Philippe Ségur

Quatrième de couverture

UN MATIN de mai 1984, Marc Flanders se met en règle avec sa conscience. Victime d'une malédiction familiale, il se sait condamné à mourir bientôt. Car sa vie est dominée depuis l'enfance par la figure d'un double: celle d'un oncle et parrain précocement disparu dont il a acquis la certitude d'être la réplique et de reproduire le destin. Ne voulant recevoir sa mort de personne d'autre que de lui-même, il a décidé de se supprimer le jour de ses vingt ans. Le jour fatidique vient de se lever... Et, tandis que les heures passent, que des émotions de plus en plus violentes assaillent le jeune homme, que son histoire se précise, une question se pose avec une acuité grandissante: est-il vraiment le maître de son destin ou n'en est-il que le jouet? La réponse est donnée à la fin de cette histoire à l'humour noir, flamboyant et féroce.

Un roman raffraîchissant et amusant, ayant gagné le prix des lecteurs 2010. Le narrateur, fataliste, nous fait cependant bien rire avec ses SMS négatifs à sa femme et les réponses de celle-ci, pas du tout inquiète quant au sort de son mari. Le descrition sont également très comiques -notamment le passage, chapitre 11, p.98-99 chez le livre de poche, où les deux aventuriers prennent un car pour la deuxième fois. Le voyage est assez.. éprouvant !

Par ailleurs, les discussion de son meilleur ami avec les albanais, lors desquelles personne ne comprend l'autre, renforce le côté amusant du roman.

Le retour à la maison est cependant un choc, qui nous fait réfléchir à la société de consommation et à la dépendance de certain.

Il s'agit d'un ouvrage relatant les vacances en pays perdu ;-)

De l'humour, des critiques de la société de consommation, des mésaventures, et tout autour, le monde continue sa course folle... Pas plus emballé que cela.

Ce livre se lit à deux degrés différents.

De toute façon ce style tout à fait maîtrisé, cet art de l'amusement et des images ou des tournures humoristiques en font un livre prenant.

D'abord on peut se laisser conduire dans cette histoire louffoque et s'amuser au gré des chapîtres à découvrir la vie côté animaux (chiens ou chats) ou côté humains et là toute une galerie de personnages croustillants défile.

C'est très plaisant et ça évite peut-être par la vraie question, au fond la raison d'exister de ce livre.

C'est la seconde approche. Peut-on se démarquer des autres ? peut-on abandonner tout le matériel de notre vie et ne pas chercher au-delà que de satisfaire des besoins physiologiques, comme un animal justement ? Doit-on rester dans le troupeau et subir une loi qui ne nous convient pas forcément ? peut-on être à part ? ça c'est le côté métaphysique et c'est vrai quelques part le plus dérangeant.

Ce livre est tout bonnement inclassable et tellement passionnant.

Pour le dépaysement,Philippe Ségur a réussi son paris en décrivant un pays européen où la vie s'est arrêtée et pourtant ce pays se trouve à 2 heures de Paris.On nous parle d'Europe en délaissant l'Albanie qui souffre après 50 ans de communisme extrême en vivant dans une autarcie poussée.Un livre qui montre la pauvreté d'un peuple dans notre Europe (soit-disant) unie...

Faut être honnête : c'est pas ce roman qui va révolutionner votre vie. Jolie petite histoire, sans plus, mais un style assez amusant, pour ne pas dire jubilatoire.

Dans ce sens, c'est un roman rare, qui se lit d'une traite, le sourire aux lèvres...

C'est un bon livre, mais je trouve qu'on tourne un peu en rond a la longue. Mais de l'humour et des personnages attachants.

Ce livre ne vous est pas offert par l'Office du Tourisme d'Albanie... Mais ce n'est pas grave, car il est juste drôle et parle avec perspicacité du développement mondial du tourisme. Où sont les sentiers pas encore battus ? Plutôt Guide du Routard ou Club Med ? Après avoir lu ce livre, vous saurez.

Je n'ai malheureusement jamais réussi à le lire. Le sujet ne me plaisait guère.

Thriller gothique, épopée humoristique, réflexion sur la puissance de l'imagination, Poétique de l'égorgeur est une œuvre fantaisiste à la construction exigeante. Philippe Ségur s'amuse à jouer au chat et à la souris avec des personnages qui ne sont jamais là où on les attend, dévoilant leur schizophrénie galopante. Il jongle avec les codes les plus divers, passant d'un réalisme glacé à la parodie la plus déroutante tout en gardant une espèce de quant-à-soi jubilatoire. Il fallait un sacré souffle pour réussir sans accroc à marier polar urbain et saga scandinave !