Amélie Nothomb

Une intrigue bien construite.

Un suspense entretenu jusqu'à la dernière page.

Une écriture d'une fine, limpide et délicieusement incisive à l'occasion.

Un humour percutant comme un crochet du droit !

Ah, je ne résiste pas au plaisir d’évoquer un moment de bravoure qui m'a enchanté :

« Prenons un écrivain avec une bonne plume, fournissons-lui de quoi écrire. Avec de solides couilles, ça donnera "Mort à crédit". Sans couilles, ça donnera "La Nausée". »

Et puis, Amélie Nothomb revisite avec hardiesse un thème cher à Julien Gracq (La littérature à l'estomac) en faisant le pari de mettre en scène un écrivain (prix Nobel de littérature, s’il vous plaît) au soir de sa vie… dont la découverte vaut le détour !

Savoureux !

Hygiène de l’assassin est un roman plein de verve.

J'en recommande la lecture, comme j'en recommande celle des autres ouvrages de Amélie Nothomb.

Amélie Nothomb est une de mes écrivaines préférées que ce soit pour son style et pour la période où elle est entrée dans ma vie. Lire son entretien est une nouvelle fois, la preuve que cette écrivaine de talent fait partie de ma vie.

J'ai découvert Amélie Nothomb avec ce roman lorsque j'étais en troisième. Et ça a été un choc monumental. Ce n'est pas celui que je préfère mais il a une place importante car il m'a permis de découvrir une autrice exceptionnelle.

C'est le seul roman d'Amélie Nothomb que je n'ai pas aimé et pourtant c'est celui qui a eu le plus de succès, jusqu'à aujourd'hui. Je l'ai trouvé interminable. D'une longueur sans pareille et j'ai été très déçue par cette lecture.

Je ne sais pas trop quoi penser de ce livre. C'est ma grand-mère qui me l'a acheté en me disant qu'elle adore les livres d'Amélie Nothomb et qu'elle en a relu certains, dont celui-ci. J'adore découvrir de nouveaux auteurs et normalement nous aimons en général les mêmes auteurs. Connaissant ma passion pour le Japon, je ne pouvais qu'apprécier cette recommandation.

J'ai aimé en apprendre plus sur le domaine professionnel du Japon. Toutefois, je crois qu'il ne faut pas oublier qu'il s'agit de son expérience personnelle et non pas une généralité comme ce roman m'a donné l'impression de raconter. Ce n'est pas tous les Japonais ou toutes les entreprises qui agissent ainsi envers les employés étrangers.

J'ai trouvé l'écriture... particulière. À mes yeux, c'était teinté d'exagération tant dans les descriptions que dans son comportement et d'un brain d'humour... loufoque.

J'ai quand même eu quelques interrogations quand à ses compétences et son comportement...lors de certaines situations, c'était assez évidents qu'elle n'était pas sur la bonne voie..

Mon commentaire va sans doute paraître sans intérêt et je le comprends fortement sachant que j'ai lu ce roman en dernière année d'étude, en livre imposé par mon professeur de français et que je ne me rappelle absolument pas du contenu.

Je me rappelle ne pas avoir aimé du tout et avoir eu ma première panne lecture à la suite de ça (c'est ce qui arrive quand je suis obligée de lire un roman auquel je n'accroche pas).

Ne sachant plus trop de quoi parle l'histoire (sauf que ça se passe au Japon et qu'il s'agit de l'explication d'une expérience professionnelle... je crois?), je ne peux dire ce qui ne m'a pas plu.

À l'époque, c'est le genre d'expérience qui me confortait dans l'idée que les auteurs francophones n'étaient pas pour moi. J'ai changé d'avis depuis, fort heureusement !

Même si j'ai ce roman en horreur pour tous les mauvais souvenirs qu'il me procure, je suis contente de savoir qu'il peut plaire à d'autres et peut égayer la journée de certains lecteurs.

"Écrire, c'est voler."

Amélie Nothomb se dévoile, fait des confidences, parle de son enfance, de son évolution, de sa passion pour les oiseaux, fil conducteur de ce roman touchant. A travers des mots poignants, elle parle avec pudeur du drame qu'elle a vécu à 12 ans, qui l'a conduite à l'anorexie, puis de la façon dont elle en est sortie.

De son envie de voler, et par un parallèle entre écrire et voler, elle raconte sa relation à l'écriture.

"Pour s'envoler, l'oiseau sait ce qu'il ne faut pas emporter, tout ce qui pèse." "Pour pouvoir différencier le détail qui compte de celui qui leste, le mot puissant du mot encombrant : un art qui prend des années."

Sa relation avec la mort aussi, le décès de son père, et son rôle de psychopompe, le conducteur des âmes à travers la mort.

"Quand Rilke dit que l'écriture doit être une question de vie ou de mort, je n'y vois aucune métaphore"

La plume est incroyable, singulière, parfois décousue, lyrique, poétique ou brute. J'ai vraiment aimé ce livre, ses mots bouleversants et le talent indéniable qui transparaît.

Un livre avec lequel j'ai eu du mal au début donc je l'avais laissé en pause quelque temps et après l'avoir repris les pages se sont presque tournées toutes seules tellement j'étais pris dans l'histoire et j'ai même réussi à le lire en écoutant de la musique alors que d'ordinaire je n'y arrive pas.

🌺 Un reportage est proposé à Amélie,il est question de parler de son enfance japonaise.Alors pensant que la chaîne france 5 ne serait pas intéressée celle-ci accepte et se retrouve face à ses démons lorsqu'elle apprend qu'elle part pour le Japon à Osaka dans quelques semaines.

Cela fait seize années quelle a fuit le pays de son enfance, qu'elle a éconduit son amoureux Rinri, qu'elle n'a pas vu sa mère japonaise Nishiosan...il faut dire que son livre stupeurs et tremblements n'a pas été bien perçu au Japon et que pendant plusieurs années ses livres n'ont pas été édité pour ce pays.

Comment sera t'elle accueillie ?

Arrivera t'elle à se souvenir et passer le cap de ses émotions qu'elle a encore du mal à définir ?

🌺 Comme toujours avec l'auteure je suis transportée par sa plume par ses personnages et par les lieux le pays.

Amélie Nothomb est un personnage troublant qui peut paraître étrange, mais je ne sais pourquoi j'entre de suite dans son univers,sa poésie,sa pudeur,sa douceur mais aussi dans sa réalité.

Une espèce d'alchimie s'empare de moi lorsque j'ouvre ses livres, c'est inexplicable....

Alors évidemment j'ai encore adoré ce roman autobiographique qui parle de son retour au Japon après plus de seize années d'absence.

J'ai adoré la peur la pudeur de ses retrouvailles avec la terre japonaise et les japonais.

Une culture si différente de la nôtre, difficile à cerner parfois.

Mais n'est-ce pas là l'intérêt,faire des découvertes,se perdre dans un pays où les codes sont totalement différents des nôtres,une façon de voyager,de s'enrichir d'une autre culture,de s'étonner de s'émerveiller ?

L’auteure nous plonge dans les méandres de la folie humaine à travers une narration menée exclusivement par l’usage d’un dialogue entre deux hommes. Nous avons entre les mains un genre de huis-clos d’une cruauté étrange. Un face à face entre un homme banal et un individu louche mais est-ce réellement cela, qui est la victime, où se trouve les limites de la folie ?