Seanan McGuire

J'ai abandonné ce livre après seulement quelques chapitres et je ne le regrette pas . J'ai laissé ce roman trainé dans ma PAL pendant de nombreuses années et bien que le début de l'intrigue semble prometteuse , je n'avais pas envie de suivre les aventures du personnage principal . Cette décision a été d'autant plus facilité que la suite à partir du tome 3 ne sera jamais traduite en France .

Une bonne lecture avec une fin assez décevante par rapport à l'univers et aux intrigues. Le système de monde parallèles avec une grande difficultés pour les "enfants" d'y retourner permet de développer des comportements différents pour chaque personnage avec un espoir ou non d'y retourner. Il y y a aussi des LGBT présent qui est assez rare et c'est tellement bien intégrer avec un personnage très intéressant qui montre le côté "horrible" des mondes. L'intrigue principale est pas forcement intéressante mais permet de développer . Mais, la fin est assez "rapide" et facile à prévoir.

Une novella digne des tomes précédents. L'école n'apparaît pas du tout dans ce tome, et c'est un nouveau monde habité par toutes sortes de personnes à sabots que l'on découvre ici. J'ai eu grand plaisir à lire ce tome, même si il n'est pas sans défauts. Par exemple, le "prologue" fait vraiment détaché de l'action principale, avec très peu d'incidence sur le reste du roman alors que, ben, il paraît assez important pour notre héroïne. Enfin bon,j'ai hâte de la revoir dans les prochains tomes !

J'ai beaucoup aimé ce tome ! On retrouve l'école, et on découvre son pendant sombre, plutôt horrible.

Et surtout on retrouve les personnages que l'on avait suivi jusqu'ici, et ça fait du bien de découvrir leurs évolutions !

Encore un excellente tome ! Le début est absolument horrible à lire, pas parce que c'est un mauvais livre, au contraire. Non, c'est horrible parce que la situation d'Antsy est terrible et le malaise est constant.

La suite n'est pas en reste, et l'autrice parvient encore une fois à construire un univers très intéressant.

Développé par Blizzard Entertainment, Overwatch m'a toujours attirée par la beauté de son graphisme. C'est donc avec enthousiasme que j'ai participé à la Masse Critique, en croisant très fort les doigts pour recevoir ce « petit » bijou dont la première et quatrième de couverture, à la fois mates et brillantes, donnent du relief aux éléments de premier plan. Notons également la qualité du papier, des illustrations en couleurs à l'intérieur de l'ouvrage, mais également du style qui s'avère soigné et immersif grâce au choix rédactionnel de l'auteure. En effet, elle nous livre les secrets du lore, après la déclassification des archives de Zurich, comme si les choses avaient réellement eu lieu. Un peu comme un historien retracerait des événements pour le laisser à la postérité.

« L'humanité avait créé les programmes divins. Un programme divin avait créé la Crise. La Crise avait créé le besoin d'héroïsme. Alors, l'humanité créa Overwatch. »

Et c'est ce que nous allons découvrir au fils des pages, en commençant par une première partie dressant le portrait d'un monde, transfiguré par les avancées technologiques, qui pourrait bien devenir le nôtre dans un avenir proche. Recul des maladies, découvertes d'énergies propres, économie prospère et rendement de production accru, amélioration du niveau de vie grâce à l'automatisation des tâches les plus ingrates… La robotisation poussée à l'extrême et l'émergence de l'intelligence artificielle (les fameux programmes divins) délestent le genre humain du poids des considérations mineures, lui laissant ainsi davantage de temps pour vaquer à des occupations plus distrayantes. Clairement, cette utopie laisse rêveur.

Mais rien ne dure. Les concepteurs du jeu s'appuient sur la peur que suscite l'inconnu (les IA vont elles se retourner contre leur créateur ?), la propension de l'homme à vouloir s'enrichir au détriment des autres et dilapider les ressources. Avarice et autodestruction nous collent à la peau depuis toujours. Alors forcément, ce n'était qu'une question de temps avant que le programme Anubis constate une inadéquation entre son rôle de protecteur des écosystèmes, et la pérennité de l'humanité. J'en connais une qui dirait « Les calculs sont pas bons kevin. » Exterminer une seule espèce pour sauver toutes les autres ? Qu'à cela ne tienne.

C'est ainsi que débute ce que nous appelons la Crise. Une ère sombre et sanglante, une guerre sans précédent dans laquelle vont s'affronter humains et robots.

Grâce à un développement logique, nous comprenons les différentes phases qui ont marqué l'histoire du jeu : de la prise de contrôle par Anubis à la création d'Overwatch, en passant par l'Éveil.

J'étais loin d'imaginer un univers aussi riche et complexe, avec ses institutions, ses mythes et ses légendes urbaines. Les puristes pourraient se rembrunir en constatant certaines lacunes, notamment en ce qui concerne les personnages dont la listes n'est pas exhaustive, mais pour quelqu'un comme moi, ce fut aussi instructif que divertissant.

On trouve dans ce livre des fiches de personnages, des rapports de missions, des schémas, en clair, une tonne de bonnes raisons de vous plonger à votre tour dans ce monde où se mêlent la haine, la peur et l'espoir.

En remerciant les équipes de Babelio et de Mana Books pour leur confiance.

Je me suis lancée tête baissée dans ce livre et franchement j'ai bien fait ! Au début on comprend pas grand-chose (pour pas dire rien du tout) et une fois qu'on l'accepte et qu'on se laisse porter par l'histoire, c'est vraiment chouette. Au final, on se retrouve dans la même situation que le personnage principal, qui ne comprend pas non plus ce qui lui arrive lorsqu'elle débarque dans cet étrange institut.

Quant à l'enquête j'étais directement à fond dedans et je ne m'attendais pas du tout à cette révélation (mais il faut dire que je n'ai pas vraiment essayé de deviner).

Les personnages sont tous très particuliers, drôles et attachants. On sort des clichés avec ce livre et ça fait du bien !

J'ai adoré tout cet univers hyper original autour des portes, même si effectivement c'est un premier tome assez introductif qui se concentre sur Nancy et ses amis. On sent que, même si l'histoire a sa conclusion, ça vaut le coup de lire les prochains afin d'en savoir plus.

Un bon tome Je ne pensais pas que le background des jumeaux étaient aussi violent et aussi triste à la fois surtoutSpoiler(cliquez pour révéler)pour Jack. Cela donne du poids au premier tome.

Il y a parfois des ouvrages qui vous cueillent par surprise quand vous ne vous y attendiez pas.

Le roman de Seanan McGuire en fait partie. Avec lui, vous allez pénétrer dans un univers à la fois lugubre et lumineux, plein d’espoir et d’amertume, de magie et d’un trop plein de réalité…

Là, dans cet institut replié sur lui-même, s’abritent des adolescents échappés des mondes cachés. Qui de Féérie, qui des Limbes proches d’un film d’horreur, qui d’un univers de sucre et de courses, qui du royaume de l’immobilité et des morts… Chacun y avait trouvé sa place, parfaite, correspondant à ses désirs les plus secrets malgré l’intensité, parfois horrible, de ce qu’il a pu y vivre. Mais tous en ont été mis à la porte, pour diverses raisons.

Et dans notre monde trop cartésien, impossible de faire comprendre à leurs parents que leurs souvenirs ne sont pas des délires… L’institut leur sert alors d’échappatoire, seul endroit où ils peuvent être les lambeaux d’eux-mêmes.

Dans un récit court (il s’agit d’une novella), nous voilà embarqués aux côtés de ces jeunes. Attention, ce n’est pas un livre à mettre entre les mains des trop jeunes lecteurs, car l’ambiance y est vite macabre (on rencontre très rapidement des cadavres aux membres tranchés).

Mais quel humour, quelle maîtrise du récit, quel univers de fantasy parfaitement contrôlé et totalement anarchique à la fois. Et puis, ce récit est aussi terriblement dans l’actualité, puisqu’on y parle d’identité trans également (certaines fées n’aiment pas trop les garçons qui se cachent dans des corps de filles, apparemment).

Bref, je me suis régalée. C’est une trilogie, et je ne peux que vous inviter à la découvrir à votre tour. Elle se lit (trop) vite, la traduction est efficace, les personnages sont attachants et l’univers est riche. Que vouloir de plus ?

J’avais réellement peur de commencer cette suite, je n’avais pas forcément été littéralement transporté par le premier tome donc j’avais un peu d’appréhension.

Pour être honnête, il a été beaucoup plus facile de comprendre ce tome-ci et de plonger dans l’univers. Ce deuxième tome est à mon sens beaucoup plus abouti et l’auteure a également pris de la maturité dans cette histoire. Toute la première partie est basée sur l’enfant réel et les attentes qu’ont les parents (parfois un peu toxiques), et c’est tout simplement incroyablement bien écrit ! Pour la deuxième partie beaucoup plus fantastique, ça permet de prendre en considération que même si nous avons vécu les mêmes traumatismes il suffit parfois d’une main tendue pour nous « sauver » et je dois dire que le fait que nos deux protagonistes soient des jumelles a été très bien pensé. Le style d’écriture est tout simplement exceptionnel, je suis très fan. La fin de ce tome m’a beaucoup plu vis-à-vis de cette petite morale concernant les deux soeurs.

Concernant les personnages, même si Jill devrait être « détestable » il est dur de ne pas ressentir de la pitié pour cette enfant (je ne dis pas qu’elle n’est pas à blâmer mais d’un autre côté, elle n’est pas la seule à blâmer). Jack est quant à elle, reste assez « classique », je pense que sans cette dichotomie entre elle et Jill, je l’aurais sans doute moins appréciée, bien qu’elle soit brillante, réfléchi et plutôt téméraire.

Pour conclure, un deuxième tome qui se rapproche du coup de coeur avec un style d’écriture et un univers incroyable.