Pia Petersen
Auteur
Activité et points forts
Classement dans les bibliothèques
Quelques chiffres
Note moyenne : 5.8/10Nombre d'évaluations : 10
0 Citations 8 Commentaires sur ses livres
Les derniers commentaires sur ses livres
Livre intéressant, parlant des conséquences et des méfaits de la téléréalité.
Afficher en entierJe n'ai pas pu le finir, aucun mouvement, une écriture qui ne me plait pas du tout !
Afficher en entierJ'ai bien aimé ce premier tome, même si je ne pense pas lire les tomes suivants. C'est bien écrit, l'histoire se laisse lire, mais je n'ai pas été hyper absorbée par ma lecture au point de me jeter sur la suite.
Ma critique: http://www.leslecturesdelily.com/2014/09/mon-nom-est-dieu-ecrit-par-pia-petersen.html#more
Afficher en entierUn peu de mal à entrer dans l'histoire à cause du style d'écriture mais je reconnais que l'idée est originale. la fin m'a laissée sur ma faim.
Afficher en entierCe recueil de nouvelles a pour thème commun la ville de Marseille, la grande Marseille, la médiatisée, la belle, la méchante et la moche, en somme, Marseille. Ces différentes nouvelles sont réunies par Cédric Fabre et les auteurs viennent d’horizons assez différents. Certains sont nés à Marseille et la connaissent, l’ont dans l’âme et dans l’esprit, les autres y vivent et l’ont dans le coeur. Marseille, on l’aime ou on ne l’aime pas, mais elle ne laisse pas indifférent. C’est difficile aussi de dire qu’on ne l’aime pas, car ses quartiers sont différents mais la vue sur la mer est toujours la même, le mistral y souffle toujours aussi fort et froid.
Dans ces nouvelles, on y retrouve bien sûr les clichés, la pègre, le banditisme, mais aussi la loyauté donnée pour la vie, l’amour pour un ami jusqu’à la mort, c’est des sentiments puissants et forts. On découvre le père qui raconte à son fils ce qu’est le Vélodrome, mais aussi la femme bafouée et passionnée. C’est aussi celui qui se venge quelques décennies plus tard, et l’amour d’une vie emportée par la drogue.
Ces nouvelles c’est les différentes facettes de Marseille, les gens sont comme la ville, fiers, grandes gueules, sanguins, mais au fond, ce sont de grands enfants qui s’amusent dans un carphanaum continu.
Les auteurs se succèdent avec leur style. Quatorze nouvelles, quatorze histoires, quatorze styles. Certains sont incisifs, d’autres sont posés, mais on y trouve à chaque fois un peu de cette folie que le mistral souffle sur la ville. Quatorze vies rocambolesques qui vous tiendront en haleine et vous feront découvrir une ville sous un autre angle.
Que l’on aime ou non Marseille, ce recueil aura le mérite de vous la faire vivre différemment.
Afficher en entierUn récit court mais saisissant. Il faut aimer le style de l'auteur, il n'y a pas de dialogue à proprement parler, tout ce que disent les personnages est rapporté au discours indirect. On suit les pensées de plusieurs d'entre eux ce qui nous donne une vision des autres et d'eux-même à la fois diverse et plus nuancée. J'ai beaucoup apprécié la critique de la (sur)médiatisation des écrivains et de leur place dans notre société d'aujourd'hui.
Afficher en entierLes algorithmes sont-ils en train d’empoisonner l’humanité ? Et si la Silicon Valley ne représentait plus le rêve américain, mais l’antichambre d’une machine policière infernale ?
Roman après roman, Pia Petersen prend une place bien à elle et de plus en plus importante dans la littérature française. Membre des auteurs de la francophonie, elle tisse une carrière qui s'oriente de plus en plus vers une écriture en révolte.
L’héroïne du nouveau roman de Pia Petersen est une artiste. Elle s’appelle Emma. Emma peint des portraits dans lesquels elle capture l’âme de son sujet. Elle se glisse sous la peau de ses modèles, à tel point que le portrait prend vie. Ce n’est pas la première fois que Pia Petersen fait de l’art le personnage principal de ses romans – Iouri en est la preuve. Déjà y flottait l’ambiance d’une société sécuritaire, dans laquelle l’art seul était capable d’ouvrir une brèche, au prix du sang.
Dix ans après Iouri, Emma n’a pas envie de tuer, mais d’être libre. Libre d’aimer, d’abord. Libre de ses mouvements. Libre aussi, et c’est sans doute le fait majeur de La vengeance des perroquets, de penser. Or, cette liberté est attaquée de toute part. Attaquée par un monde d’algorithmes qui enferment chacun dans une bulle numérique. Attaquée par une crise sanitaire mondiale dont les répercussions sociétales et psychologiques sont encore à mesurer. Alors, la question que pose le roman de Pia est la suivante : comment reconquérir notre liberté ?
J’aime le style incisif de la romancière, l’humour décalé des titres de chapitres. Ce livre se lit facilement, ce qui ne signifie pas pour autant qu’il est facile à appréhender. Grâce à Pia, nous découvrons que l’idée de liberté est la plus dérangeante de toutes, en particulier dans un monde où l’on peut effacer toutes vos données. Heureusement cette littérature redonne du souffle à nos accès au réel et nous encourage à aller de l’avant. Son roman, La vengeance des perroquets, nous met en garde contre la surpuissance des moguls de la Silicon Valley et contre l'arbitraire infondé des algorithmes qui définissent les nouvelles orientations de notre société. Usant d'une langue riche et moderne à la fois, construisant son récit brique par brique avec une intelligence littéraire qui lui permet de développer des concepts intellectuels parfois arides sans pour autant lâcher ses lecteurs, Pia Petersen réussit une nouvelle fois à ouvrir nos esprits.
Il est urgent aujourd’hui de reprendre le dessus sur le réel et, comme ce tendre personnage d’artiste dans La vengeance des perroquets, de relever le défi de la liberté que les arts sont toujours les premiers – et parfois les seuls – à relever.
En deux mots, c'est atypique et passionnant, à la fois fort en intensité intellectuelle et riche en potentiel ludique. Comme un blockbuster qui aurait du sens.
Afficher en entierLes gens aiment aussi
Dédicaces de Pia Petersen
et autres évènements
Aucun évènement prévu
Editeurs
Actes Sud : 5 livres
Nil : 1 livre
Plon : 1 livre
Pocket : 1 livre
La Branche : 1 livre
Les Arènes : 1 livre
Biographie
Ecrivain danoise
[Littérature française]
D'origine danoise, amoureuse des grands voyages, Pia Petersen s'installe à Marseille après avoir obtenu une maîtrise de philosophie à la Sorbonne. Elle y ouvre une librairie renommée, 'Le Roi Lire', qui lui laisse le temps de se dédier à son occupation favorite : l'écriture. Son premier roman, 'Le Jeu de la facilité', paraît aux éditions 'Autres Temps' en 2002. Révélateur du style et des partis pris de la romancière, il déroule des phrases sans fards, sans fioritures superflues, et peint la misère humaine sans déviance esthétisante. Abordant régulièrement des questions sociales et le thème de l'exclusion dans des récits comme 'Parfois il discutait avec Dieu', paru en 2004 ou 'Passer le pont' en 2007, Pia Petersen partage ses préoccupations sur l'art et la société dans son roman 'Iouri', publié en 2009.
Evene.fr
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