Commentaires de livres faits par zinouille
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Nos lèvres se touchent.
C'est rapide, fugace. Autour de nous, les applaudissements potaches retentissent tandis que la plupart des convives, leurs curiosité assouvie, se détournent. Mais je n'entends plus rien. et je ferme les paupières tandis que la bouche d'Harrison se presse contre la mienne. Une bouche douce mais impérieuse. Autoritaire mais sensuelle. je noue les bras autour de sa nuque, aimantée par son corps, pas sa chaleur.
Et le jeu dérape
Ma meilleur amie tourne son visage vers moi, et son expression me fait l'effet d'un uppercut. Ses grands yeux verts sont vides, complètements vides...Deux lacs gelés dans un visage de cire. Lentement,elle ouvre la bouche.
- Il est mort ? demande-t-elle d'une voix atone
- Comme quoi ?
Il ouvre les yeux et me regarde.
-Comme faire admettre à une fille têtue qu'elle est folle amoureuse de moi
je tremble tellement que mon doigt glisse sur le bouton, alors que j'essaye de le gardé appuyé.
- Je répète, le Commandant suprême du Rétablissement est mort. La capital s'est rendue. La guerre est finie.
Termine, je me dis.
Il faut conclure maintenant.
- Je suis Juliette Ferrars, et je dirigerai cette nation. Je défie quiconque tenterait de s'opposer à moi.
- On va où ? demande-t-il dans un éclat de rire.
- En avant ! Dis-je en désignant l'océan effrayant, sans limites et magnifique.
Tout comme cette vie que nous avons choisie. Tout comme l'amour que nous éprouvons l'un pour l'autre
Ils ont enlevé...
Il vit.
Il respire.
Je veux. Lui. Toujours.
Feux sur ma glace, glace sur ma fièvre
Ça[spoiler][/spoiler] faisait dix jours, déjà, mais elle ne parvenait toujours pas à se faire à l'idée de ne pas le revoir. Elle s'attendait toujours à le croiser dans un couloir. ou s'imaginait entendre son pas derrière elle.
Il clignai de nouveau des yeux. Je lui caressai le bras, lui souris de joie et reniflai un bon coup.
- On a réussi. T'es sorti. Ça a marché, lâchai-je d'une traite.
Il passa sa langue sur sa lèvre supérieur. il me fixa de ses billes bleues. Son regard suivit son bras jusqu'à ma main posée sur la sienne. J'entrecroisai nos doigts, relevai nos mains et les portai à mes lèvres. Il me dévisagea de nouveau et ouvrit la bouche pour inspirer.
-Mais qui êtes-vous ?[spoiler][/spoiler]
- Qu'est-ce que tu veux dire ?
- Depuis que nous sommes entrés dans le jeu, nous ne croisons que des horreurs. Des animaux qui ont disparu, des forêts qui ont disparu, des villes qui vont disparaître. Et puis, regarde ce que sont devenus les hommes. On veut te vendre en pièces détachées, on t'enferme pendant une demi-journée, on crée des clones du passé, comme si la nouvelle génération n'était plus capable de rien, on te dicte à qu'elle date tu dois mourir.
Valentin leva son visage vers les rayons du soleil et j'en profitai pour admirer son profil. Il resta silencieux, comme s'il attendait que je vide tout à fait mon sac.