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Un film documentaire intitulé « Opfer der Vergangenheit » (« Victimes du passé ») sortit dans les salles de cinéma allemandes en 1937. Le film montrait des images d’enfants atteints de maladies chroniques et handicapés, tandis que le commentaire détaillait les dépenses nécessaires pour les maintenir en vie. Il se terminait par l’affirmation suivante: « En abrégeant humainement leur vie misérable et sans défense, nous observerions la loi de sélection et d’ordre naturels de notre Créateur. »
Afficher en entierLes Italiens n’avaient pas eu à tuer Mussolini pour l’écarter du pouvoir. Mais seule la mort pouvait détruire l’emprise d’Hitler sur l’Allemagne.
Afficher en entierAdolf Hitler était, à première vue, le dirigeant le plus improbable pour un État sophistiqué au coeur de l'Europe. Il était incapable d'entretenir des relations amicales normales ou d'accepter un débat intellectuel : rempli de haine et de préjugés, dépourvu de toute aptitude à aimer, c'était avant tout un homme «seul». Il était, indubitablement, «en tant qu'être humain, lamentable». Et pourtant, il joua un rôle déterminant dans trois des décisions les plus dévastatrices jamais prises : celle d'envahir la Pologne - qui conduisit à la Seconde Guerre mondiale -, celle d'envahir l'Union soviétique et enfin celle d'assassiner les Juifs.
Afficher en entierLe soir, Stresemann lança la conversation sur Hitler et dit : "C'est l'homme le plus dangereux d'Allemagne. Sa rhétorique est diabolique. Il a comme nul autre la connaissance instinctive de la psychologie des masses. Quand je prendrai ma retraite, je sillonnerai l'Allemagne et je nous débarrasserai de cet homme." Il y avait ce soir-là avec nous quelques hommes du ministère. Nous ne comprenions pas Stresemann. Nous disions : "Ce petit parti ? Laissez donc vociférer ce type !"
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