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─ Ah bon. Puis-je alors voir ce mandat ? dit Jonathan en conservant son calme.

─ Je regrette, mais ça ne vous concerne pas, dit-elle en faisant signe à l’un de ses hommes. Emmenez-la au poste et raccompagnez monsieur Thomas à la porte des mages, sur-le-champ.

La remarque de la dame l’avait piqué au vif, mais Jonathan évita d’en prendre ombrage et répliqua le plus placidement qu’il lui était possible de faire.

─ Je suis et je tiens à rester avec elle aussi longtemps que je pourrai avoir des explications plausibles et officielles.

L’inspectrice Porter s’approcha de Jonathan en souriant malicieusement. Elle était tellement près de lui, qu’elle devait lever son menton pour le regarder droit dans les yeux.

─ Écoutez-moi bien, monsieur Thomas, je ne le répéterai pas deux fois. Ici, vous n’êtes pas à Dagmar, vous êtes chez nous. Donc, vous devez suivre les règlements de notre monde, c’est la loi. Si je vous dis de partir, alors, vous devez quitter, suis-je assez clair ?

En disant ses dernières paroles, quatre sorciers entourèrent le jeune Maître Drakar en pointant leur baguette sur sa poitrine.

─ Jonathan ! s’exclama Zarya en essayant de s’approcher de lui, mais deux hommes la retint par le bras.

─ Je vous conseille vivement de ne pas la toucher ! somma-t-il en élevant le ton d’un cran.

L’un des sorciers leva sa baguette et l’enfonça dans la gorge du Maître Drakar.

─ Fais-moi plaisir, jeune homme, cracha l’un des sorciers du bateau, fâche-toi !

Jonathan ne fit rien. Son instinct lui dictait de cesser instantanément toute provocation.

─ Allez-y, emmenez-le à la porte des mages, ordonna l’inspectrice.

─ Je reviendrai te chercher, Zarya, dit Jonathan, télépathiquement. Je te le promets.

─ C’est un coup monté.

─ Je sais.

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Extrait ajouté par ronnie 2012-05-29T01:29:15+02:00

Voici un petit extrait :

Aujourd’hui, alors que la pleine lune jeta une lueur crépusculaire sur la pyramide de ce lieu reculé, une fumée blanche à peine visible surgit de nulle part et, sur un léger « pop ! », un homme aux cheveux foncés et au visage redoutable en émergea. Les yeux noirs de Malphas regardaient les ruines du vieux village abandonné au milieu d’une forêt d’où les arbres étaient dénués de feuilles et d’une végétation complètement rabougrie et desséchée. Maintenant, il se dirigeait vers cette vieille construction qui devait sûrement être l’endroit où le chef du village résidait jadis. En gravissant les trois marches de pierre usées du bâtiment, son expression lugubre fit bientôt place à un sourire de satisfaction, tandis qu’il s’arrêtât devant deux grandes portes de métal, dont l’une tenait à peine sur ses gonds. En pénétrant, la vision du sinistre personnage mit quelques secondes à s’habituer à la pénombre du hall. Finalement, réalisant qu’il était trop obscur pour faire un pas de plus, il fouilla dans sa poche, sortit un petit cristal transparent qu’il frotta avec sa main et qui, aussitôt, se mit à éclairer. Il s’engagea dans un couloir étroit et humide en se laissant guider par le bruit des murmures qui se percuta sur les parois recouvertes de calcaire très fin leur donnant ainsi un aspect lisse. C’est alors que l’imposante silhouette de Malphas, vêtue d’une cape noire, s’immobilisa au pas de la porte, balayant du regard l’endroit couvert d’une antique poussière et aperçut une vaste pièce, d’où la lueur des torches révéla une trentaine de personnes assemblées, debout, autour d’une table de pierre.

JP Goyette :)

Une fois par deux mois, je vais vous donner un extrait :)

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― C’est la voix du Lieutenant, s’écria avec vivacité l’un des sorciers.

Tous se précipitèrent en direction où semblait parvenir la plainte. À peine quelques enjambées, les premiers du groupe se heurtèrent violemment sur une paroi invisible rédigée d’un mur à l’autre, bloquant ainsi complètement le passage.

― Que se passe-t-il ? se renseigna aussitôt l’inspectrice Porter.

Avec une lampe de poche, un agent éclaira le sol et discerna de l’autre côté de la paroi, d’où un rayon lumineux semblait irradier, une pierre noire comme du charbon pourvue de petits pics argentés.

― Qu’est-ce que c’est ? demanda une voix derrière le groupe.

― C’est une pierre magique qui a la propriété de créer son propre mur télékinétique. Un truc de Maître Drakar, j’imagine, répondit aussitôt la dame en serrant les dents.

Elle pénétra dans une pièce avec une détermination inébranlable, leva sa baguette et fit éclater l’une des fenêtres.

― Descendons par ici, ordonna-t-elle à ses hommes.

Le temps que les sorciers et l’inspectrice prirent pour descendre jusqu’au niveau du sol, les deux mages, avec leur prisonnier, avaient réussis à pénétrer dans la forêt dense derrière le Temple sans se faire voir par les agents-sorciers qui montaient la garde.

Ce fut une heure plus tard, alors que Jonathan jugeait qu’il n’y avait plus rien à craindre de leur poursuivant, qu’il décida de s’arrêter au grand soulagement de Zarya : celle-ci n’était pas chaussée pour cette longue et éprouvante défilade de dernière minute dans une forêt empli d’obstacle naturel.

― Vous êtes d’une rare stupidité, vous deux, cracha sans ménagement le Lieutenant Skinner, à bout de souffle. À l’heure qu’il ait, tous mes hommes sont à votre recherche. Je ne donne pas chère de votre peau, jeunes mages.

― De toute façon, ils étaient déjà après nous, répliqua sèchement Zarya.

― Pour ce qui est de notre peau, comme vous dites, rajouta Jonathan, excusez-moi de vous contredire, mais j’ai l’impression qu’elles valent leur pesant d’or. À tout de moins celle de Zarya Adams, n’est-ce pas Lieutenant ?

― Que voulez-vous insinuer ?

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Extrait ajouté par ronnie 2013-04-02T03:10:19+02:00

─ On doit embarquer dans ce… bateau ? s’enquit-Zarya peu rassurée.

─ Ce n’est certes pas la Pertuisane III, je dois l’admettre, répondit Tabatha, avec fierté. Cependant il est très fiable, tu peux me croire.

Zarya était persuadée du contraire. En apercevant deux matelots chaussés de bottes de caoutchouc amarrer le navire au quai d’embarquement, elle était prête à jurer que ce vieux rafiot à voile prenait l’eau. Plus qu’elle s’approchait et plus que le bateau semblait misérable.

─ On va couler, j’en suis convaincue, chuchota-t-elle à Jonathan pour ne pas se faire entendre par Tabatha.

─ Bah ! Je ne suis pas inquiet pour toi. Je sais avec certitude que tu nages très bien.

─ Et qui t’as dit ce détail ? fit-elle surprise.

Il hésita quelques secondes en continuant évoluer progressivement parmi les personnes qui, deux par deux, se dirigèrent vers le navire.

─ Je t’ai vu une fois ou deux à la piscine du Temple.

─ Ah oui !?

─ En fait, trois ou quatre fois, je ne sais plus, se confia-t-il, en camouflant un rire en coin.

Elle s’arrêta net de marcher, étonnée par cette confidence. Tabatha et un vieil homme, qui les suivaient de près, les heurtèrent de plein fouette. La jeune gothique ne se retourna même pas, trop médusée par les paroles révélatrices de Jonathan.

─ Tu ne m’avais jamais dit que tu m’espionnais, dit-elle en fronçant les sourcils tout en camouflant un petit sourire de fierté.

─ Si c’est vraiment de l’espionnage que l’on parle ici, dit-il avec une voix enjôleuse, et si tu as bien suivi tes cours et j’en suis convaincu, alors tu dois savoir que l’on garde pour soi, même sous la torture.

─ Y a-t-il d’autres endroits que tu m’as… observé secrètement, sans que je ne te voie ?

─ Euh, je ne sais pas trop, dit-il qui semblait chercher dans ses souvenirs récents. Peut-être que… non, ça ne compte pas, puisque j’étais là avant ton arrivée…

─ Où ça ? s’empressa-t-elle de l’interrompre, visiblement intriguée.

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Extrait ajouté par ronnie 2013-04-02T02:54:27+02:00

- On doit embarquer dans ce… bateau ? Zarya peu rassurée.

- Ce n’est certes pas la Pertuisane III, je dois l’admettre, répondit Tabatha, avec fierté. Cependant il est très fiable, tu peux me croire.

Zarya était persuadée du contraire. En apercevant deux matelots chaussés de bottes de caoutchouc amarrer le navire au quai d’embarquement, elle était prête à jurer que ce vieux rafiot à voile prenait l’eau. Plus qu’elle s’approchait et plus que le bateau semblait misérable.

-On va couler, j’en suis convaincue, chuchota-t-elle à Jonathan pour ne pas se faire entendre par Tabatha.

- Bah, je ne suis pas inquiet pour toi. Je sais avec certitude que tu nages très bien.

- Et qui t’as dit ce détail ? fit-elle surprise.

Il hésita quelques secondes en continuant évoluer progressivement parmi les personnes qui, deux par deux, se dirigèrent vers le navire.

-Je t’ai vu une fois ou deux à la piscine du Temple.

-Ah oui ?

-En fait, trois ou quatre fois, je ne sais plus, se confia-t-il, en camouflant un rire en coin.

Elle s’arrêta net de marcher, étonnée par cette confidence. Tabatha et un vieil homme, qui les suivaient de près, les heurtèrent de plein fouette. La jeune gothique ne se retourna même pas, trop médusée par les paroles révélatrices de Jonathan.

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Totalement absorbée par ses pensées, Zarya fut toutefois dérangée par une forte présence en face d’elle. Elle leva les yeux et aperçut une personne qui lui fit accélérer considérablement le rythme de ses battements de cœur. C’était lui, le jeune homme qui occupait ses rêvasseries. Jonathan, affichant un sourire craquant, était debout, bras croisés, adossé sur une statue en marbre grandeur nature d’un chevalier casqué. Elle ralentit alors son allure, déjà pas rapide, et s’arrêta près de lui sans lui demander d’explication. En effet, depuis leur retour d’Angleterre, ils avaient convenu de ne pas se voir durant les heures de cours. Toutefois, en voyant le regard pénétrant et inébranlable du jeune Maître Drakar, elle comprit qu’il voulait prendre le risque de briser leur pacte, ne serait-ce qu’un court moment. C’est alors qu’il la prit par le coude et l’obligea, avec la plus grande des délicatesses, à le suivre, bien qu’elle lui obéisse sans contrainte. En pénétrant dans une classe déserte, Jonathan referma la porte derrière lui. Il s’approcha de la fille en plongeant ses prunelles dans les siennes, fixement, plein de douceur. La chair de poule parcourut le corps entier de l’adolescente. N’ayant plus la force de tenir son livre, elle le laissait tomber sur le sol, faisant ainsi un bruit sourd qui se répercutait comme un écho prolongé dans la pièce : cela ne dérangea pas le moins du monde les jeunes amoureux.

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Extrait ajouté par ronnie 2012-09-19T02:48:51+02:00

nouvel extrait

Cylia se dirigea vers le couloir en s’installant à dix mètres des statues. Elle scruta les alentours pour être certaine qu’elle était seule, se concentra sur le bibelot puis le fit léviter de nouveau, mais cette fois lentement, vers l’extérieur de la Chambre. Dès l’instant que l’objet ensorcelé franchissait le seuil de la porte, un horrible craquement se fit entendre. L’adolescente, les yeux exorbités, constata que les multiples têtes des hydres s’étaient retournées vers le bibelot. Rapidement, Cylia repoussa l’objet à l’intérieur. Les deux monstres se rendormirent aussitôt au grand soulagement de l’adolescente.

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Extrait ajouté par ronnie 2012-09-06T00:20:35+02:00

nouvel extrait

Quelques instants plus tard, alors que Phil montait les marches en sifflotant un air joyeux, une ombre était tapie derrière l’escalier en colimaçon et attendait patiemment que celui-ci soit rendu en haut pour enfin sortir de sa cachette. Ceci fait, l’adolescente au trait sévère se dirigeait, à pas feutré, vers la porte double de la Chambre des objets maléfiques avec un plan maléfique en tête. Cylia Ekin s’arrêta près des deux statues gigantesques endormies et les fixait de ses yeux malins en pensant à ce que Malphas lui avait dit antérieurement :

JP Goyette :)

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Zarya regardait avec effroi des spectres fantomatiques qui attiraient le garçon vers le néant. Attachée par la taille, et avec un effort considérable, Zarya retenait Kevin par le bras, bien déterminée à ne pas le lâcher.

— Réveille-toi, je n’y arriverai pas toute seule ! s’écria-t-elle en voyant qu’il avait les yeux mi-clos.

Celui-ci ne faisait rien de son côté. On aurait dit qu’il était devenu lui-même une de ces entités translucides. Ils avaient la taille de jeunes enfants, mais là s’arrêtait la comparaison. Ces créatures éthérées étaient vêtues de haillons sordides d’une blancheur irréelle, et leur figure, partiellement cachée par leur chevelure clairsemée, exprimait une haine implacable. Elles étaient deux et elles se ressemblaient étrangement.

À bout de force, Zarya regarda le boyau qui la retenait entre le monde des vivants et celui du vide absolu, et remarqua qu’il commençait à s’étirer dangereusement. Elle décida de se libérer une main, et projeta aux créatures une vague translucide en pleine figure. Ce fut comme un coup d’épée dans l’eau : le sortilège leur passa au travers.

— Ça ne fonctionne pas ! dit-elle en saisissant Kevin à deux mains. Ce sont des fantômes, ils sont intouchables...

C’est alors qu’elle se souvint d’un détail. Le seul pouvoir qui peut atteindre un esprit ou un être sans corps physique est celui du Torden, le pouvoir exceptionnel qu’elle avait hérité de sa grand-mère. Toutefois, deux choses l’empêchaient de l’utiliser : elle avait les deux mains occupées, et le garçon se trouvait entre elle et les spectres.

Ses pieds glissaient sur le sol et le boyau était sur le point de céder. Elle devait agir maintenant...

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Ce message transmis par un Rodz de façon compactée avait sa raison et Jonathan en comprit sa logique. C’était un message qui comportait beaucoup d’informations et Gabriel avait eu un temps très limité afin de le livrer au messager.

Tard dans la soirée, encore estomaquée par la demande de Gabriel, Zarya était assise côte à côte avec Jonathan sur le patio extérieur en savourant une tasse de thé. Ils avaient à peine mangé le copieux repas qu’Adèle et Jules avaient soigneusement préparé. Heureusement, Martha n’avait pas porté de jugement à leur manque d’appétit en sachant bien qu’ils étaient, eux aussi, bouleversés par l’arrestation de Gabriel. Elle ignorait en fait que ce n’était pas la seule raison de leur inappétence.

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