Marie Neuser

Lu pendant les périodes d'école.

Roman assez court bien écrit mais également noir. Toutefois ce livre m'a permis de découvreur l'auteur, et j'ai passé un très bon moment.

J'ai beaucoup apprécié le style d'écriture de l'auteur.

On à envie de découvrir la fin de l'histoire et alors arrive les dernières pages...et c'est assez inattendu.

On appréciera ...ou pas.

Je ne vais pas pouvoir faire une vraie critique de ce livre car je n'en ai lu que 80 pages. Très difficilement. Mais ça n'a rien à voir avec la qualité de l'écriture. C'est l'histoire qui m'a dérangé. Certaines sont trop proches de notre vécu pour qu'on apprécie de les voir noir sur blanc et on voit leurs fêlures. On lit en se disant Ah non dans la vraie vie on ne ferait pas ça car on est déjà passé par là personnellement.

C'est très dommage car j'aime beaucoup Marie Neuser et je déteste ne pas finir un livre.

D'autres apprécieront sans doute. Bonne lecture

Dès le début du livre, on sait qu'un drame va arriver. Je pensais à tort que c'était l'adolescente qui allait persécuter ce bébé, comme quoi, il faut bien lire la quatrième de couverture… :-)

J'ai ressenti un malaise lors de ce récit, cela m'a rappelé les guerres répétées entre mes sœurs et moi, et ces vacances obligatoires ou l'on subissait plus que l'on appréciait… Mais cela, c'est une autre histoire ;-).

C'est un petit roman captivant, inattendu et incompréhensible pour moi… Comment une mère peut en arriver là ?

Enfin, je vous laisse découvrir.

Bonne lecture !

Ce livre vous mettra une claque et pourtant vous aurez normalement envie d'applaudir. Le texte ose dire des vérités politiquement et socialement incorrectes. Comme le fait qu'il peut exister des jeunes filles de telle origine qui sont des esclaves sitôt rentrées chez elles, des garçons de la même origine qui pour certains ne savent que cracher et insulter, comme des bêtes et encore. L'administration dans tout ça ? Elle ne fait rien, car tel collège ne doit pas devenir "le mouton noir de l'académie. Mieux vaut occulter les problèmes et prétendre que tout va bien."

Zola avait dépeint les gras et les maigres dans le ventre de Paris. Marie Neuser, dans un style qui est sans doute à ranger au sein des naturalistes, oppose ici la saleté à la propreté. A chacun de choisir le camp qui lui paraît le plus respectable. Mais la lecture des chapitres 46 et 47 (ce dernier ne fait qu'une phrase, qui suffit) doit normalement vous faire pencher dans le camp de la narratrice.

Un livre qu'on a envie de défendre bec et ongles, même si cela doit être source de discorde avec certains, qui préfèrent se cacher derrière leur petit doigt.

500 pages d'une histoire qui peut être résumée en quelques lignes car il s'agit là d'une histoire vraie dont tous les détails sont déjà exposés sur internet. Quel était le but d'en écrire un livre ? Je ne sais pas. Surtout pour l'écrire de cette manière, ce n'était pas la peine...

Le personnage principal est obsédé par l'affaire et cette affaire dure pendant des années. L'histoire est longue, sans suspens car on a le coupable idéal dès le début. Le seul but du livre était de prouver sa culpabilité.

Aucun personnage n'a de personnalité propre ou semble intéressant. Ils sont tous vides, dénués de tout. Gordon, le personnage principal et le narrateur du livre, est vraiment con, pardonnez-moi l'expression. Rien de bon ne sort de lui, il est chiant à souhait, antipathique, obsédé, et pense même à l'illégalité pour falsifier des preuves afin de coincer le prétendu coupable. Il est cru et vulgaire, et se montre uniquement pour critiquer l'apparence des personnages.

De plus, je n'ai pas aimé l'écriture de l'auteure. Il se passe beaucoup de choses dans chaque chapitre mais en même temps il ne se passe rien. On écrit pour écrire, comme si le nombre de caractères était plus important que la qualité du récit.

Si l'histoire vous intéresse, lisez le fait divers sur internet et faites l'impasse sur ce livre qui ne vous apprendra rien de nouveau, si ce n'est l'impatience que l'histoire se termine...

Prendre Lily trainait dans ma bibliothèque depuis sa sortie. Mais il m'aura fallu attendre tout ce temps avant de me décider à le dévorer. Nous avons ici un thriller efficace mais qui se veut très lent et qui nous montre à quel point une enquête peut prendre des années et comment le système judiciaire peut se révéler totalement inefficace.

Prendre Lily nous entraîne donc dans la traque du suspect révélé dès le début. L'objectif des enquêteurs ? Trouver des preuves qui l'accable, le faire craquer ou commettre une erreur afin de pouvoir enfin l'enfermer derrière les barreaux. Et voilà qui va s'avérer frustrant : connaître le tueur et voir qu'il parvient chaque fois à éviter un procès et la prison.

On suit avec passion l'enquête de notre personnage principal, on ressent toute sa détresse de ne pas réussir à arrêter le coupable, mais on peut également admirer sa détermination de ne rien lâcher jusqu'au dénouement final.

Prendre Lily est donc un très bon thriller. Il pourra sembler quelque peu lent et tourner parfois en rond, mais il n'en reste pas moins efficace et bien écrit.

Je n'avais jamais lu l'autrice, mais quelle claque ! Son style est vraiment très incisif, et m'a percuté. Ce roman dépend le quotidien d'une professeure dans une classe difficile. Il est terrifiant de réalisme, et on rentre très vite en empathie avec le personnage principal. On ressent sa solitude, l'abandon total de sa hiérarchie, l'absence de solution. Elle va subir du harcèlement, physique, mais également sexuel, sans parler de l'abondance de remarque sexiste.

Ce roman noir est très court, 160 pages, et ultra addictif, je l'ai dévoré. J'ai été frappé par la rapidité avec laquelle l'autrice m'a aspiré dans son histoire. Je n'ai pas pu décrocher avant la fin.

Découverte de l'autrice, j'ai maintenant envie de lire notamment Prendre Lily ou Délicieuse, d'autres de ses titres qui ont l'air tout aussi frappant.

une série de 2 volumes qu'il faut commencer par la fin; une histoire troublante qui met le lecteur en rage , tout comme les policiers qui s'occupent de l'affaire. On connait le nom de l'assassin dès les premières pages et on crève d'envie de le voir payer , payer CHER mais...