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- C'est l'hôtel du film Shining, avait dit Jack en désignant le lieu sur le parcours détaillé qu'il élaborait sur son ordinateur.

- Va y avoir des gosses fantômes qui foutent les jetons? C'est pas trop mon truc, ces conneries.

Il leva la tête vers D avec un rictus.

- Ne me dis pas que le grand Anson Dane a peur de quelques fantômes?

- J'ai peur de tout ce qui continue à se dresser devant moi quand je lui ai tiré dessus, doc.

Jack ne pouvait pas laisser passer cette perche.

- Ah ouais? dit-il en agrippant la main de D pour la poser entre ses jambes. Et ça alors?

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Serre-moi encore un peu, Jack. Dis-moi que tu veux être avec moi, pour de bon, jure-moi que c'est la vérité parce que je ne sais pas comment ni quand c'est arrivé, mais maintenant, je ne peux plus me passer de toi. Touche-moi encore avec tes mains douces, donne-moi l'impression d'être précieux. Répète-moi que tu m'aimes, parce qu'entendre ça, ça a ouvert un puits sans fond asséché depuis des années et qui ne sera jamais assez plein maintenant. Je ne me lasserai jamais de l'entendre, mais une fois, juste encore une fois, et peut-être que j'y croirai un peu plus, et encore plus la prochaine fois, jusqu'au jour où j'y croirai assez pour pouvoir te le dire à mon tour, parce que Dieu sait que je t'aime plus que ma propre vie, plus que tout au monde, mais je n'arrive pas à l'avouer parce que je ne suis toujours pas l'homme que je dois être, celui qui se tiendra devant toi pour t'ouvrir son coeur.

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Ils passèrent une bonne demi-heure à s’échanger la bouteille en silence, les yeux rivés sur les flammes de la cheminée à gaz. Jack commençait à se sentir lourd et détendu. Des mots sans retenue s’élevaient de sa langue et il peinait à les réprimer.

Cependant, certains parvinrent à s’échapper.

- Il y a combien de temps que vous n’avez pas baisé, D? demanda-t-il.

D émit un grognement indistinct.

- Pourquoi cette question?

Jack haussa les épaules.

- Je sais pas. Moi, ça fait longtemps. Mais j’imagine que ce n’est pas difficile pour vous. Le spectre de la mort, noir comme la nuit ; elles doivent tomber comme des mouches.

D secoua la tête.

- T’es déjà soûl?

- C’est pas une réponse.

- Je fais pas ça, OK?

- Faire quoi? Baiser?

D grinçait des dents. Jack contempla son profil.

- Je ne… je suis pas… (D soupira et tendit la main vers la bouteille pour prendre une autre rasade.) Je ne peux pas, c’est tout.

Jack haussa un sourcil.

- Que voulez-vous dire?

- Je ne ressens rien. Je ne suis pas un être humain.

- Eh bien… mais… (Jack hésita.) Vous ne ressentez rien?

- La ferme.

- Quoi? Vous arrivez pas à bander?

D se tourna vers lui, ses yeux étincelant dans l’obscurité.

- Fais gaffe à ce que tu dis, Francisco. Il est pas trop tard pour te tuer, tu sais.

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- Essuie-toi bien, dit Jack.

- Je sais, je déteste les draps humides. J’imagine que tu veux que je me sèche aussi les cheveux, dit-il en frottant son crâne presque chauve d’une main.

Jack éclata de rire.

- Je vais sécher les miens.

Une fois sec, D se redressa et jeta sa serviette sur le côté.

- Tu te fous de moi?

- Je ne peux pas aller me coucher avec les cheveux trempés. Je vais mouiller les oreillers et après on devra dormir dessus et je déteste ça. Les taies humides et moites.

Il frémit et sortit le sèche-cheveux de son support, près du miroir.

D s’approcha de Jack et lui arracha l’appareil des mains.

- Il y a deux lits, Jack. Si tu crois que je vais attendre que t’aies séché tes putain de cheveux, tu te fourres le doigt dans l’oeil.

Jack croisa son regard et sourit, puis s’approcha tout près de D.

- J’adore que tu me désires, et que tu ne puisses pas attendre une seule seconde pour être avec moi, murmura-t-il en inclinant la tête vers son visage. Mais plus encore, j’adore que tu le dises.

- Je préférerais te le montrer, grogna D.

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Je me fiche de sa rédemption, je veux juste qu'il soit en sécurité avec moi.

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« Jack tendit le bras et posa la main sur son bras.

— Tu es quoi ?

— Je suis homo, n’est-ce pas ?

Jack sourit.

— D, j’ai connu de nombreux hommes, homos et hétéros, et je crois pouvoir affirmer que tu es aussi homo qu’un char de Gay Pride.

D s’esclaffa, semblant surpris par lui-même.

— Merde.

Jack s’approcha derrière lui et noua ses bras autour des épaules de D en posant le menton sur son omoplate.

— Hé, c’est pas si grave.

— Non, tu penses. Je suis juste un tueur à gages gay. Rien que ça, on dirait une mauvaise blague. »

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« — Personne ne me connaît à part toi, Jack, murmura-t-il d’une voix rauque. Il n’y a jamais eu personne avant toi, et il n’y aura personne après. »

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« D resta planté devant la porte de Jack pendant cinq bonnes minutes en se demandant quoi faire.

Toquer ? Crier ? Débouler à l’intérieur ? Abruti… Tu pourrais planifier l’attaque d’une banque, mais t’es pas fichu de savoir comment réveiller ton… ton…

Qu’était Jack pour lui, d’ailleurs ? Son repère ? Son compagnon ? Son protégé ? Son ami ?

Le vocabulaire de D n’était pas à la hauteur de la tâche. »

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« Jack roula sur le ventre et serra un oreiller sur sa tête. Bien sûr, aucun problème. Témoigner contre des barons de la drogue, du gâteau. Changer d’identité et déménager à des milliers de kilomètres, pas de souci. Avoir des assassins aux trousses ? Fait. Se faire kidnapper par un tueur à gages ? Fait. Se planquer dans un cabanon paumé au fond des bois ? Fait. Être attiré par un assassin sans scrupule ?

Jack soupira. »

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— Bon sang, soupira Jack en retombant sur les oreillers.

D se hissa jusqu’au sommet du lit et attira Jack contre lui ; Jack posa la tête sur le torse de D et remonta les couvertures autour d’eux.

Il sentit le léger grondement d’un rire silencieux sous sa joue.

— Ça va mieux, doc ?

— Hein ? Quoi ?

— J’imagine que ça répond à ma question.

Jack sentit le bras de D se resserrer autour de ses épaules, et il se pelotonna contre lui, presque aussi surpris que D se livre à un câlin postcoïtal qu’il ne l’avait été par la fellation.

Quand D s’exprima de nouveau, il parla à voix basse.

— Tu sais depuis combien de temps je n’ai pas… couché ?

— Combien ?

D soupira.

— Plus de dix ans.

Jack resta bouche bée.

— Mais… ça veut dire…

— Plus depuis ma femme, ouais.

Jack ne lui demanda pas comment il était possible de pratiquer une fellation de telle manière sans l’avoir jamais fait auparavant. Cela ne semblait pas le bon moment.

— Tu as sûrement eu l’occasion.

— Je te l’ai déjà dit. Je ne voulais pas. Et quand bien même, je ne pouvais pas. Merde, j’ai même pas pu me branler pendant des années. C’était comme si… (il poussa un soupir en contemplant le plafond) comme si j’avais cessé d’être humain. Des fois, ça me surprenait d’avoir encore envie de pisser et de bouffer. Je m’attendais presque à me réveiller un jour en découvrant que je n’avais plus de pouls, comme un genre de zombie.

Jack lui caressa la joue d’un doigt.

— Eh bien… tu me paraissais tout à fait vivant il y a quelques minutes.

D se mordit la lèvre inférieure.

— C’est… enfin…

Jack fronça les sourcils.

— Quoi ?

— Au fond de moi, j’ai l’impression de… (sa voix se réduisit à un grondement à peine audible, et Jack dut tendre l’oreille et lire sur ses lèvres pour comprendre) de commencer à revivre. Comme si je me réveillais d’un long sommeil rempli de cauchemars.

Jack opina.

— Depuis que tu as commencé à coopérer avec le FBI.

D croisa son regard en fronçant les sourcils.

— Non, Jack. Depuis que je t’ai rencontré.

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