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Même si nos idées pour attraper un Zombie se révélèrent plutôt... heu... vaseuses, nous quittâmes néanmoins le manoir le lendemain avec une liste de choses à faire. La liste, c'était bien sûr mon idée, vu que j'adore ça. Même en plein enfer zombie, je persistais à en faire et à les consulter. Cela laissait Dave perplexe mais je suis organisée, et alors ? Il n'y a pas mort d'homme.
Il n'y a même pas mort de mort-vivant, alors...
Afficher en entierJe compris tout de suite ce vers quoi on se dirigeait : les deux imbéciles ici présents, reconnaissables au pénis dont ils étaient pourvus, allaient de nouveau laisser parler la testostérone et essayer de s'en imposer pendant un bout de temps. Afin d'y couper court, je levai les mains.
- Qu'est-ce qu'on y gagne ?
Dave me regarda étonné et même Barnes en eut la chique coupée.
Afficher en entierDave était aux prises avec le bionique militaire. Ils titubaient en se tenant à bras-le-corps selon une étrange chorégraphie. Je suis sûre que Danse avec les zombies cartonnera quand la télé reviendra ! Avouez que vous regarderiez.
Afficher en entierDave se tourna brusquement vers moi. — Un peu, que j’ai peur, Sarah. Et si toi, tu n’as pas peur, c’est que tu refuses de voir la réalité et que tu es devenue folle. Cette chose, là-bas, quoi que ça puisse être, s’il s’agit vraiment d’une nouvelle espèce de zombie qui est seulement un rien plus intelligente et plus forte… alors ça signifie que nous sommes tous condamnés. — Pas forcément ! dis-je. Mon ton, cependant, manquait de conviction. — Si. Forcément ! hurla-t-il. La seule raison qui fait qu’on a une chance contre ces hordes, c’est que les zombies sont plus cons que cette pétasse de Paris Hilton. Ils ne sont pas foutus d’établir une stratégie ni de travailler en équipe à quelque échelle que ce soit. Alors nous avons un avantage. Mais s’ils se mettent à réfléchir, à réfléchir seulement un tout petit peu, notre avantage s’envole.
Afficher en entierDave sourit sans tenir compte du chapelet de jurons que Jimmy marmonna en tournant les talons. Il se dirigea vers la porte qui menait à la cave, là où il conservait son butin.
— Bien joué, murmurai-je dès qu’il fut hors de portée d’oreille. Tout dans les muscles, rien dans la tête.
— Il a fini par craquer, ce con, dit Dave en secouant la tête. (Il fit les cent pas dans le salon de coiffure.) Des zombies bioniques, hein ? Tant que j’y pense, merci de l’avoir encouragé dans son délire avec cette trouvaille.
— Tu as vu la tête qu’il faisait, dis-je en regardant par où notre cher ami avait disparu. Je crois qu’il a vraiment peur.
— Aucune chance, répondit Dave en secouant la tête. Si ça se trouve, il plane. Ou il est bourré. Ou les deux.
— C’est ce qu’on pourrait se dire vu son odeur, mais je le crois. Quoi qu’il ait vu, il y croit dur comme fer. Est-ce qu’on va aller vérifier ?
Dave gloussa alors qu’on entendait Jimmy qui revenait.
— Bien sûr qu’on va aller vérifier. On est les Zombiebusters ou pas ?
Afficher en entierLes bombardements avaient détruit la plupart des bâtiments du centre-ville mais cette église, à savoir la basilique Sainte-Mary, restait debout. Les religieux dingos y voyaient un signe divin et continuaient à vouloir s’y rendre pour prier ou je ne sais quoi, ce qui bien sûr attirait les zombies affamés. Au point qu’on aurait pu la rebaptiser Sainte-Mary-du-Buffet-Gratuit et demander aux hordes zombies de réserver leurs tables.
Faudrait-il exiger une tenue correcte à l’entrée ?
Afficher en entierUn jour, je serais le Donald Trump ou le Bill Gates de l’éradication des zombies. Mais en mieux coiffée, bien sûr.
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