Jean Bury

J'ai découvert, avec cette novella, la plume de Jean Bury pour la première fois et ce fut vraiment une très belle aventure à la limite du coup de cœur. L'auteur nous emmène là où il le souhaite, avec un style fluide, agréable et travaillé.

Bon, le plus dur reste à venir... Comment vous dire comment j'ai vécu cette lecture sans pour autant trop vous en dire ? C'est toujours un exercice compliqué, mais ça l'est encore plus lorsqu'il s'agit d'un texte court et encore un cran au-dessus lorsque le résumé reste très mystérieux (ce qui est une bonne chose !).

Alors je vais tenter de faire de mon mieux pour vous donner envie de lire cette novella sans pour autant vous abreuver de détails.

L'histoire commence sous une forte tempête, avec le personnage de Lucas, un lieutenant. Le monde entier cours à sa perte, assaillit par les visions cauchemardesques de Faon, un monstre qui projette des chimères qui vous paraissent tout à fait réelles. Et puisque vous croyez que c'est réel, ce qu'il vous arrive l'est aussi. Si Faon décide de vous montrer un incendie, vous mourrez brûlé vif !

C'est pourquoi la mission du lieutenant est de la plus haute importance : il doit aller chercher une possible solution à ce problème. Il doit aller réveiller l'autre Bête, Axe, et prier pour que celle-ci accepte de les aider à neutraliser la première. Leur cas est tellement extrême qu'en haut lieu, il a été décidé de combattre le mal par le mal.

Vous l'aurez compris, nous sommes en plein paysage post-apocalyptique (pour la SF, c'est plutôt léger mais au fil du livre on se rend bien compte que la technologie est quand même bien plus avancée). L'Enfer déchaîne sa colère sur Terre et ça, le lecteur le ressent dès les premières lignes.

Sans vous en dire de trop, cette novella contient de l'action, du suspense et des analepses nécessaires pour comprendre comment l'humanité en est arrivée là. Mais, malgré le caractère terrible de la situation, il y a aussi une pointe d'humour savamment distillée qui fait que le récit est un peu plus léger et moins oppressant pour les personnages. Enfin juste un peu. Ils jouent quand même tous leur vie sur ce coup-là !

Vous vous doutez certainement de la tournure que va prendre l'histoire, mais je ne vous dirai pas si Axe, la Bête que le lieutenant Lucas est venu réveiller, va souhaiter coopérer ou pas. En fait, à par vous dire qu'il a su s'attirer ma sympathie et que j'ai vraiment beaucoup aimé son caractère, son intelligence et son évolution (vous comprendrez en lisant), je vais volontairement vous laisser dans le flou. ;-)

Ce texte contient un thème fort, un thème qui pousse à la réflexion, un thème qui touche et qui finit par fâcher. Il résonne aussi comme une mise en garde, comme une promesse d'une vengeance à venir. Attention à ne pas essayer de se prendre pour Dieu, sinon les conséquences pourraient être terribles !

Concernant la fin, on pense la voir venir et puis oui, mais non. lol L'auteur maîtrise son sujet et fait de son lecteur ce qu'il veut, l'entraîne là où il le souhaite et sait le surprendre.

En résumé, une lecture qui est passé à un **** ** *** ** ****** (expression censurée) du coup de cœur. J'ai adoré la plume de l'auteur, l'ambiance angoissante, les personnages (celui de Lucas rehaussant celui de Axe, la Bête)... Enfin voilà, j'ai tout aimé dans cette novella et je pense que je me souviendrai encore pendant longtemps de cet univers, de Faon et de Axe. <3 http://booksfeedmemore.eklablog.com/faon-jean-bury-a130592928

Tout d'abord je remercie l'auteur, les éditions Mots et légendes et SimplementPro pour m'avoir permis de découvrir ce livre.

Faon c'est une histoire d'humanité, d'amour fraternel mais aussi de cruauté, de test scientifique, de dépersonnalisation de l'être humain. C'est une histoire forte avec des personnages forts. Nous sommes dans un passé où deux enfants sont enfermés pour avoir un pouvoir de transmission d'image mentale. Et nous alternons avec un présent où Faon a prit le contrôle et torture l'humanité. Une seule solution : son frère Axe. Je ne reprocherais qu'une chose à ce livre. Il est trop court. Mais comme toujours quand on aime on en veut plus. Sinon il n'y a rien à jeter dans ce livre. L'écriture de Jean Bury est très belle et va très bien avec cette histoire. J'adore la fin du roman. Le personnage de Lucas est très intéressant mais la longueur du livre empêche de trop en savoir sur les personnages. C'est à la fois bien et pas bien. Mais je suis très heureuse d'avoir pu découvrir cette nouvelle.

https://enviedeliredotblog.wordpress.com/2018/10/07/terre-zero-jean-bury/

Terre Zéro est un thriller de science fiction.

Comme vous avez pu le voir dans le résumé, l’histoire se passe à Paris dans les années 2040.

Il est assez compliqué de résumer ce roman alors je vais faire pour le mieux.

Le prologue débute par le kidnapping d’un adolescent au sein d’une compagnie industrielle. On voit que l’immeuble est hautement sécurisé et qu’il est donc difficile d’en sortir.

Ce prologue est donc très dynamique : on est tout de suite dans l’action sans vraiment avoir d’introduction des personnages mais on comprend bien que le temps des réponses viendra plus tard.

Puis vient le premier chapitre, dont les événements se déroulent quelques mois avant le sauvetage/kidnapping du prologue.

Christophe Vrécourt, un jeune chercheur qui étudie la génétique comportementale se fait embaucher par une puissante firme industrielle : Impérium Industries. Il est embauché dans le but de travailler sur un projet secret : la première intelligence artificielle humaine. Il s’agit de Thomas, un jeune adolescent de 15 ans qu’il doit éduquer car Thomas est comme un bébé dans le corps d’un adolescent. Il sait marcher, parler mais n’a aucune connaissance du monde. Son esprit est totalement vierge malgré sa vivacité d’esprit.

Tout d’abord enthousiasmé par ce projet, Christophe va vite comprendre que les projets d’Impérium Industries sont plutôt louches et qu’on a choisi de l’embaucher lui car il est le fils d’Elisabeth Vrécourt, dirigeante de l’entreprise Vrécourt & Leduc, la seule firme concurrente de l’empire d’Impérium Industries.

Quand Christophe va comprendre les projets d’Impérium, il va donc réagir en conséquence : il faut sortir Thomas de tout cela afin de le mettre à l’abri. Mais Impérium a plus d’un tour dans son sac…

Plus qu’une guerre industrielle, ici nous avons droit a une guerre entre le bien et le mal.

Bon en parallèle de tout cela il se passe évidement d’autres choses mais il est difficile de parler de ce livre justement parce qu’il s’y passe énormément de choses. Il est aussi question de visions de fin du monde par une jeune médium, de clonage, de dérives génétiques et technologiques (et donc d’éthique !), de guerre industrielle, d’un monde parallèle (la fameuse Terre Zéro), de faille spatio temporelle…

Vous l’aurez compris : c’est complexe de résumer tout cela. Alors je vous en donne seulement un petit aperçut.

Les chapitres alternent entre les années 2040 et les années 2020.

L’époque de 2020 est nécessaire pour comprendre les prémices de la guerre industrielle entre Vrécourt & Leduc et Impérium Industries.

Moi qui ne suis pas friande de science fiction (je trouve cela toujours très compliqué), je peux vous dire que cette histoire a su me plaire. J’ai surtout bien aimé la relation qui se construit petit à petit entre Christophe et Thomas.

D’ailleurs je n’ai pas vraiment parlé des personnages secondaires mais tous sont très bien travaillés et ont des motivations très intéressantes. L’auteur n’est pas tendre avec quelques-uns d’entres eux mais je n’en dirais pas plus.

D’ailleurs en parlant de l’auteur, il aime bien mener le lecteur en bateau : premièrement avec le personnage de Thomas, dont il va nous faire croire qu’il est pas mal de chose avant de révéler sa véritable nature…

et aussi avec les visions de Clémence : Thomas est-il un danger pour l’humanité ? Est-ce réellement la fin du monde ?

et Emmanuel de Tinguy, de quel côté est-il ? Pour quelle compagnie va son allégeance ?

A vous de le découvrir toutes ces réponses…

Mais si j’aurais un reproche à faire à l’auteur c’est d’avoir découpé ce livre en seulement une vingtaine de chapitres. Je trouve cela trop peu pour un livre de plus de 400 pages. Moi qui aime les chapitres courts car cela me permet d’enchaîner et de pouvoir m’arrêter de lire quand je le souhaite, ici j’ai vraiment été freinée dans ma lecture.

A un moment de l’histoire, Christophe va comprendre une chose essentielle sur Impérium et quel génie ce Frédéric Lhomme ! (ce sale type, c’est le dirigeant de Impérium Industries). Franchement-là j’étais bluffée car je ne l’ai absolument pas vu venir. A partir de ce moment, j’ai vraiment été scotchée par ma lecture car je voulais absolument savoir la suite, et surtout, découvrir le fin mot de l’histoire.

Très bon livre

Une histoire percutante, qui va à l'essentiel, et qui pose des questions sur nos liens aux autres, notre rapport à la technologie et la puissance de l'espoir. Un beau message !

Pour le détail de chaque nouvelles, c'est par ici --> https://evasionimaginaire.wordpress.com/2020/10/06/chevaliers-errants-collectif-jusquou-menera-votre-quete/

Sans grande surprise, le thème de chevalier errant a surtout inspiré des textes Fantasy dans un cadre moyenâgeux. Heureusement, pas que, car la sauce aurait pu vite être indigeste sur 15 textes. L’exercice était cependant plus périlleux que le thème précédent, « Malédiction », qui permettait un panel incomparable de possibilités, et sortir des sentiers battus pour le « Chevalier errant » demandait, à mon sens, plus de créativité encore pour ne pas tomber dans les clichés qui collent à l’armure de nos aventuriers.

J’ai connu, malheureusement, plus de déceptions dans ce recueil que dans le précédent, car je n’avais pas su entrer dans le récit ou parce que je ne comprenais pas certains concepts et j’en suis le premier désolé, mais je préfère surtout retenir le positif qui est de loin supérieur au reste. De plus, je connaissais la qualité du précédent recueil, ce qui fait que j’avais certaines attentes également. Ainsi, certains titres comme « le roi des vermines », « en attendant l’Orque » ou encore « Dragon et trahison », pour ne citer qu’eux, auront su m’enthousiasmer pour diverses raisons. Aventure, écuyer, injustice, honneur, duel, épée, autant de mots qui reviennent régulièrement dans les textes et qui sont les vrais marqueurs de ce thème. Attention cependant, les aventuriers, les chasseurs de prime et autres âmes en quête de vengeance peuvent-ils faire partie intégrante de la description d’un chevalier errant ? Deux textes n’ont pas vraiment leur place dans ce recueil si l’on se réfère aux définitions dont Jean Bury et moi-même faisons allusions en préface. Mais s’ils se retrouvent dedans, je fais suffisamment confiance aux éditions et à leur jugement pour les avoir inclus dedans.

Du cyberpunk, de la SF, dde la Fantasy dans des époques et des univers variés, Mots&Légendes éditions aura encore une fois fait mouche dans son choix de thème et dans sa découverte de talents littéraires et fait écho à l’actualité, la diversité ! Si vous recherchez un livre dont le thème est celui précité, ce recueil devra désormais faire partie intégrante de votre bibliothèque. Évasion garantie !

Imaginez-vous, enfermé dans une maison, seul avec votre petite soeur, un soir d'Halloween. Un coup de téléphone effrayant qui vous met en garde d'un éventuel danger. Comment vous sentiriez-vous ? Comment réagiriez-vous ?

Pas facile comme question n'est-ce pas,

Jean, l'auteur, va vous embarquer dans un huis clos angoissant, terrifiant, avec son écriture agréable et un vocabulaire simple, avec des mots justes et forts, vous ne pourrez pas lâcher ce livre tant que le récit ne sera pas terminer.

J'ai été agréablement surprise par cette Nouvelle, dont le titre à double sens vous sera dévoilé à la fin du livre.

Dans cette histoire, l'auteur pointera du bout des doigts un problème de socièté, les réseaux sociaux et le mal qui peut en découler.

Le livre est plutôt court. Personnellement, je l’ai lu d’une traite.

Une créature est en train de détruire le monde, faisant se mêler réalités et illusions plus vrai que nature. Les gens ne savent plus ce qui est vrai et ce qui ne l’est pas. La créature est puissante. L’armée est à court d’idées pour sauver le monde. Il ne leur reste qu’une piste : libérer la Bête de sa prison.

J’ai été prise dans l’histoire. Je voulais comprendre ce qui était arrivé à Faon et pourquoi elle est si différente de son frère, Axe.

Bien vite, au fur et à mesure du livre, on comprend que les méchants ne sont pas ceux qu’on croit et tu finis par avoir de l’empathie pour ceux que tout le monde craint.

Même si le livre se lit vite, il n’est pas toujours simple. On mélange événements présents et passés dans une même partie, on change de point de vue en cours de chapitre (étant donné que le style d’écriture change, tu comprends rapidement à qui tu as affaire).

Chaque passage du livre a son importance pour te faire comprendre comment la situation en est arrivée à ce stade. D’ailleurs, j’ai cru que l’auteur avait raté sa mise en page quand j’ai vu qu’il y avait un dernier chapitre après l’épilogue. Mais en réalité, il est logique qu’il se trouve ici 🙂

Même si j’ai parfois été rebutée par certaines descriptions que j’ai trouvé un peu longue (je n’aime pas les longs paragraphes de description de lieu), le style est fluide et le livre se lit rapidement. On est vite pris dans l’action et on veut savoir si la Bête va réussir à sauver le monde.