Platon
Auteur
Activité et points forts
Thèmes principaux
Classement dans les bibliothèques
Quelques chiffres
Note moyenne : 6.5/10Nombre d'évaluations : 612
4 Citations 292 Commentaires sur ses livres
Les derniers commentaires sur ses livres
Un autre dialecte de Platon assez peu accessible, la traduction étant lourde. Niveau sujet il en aborde pas mal. Ce n'est néanmoins pas le dialogue le plus agréable à lire.
Afficher en entierWhaaa comment il m'as saoulé Socrate dans ce livre. Tout ce qu'il voulait c'était qu'on lui pose des questions et qu'on le refute pour qu'il puisse faire des discours de 20 pages. Faut se calmer Monsieur. J'ai vraiment pas aimé ses discours
Afficher en entierUn grand classique de la littérature ancienne à lire pour sa culture personnelle.
Quelques connaissances sur l'auteur est utile pour appréhender son texte, comme tous les textes des philosophes de l'Antiquité.
Afficher en entierJ'ai dû lire ce livre pour la spécialité HLP en première.
Je pense qu'il y a pire comme livre, mais c'est pas le meilleur non plus.
Socrate est un peu hautain avec les autres, je trouve.
Gorgias et Polos sont un peu chiants.
Et Calliclès est pas mal, il raconte un peu sa vie, mais ça va.
Je le conseillerais pas pour le lire comme ça.
Afficher en entierSocrate n'a laissé aucun écrit. Sa pensée est préservée grâce à des témoignages indirects, dont ceux de Platon. C'est tout de même une belle – et longue – discussion que créent les personnages. Étant donné que c'est le premier écrit de ce philosophe que je lis, j'ai trouvé la façon de l'écriture très intéressante. Les sujets sont divers, mais tout aussi respectables les uns des autres. J'ai particulièrement aimé le regard que porte Socrate sur les sophistes, ainsi que leur conversation portant sur l'injustice. Ce livre reste évidemment accessible à tous, malgré les passages un peu plus complexes à comprendre ! ...
Afficher en entierTrès intéressant et facile à lire
Afficher en entierCet ouvrage majeur de la philosophie de Platon se divise en 10 livres. Le premier propose un questionnement sur la justice et la vérité, sur l'inutilité de la justice, sur l'idée de dette, sur la justice politique, sur la différence entre l'apparence et l'être, ainsi qu'une discussion sur la vieillesse. Aucune véritable définition de la justice et de l’injustice n'est donnée, la débat se centre plutôt sur l’incohérence de ce qui juste et injuste par rapport à des situations, des métiers, des envies...
Le second livre évoque la dualité justice/injustice en lien avec les dieux et la mythologie et sur l'apparence de la justice. Platon prend l'exemple des poètes, et décrit le passage du mensonge à la vérité. Il prend des exemples très précis par rapport aux institutions desquelles il est issu(qui peut parfois être un peu dur à comprendre, surtout si on n’a pas de notions sur la politique de la Grèce antique).
Le livre III évoque la place du poète (traduction latine, nom des divinités en latin et non en grec), l'imitation dans l’art, l'éducation artistique, comment faire le bon choix de ceux qui doivent gouverner et une allégorie des métaux.
Le livre IV parle de la justice chez les citoyens, des quatre vertus cardinales et de la justice chez l’individu face au désir. Le livre V pose questionnement sur la protection de la cité, sur la différence entre hommes et femmes et entre deux civilisations, sur la place du philosophe et comment celui-ci est définit (comme le philosophe roi dans la cité idéale), sur la communauté des femmes et des enfants et offre un dialogue sur les lois et la guerre. Le livre VI parle de la destinée du philosophe et du Bien comme la plus haute connaissance. Le mythe de la caverne ainsi que la formation du philosophe roi sont décrits dans le livre VII, suivi des 5 types de gouvernements dans le livre VIII. Le livre IX parle du caractère de l’homme tyrannique, des différentes parties de l’âme, et de la place du philosophe qui est le plus à même de juger ce qui rend heureux. Le dernier livre débute par le bannissement de la poésie, suivi de l'immortalité de l'âme et du mythe d'Er l'Arménien.
De manière générale, je n’aime pas la forme du débat pour un traité philosophique, car ce format suggère que l’un des deux partis a raison sur l’autre. Or la philosophie n’est, à mon sens, ni juste ni mauvaise. On ne peut avoir ni raison ni tort en philosophie, l’idée est de transcender cette dualité. Platon a déjà DECIDE de ce qui est juste de ce qui ne l’est pas, de qui a raison et de qui a tort.
La rhétorique utilisée par Platon dans l’ouvrage est celle décrite par Schopenhauer dans son stratagème n°7 dans L’Art d’avoir toujours raison, qui consiste à poser énormément de questions très large pour cacher ce que l'on veut faire admettre, et rapidement soumettre l'argument découlant de ces admissions, mais en omettant parfois plusieurs autres hypothèses.
Afficher en entierLivre lu pour le cours de philosophie sans intérêt vu que la prof nous avez déjà raconté l’histoire en détail .
Afficher en entierVu que pendant les vacances d'été de l'année 2021 je m'ennuyais comme un rat mort et que c'était au programme, j'ai bien dû tant bien que mal me forcer à le lire.
Fort heureusement, les cours de mon professeur de philosophie l'on rendu plus intéressant, surtout quand il parlait de la beauté et de l'amour : finalement, j'ai bien aimé.
Je ne recommande pas
Afficher en entierJ’ai eu beaucoup de mal à lire ce livre. En effet, étant une habituée du fantasy, revenir à quelque chose de « « classique » » m’a perturbée.
De plus, la philosophie est une chose propre à chacun (c’est ce que j’en pense). Donc quand il faut étudier un livre que l’on interprète différemment des autres en cours, c’est assez compliqué de s’y retrouver.
Afficher en entierOn parle de Platon ici :
2015-11-19T22:24:52+01:00
Les gens aiment aussi
Dédicaces de Platon
et autres évènements
Aucun évènement prévu
Editeurs
Flammarion : 37 livres
Gallimard : 12 livres
LGF - Le Livre de Poche : 7 livres
Belles Lettres : 6 livres
Pocket : 3 livres
Nathan : 2 livres
Mille et une nuits : 2 livres
Hatier : 2 livres
Biographie
Platon (en grec ancien Πλάτων / Plátôn, né à Athènes en 428/427 av. J.-C., mort en 348/347 av. J.-C.) est un philosophe de la Grèce antique, contemporain de la démocratie athénienne et des sophistes, qu'il critiqua vigoureusement. Il reprit le travail philosophique de certains de ses prédécesseurs, notamment Socrate dont il fut l'élève, ainsi que Parménide, Héraclite et Pythagore, afin d’élaborer sa propre pensée qui explore la plupart des champs importants, notamment la métaphysique et l’éthique, la philosophie de l’art et la politique. Diogène Laërce dit de lui qu'il est de six ans plus jeune que son ami Isocrate.
Il est généralement considéré comme l'un des premiers philosophes occidentaux, sinon comme l’inventeur de la philosophie, au point que Whitehead ait pu dire : « la philosophie occidentale n'est qu’une suite de notes de bas de page aux dialogues de Platon ».
Son œuvre, composée presque exclusivement de dialogues, est d'une grande richesse de style et de contenu, et produit, sur de nombreux sujets, les premières formulations classiques des problèmes majeurs de l'histoire de la philosophie occidentale. Chaque dialogue de Platon est l'occasion d'interroger un sujet donné, par exemple le beau ou le courage. La pensée de Platon n'est pas monolithique ; une partie de ses dialogues aboutissent à des apories philosophiques : apportant une solution aux problèmes posés, ils ne constituent pas une réponse unique et définitive. Théophraste dit que Platon fut le premier par la renommée et le génie, tout en étant le dernier dans la chronologie. Comme il avait voué la majeure partie de son activité à la philosophie première, il se consacra aussi aux apparences et aborda l’Histoire Naturelle, dans laquelle il voulut établir deux principes : l’un subissant, comme la matière, et appelé récepteur universel - l’autre agissant, comme une cause, et qu’il rattache à la puissance du dieu et du Bien.
Platon développe une réflexion sur les Idées communément appelée théorie des Formes ou théorie des Idées : celle-ci interprète le monde sensible comme un ensemble de réalités participant de leurs modèles immuables. La Forme suprême est, selon le contexte, tantôt le Bien, tantôt le Beau. La philosophie politique de Platon considère que la Cité juste doit être construite selon le modèle du Bien en soi.
Afficher en entier