décapitée, Marie-Antoinette ? Oh, Anna-Maria, c'est vous ...

Pages 92.

- Ce qui luit n'est jamais bon.
- C'est faut, ai-je dit en glissant ma main dans la sienne. Beaucoup de choses sympathiques luisent. Les vers luisant, les autocollants fluorescents...

Archer s'est avancé pour descendre. Je l'ai arrêté.
- Moi d'bord. Autrement, tu regarderas sous ma jupe et ça te distraira.

- On a essayé de se tuer l'un l'autre, on a combattu des goules, et échangé de nombreux baisers. Dans certaines cultures, on serait considérés comme mari et femme, j'en suis sûr.

- Ne fais pas cette tête, Mercer. Toi, moi et le cellier. Qu'est-ce qui pourrait mal tourner?

-Je ne suis pas mort. C'est promis.

(page 103 Archer)

Je ne comprends que couic.

Ex hoc momento pendet oeternitas
(De ce moment dépend l'éternité)

_ Si tu veux, tu peux aussi tartiner ton chemisier avec mon assiette, ajouta Leslie.

_ Oui, c'est Gwendolyn, confirma Paul. Et le type qui se cramponne à elle comme à son nounours préféré, c'est mon neveu-cousin... ou je sais comment on appelle ça. Il s'en-tête malheureusement à vouloir partir.

_ Ce sont tes copines, là-haut? Je crois qu'il y en a une qui se sent mal.
Oh mon Dieu !
_ C'est Cynthia Dale, dis-je sans me retourner. Elle souffre d'un taux d'oestrogènes trop élevé. Si ça t'intéresse, je peux vous mettre en contact.

Vous qui écarts de l'enfance
Prenez ceux du tempérament,
Reine de France en apparence,
Vous l'êtes plus réellement
Des ministres de la toilette,
Des comédiens, des histrions;
Et en bravant en tout l'étiquette,
Des filles vous avez le ton.

Car même si, au-delà des frontières du Temps et de l'Espace,
Le flot m'emporte bien loin,
J'espère voir mon Pilote face à face
Quand j'aurai franchi la barre.

- Ton pieu m'a l'air un peu austère ces temps-ci, Drea. C'est la sécheresse?
- J'aime mieux ma sécheresse que ta réputation ! Toi, c'est carrément la mousson.

[...] Et en plus, comment cette personne saurait-elle quel est mon lit ?
- J'en sais rien, Lucy, dit Amber en regardant ma table de nuit. Si le cristal et le bol d'herbes séchées ne lui ont pas mis la puce à l'oreille, c'est peut être l'autel de bougies, ou alors ces petits cônes bizarres, ou cette espèce de bec Bunsen que tu as là.
- Les cônes, c'est de l'encens. Et ça, c'est un brûleur en terre cuite pour les allumer.
- Totalement indispensable.
- Bon, d'accord, peut-être que ce n'est pas très dur de deviner quel est mon lit.

- On devrait peut-être scanner une photo de la pizza de la cantine, propose Amber. Pour que les autres jeunes voient ce qu'on mange ici, quoi.
A ces mots, Emma se mouche violemment, comme si cette proposition l'enthousiasmait particulièrement.
- Tu plaisantes ? demande Cory. Je te rappelle qu'on cherche à attirer du monde.
- Bon alors, si on scannait une photo de mes fesses ? rétorque Amber.
- Je répète. On cherche à attirer du monde, insiste Cory.

- Et alors, vous l'avez expliqué comment?
- Excuse n° 105 pour devoir non rendu.
- C'est-à-dire?
- Mégacrise d'hémorroïdes.
- Oh, mon Dieu ! Dis-moi que tu déconnes.
- Je déconne pas, répond Amber.

- Je ne fais confiance à personne.
- Même pas à Chad ?
- Laisse-le en dehors de tout ça.
- Je peux pas, dit-il en se mordant la lèvre et en regardant les miennes.
- Pourquoi ?
- Parce que je peux pas.
Il se détourne, me laissant sur ma faim.
Je suis tentée de lui reposer la question, mais je n'en fais rien. Peut être parce que, simplement, je ne suis pas prête à savoir... peut être parce que je le sais déjà.

Sa lèvre effleura mon oreille.
- A quoi tu penses?
Je fermai brièvement les paupières et m'imprégnai de l'atmosphère.
A cette tiédeur qui m'envahit. A l'impression que chaque millimètre de ma peau s'anime, vibre et s'emballe quand je suis près de toi.
Un sourire irrésistible se dessina sur ses lèvres.
-Hmmm.
Les joues en feu, je détournai le regard, cherchant à cacher mon embarras derrière de l'agacement
- Comment ça, "hmmm" ? Ça t'arrive d'employer des mots de plus de deux syllabes, ou ton vocabulaire est véritablement aussi limité ? Ça fait presque ... primaire.
- Primaire ? s'esclaffa-t-il.
- Tu es infernal !
- Moi Jev, Toi Nora.
_ Arrête ! grondai-je, manquant malgré moi d'éclater de rire.
- Puisqu'on reste au stade primaire, tu sens bon.
Il se rapprocha et j'eus brusquement conscience de sa taille, de sa poitrine qui se soulevait à intervalles réguliers, de la sensation brûlante de sa peau contre la mienne, comme une décharge électrique qui me procura un frisson de plaisir.
- Ça s'appelle prendre une douche, répondis-je du tac au tac, avant de m'interrompre.
Mes souvenir étaient en effervescence. Prise au dépourvu j'étais en proie à une étrange et puissante impression de déjà-vu.
- Tu sais : savon, shampooing, eau chaude, ajoutai-je distraitement.
- Toute nue. Oui, je connais le principe, souffla Jev, tandis qu'une expression indéfinissable traversait son regard.
A court d'arguments, je tentai d'alléger l'atmosphère par un éclat de rire.
- Est-ce que tu flirterais avec moi, par hasard?
- Qu'est-ce qui te fait dire ça?
- Je ne te connais pas suffisamment pour en être certaine, répondis-je d-une voix qui se voulait détachée.
- Alors il va falloir remédier à cela.
Doutant toujours de ses intentions, je m'éclaircis la gorge. Ce petit jeu pouvait continuer longtemps.
- Donc, pour mieux séduire les filles, tu les embarques dans des courses-poursuites?
- Non, je tente plutôt ça.
Il me fit basculer en arrière puis me redressa lentement, jusqu'à ce que mon corps soit tout contre le sien. Dans ses bras, je me sentais fondre et j'abaissai ma garde tandis qu'il m'entraînait dans cette cadence langoureuse. Sou ses vêtements, je devinais les muscles contractés. Sans jamais me lâcher, il me guidait, me menait là où le voulait.
J'avais les jambes en coton, mais ce n'était pas dû à la danse. Lorsque mon souffle se fit erratique, je sus que je m'aventurai sur un terrain miné. Sa jambe frôla la mienne. Si près de lui, au contact de sa peau, nos regards se croisaient dans le noir et mes sensations, cette douceur enivrante, devenaient grisantes. Soudain perturbée par cette euphorie, je me dégageai lentement.
- Je... je n'ai pas la silhouette adéquate, prétextai-je en désignant du menton une jeune femme pulpeuse qui se déhanchait près de moi. Pas de formes.
- Tu me demandes mon avis, rétorqua Jev en soutenant mon regard.
- Celle-là, je l'ai bien cherchée, murmurai-je en rougissant.

_ Tu es plutôt séduisant dans un peignoir, le taquina-t-elle.
_ C'est une tenue d'exécution.
_ Si tu le dis.
Au lieu de lui faire payer sa moquerie, il l'attira contre lui et chercha ses lèvres. Ils s'embrassèrent longuement.
_ Il y a des filles qui rêvent d'un beau prince sur un cheval blanc, soupira-t-elle. Moi, je n'ai rien trouvé de mieux qu'une grenouille samouraï.

-Je croyais que tu avais un centre de gravité !?
-Mais moi aussi! Qu'est ce que je fais?
-Pense à des trucs lourds!
-Et si ça marche pas?
-On t'achètera une ancre!

C'est fini, conclut Bonnie en silence, se sentant elle-même happée au niveau des genoux. On va mourir.
_Sans aucun doute : c'est le problème avec les humains ! Mais ton heure n'a pas encore sonné, dit une voix derrière elle.

Nos regards se croisent et je ne sais pas trop ce qui me prend, si c'est sa manière de crisper ses sourcils comme pour me supplier de le comprendre, ou la position de ses lèvres, qui ne demandent qu'à être embrassées, ou simplement un afflux de bonnes hormones bien saines et toutes neuves made in USA, mais soudain je suis sur lui. Mes mains, ma bouche, mes lèvres, mon coeur. Nous nous embrassons, d'un long baiser doux pulpeux, un baiser qui donne envie de passer tout l'hiver sous les couvetures au coin du feu.