Sándor Marai
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Note moyenne : 6.81/10Nombre d'évaluations : 32
0 Citations 14 Commentaires sur ses livres
Les derniers commentaires sur ses livres
Mon premier Sandor Marai, et quelle belle surprise !
Il s'agit d'une histoire à trois voix, où chacun à leur tour ils racontent leur vision d'un même drame. "L'épouse amoureuse et trahie. Le mari cédant à la passion. La domestique ambitieuse qui brise le couple". Dans le contexte historique de l'entre-deux-guerres de la Hongrie.
Il y a une réflexion sur l'amour, et sur les êtres humains. Vraiment très bien écrit. Je le recommande vivement. :)
Afficher en entierUn livre délicieux comme on en aimerait beaucoup. Très belle histoire d'amitié masculine. Touchant de sensibilité et dont on souhaiterait retenir quelques phrases par coeur.
Un bijou !
Afficher en entierLivre costaud sur les horreurs de l'inquisition. Les terroristes du Christ ou plutot de la papauté au nom de Dieu. Cela se passait il y a six cents ans ....Vouloir à tout prix imposer un religion et un façon de penser. Le protestantisme est né en réaction à ces outrances dont les moimes de l'époque se sont rendu coupables.
Afficher en entierJe ne sais pas du tout pourquoi j’ai lu ce livre, il est fort probable que j’ai confondu le titre avec un autre, car je n’en avais en fait pas entendu parler, je ne savais pas de quoi ça allait parler, et il n’est pas non plus récent. Mais je viens de m’apercevoir qu’il est Hongrois, je vais donc pouvoir le glisser dans mon challenge découverte.
Henri, général vieillissant, apprend son ancien ami qu’il n’a pas revu depuis 41 ans passe le voir. Il décide alors de l’accueillir avec un repas en tout point identique à celui qu’ils avaient partagé avant qu’il ne disparaisse de sa vie. Ils ont beaucoup à se dire, mais surtout des comptes à se rendre.
Ce roman assez court, presqu’une longue nouvelle, nous plonge dans l’amitié brisée de ses deux hommes, de leur rencontre à l’enfance à leurs rapports une fois adultes, puis à l’heure actuelle, 41 ans plus tard. Le texte est très bien écrit, il y a de grandes questions sur l’amitié, la vie, la guerre, l’armée, les femmes.
Néanmoins, je n’ai pas été plus plongée que ça dans l’histoire. Même si l’écriture est soignée, l’histoire en elle-même est assez classique, et il n’y a pas eu de déclic pour moi. Donc un petit roman qui se lit bien, mais dont qui ne me laissera pas forcément une grande impression.
Vous l’avez lu ? Vous avez mieux aimé que moi ?
Afficher en entierC’est tellement frustrant d’avoir l’impression de ne pas avoir apprécié un livre à sa juste valeur ! Car de la valeur, ce roman, court mais d’une densité incroyable, en a, sans aucun doute. C’est juste que mon emploi du temps ne m’a permis de lire que le soir et que le niveau d’attention requis pour cette lecture était un peu trop élevé pour cette heure de la journée…
A elle seule, l’écriture vaut le détour – une vraie pépite littéraire. On ressent pleinement l’atmosphère confinée, à la fois intime et tendue, dans cette salle à manger d’un manoir, vestige de l’Empire austro-hongrois.
Si ce roman est dense, c’est parce qu’il est en grande partie constitué du dialogue entre deux meilleurs amis qui se retrouvent après 40 ans de séparation, l’un étant bien décidé à demander des comptes à l’autre… Il en résulte des circonvolutions, des digressions, des hésitations… pleines de sens, mais qui alourdissent un peu le récit, tout en lui conférant un charme certain.
Ce roman a tout d’un grand classique, c’est presque étonnant qu’il ne soit pas plus connu ! Il traite de thèmes universels, l’amitié, la trahison, les non-dits, dans une langue ciselée et harmonieuse… Que demander de plus ?
Afficher en entierCe serait bien de supprimer cette couverture blanche des éds Albin Michel. Il s'agit celle d'un livre épuisé depuis longtemps. Je suis en train de lire "Le Compagnon de voyage" de Gyula Krudy en format poche, paru récemment aux éds La Baconnière. Voir la couverture jaune ! Merci !
Afficher en entierLivre un peu difficile à lire, en raison du thème abordé (l'inquisition et ses méthodes pour lutter contre l'hérésie) et de la précision (l'auteur est clairement très renseigné sur la période et sur son sujet, et il se lance à plusieurs reprises dans de réflexions à caractère idéologique essentielles mais complexes), mais ô combien passionnant, La nuit du bûcher est le récit d'une libération. Le personnage de Giordano Bruno, bien que présent sur un petit nombre de pages, est absolument central et est décrit avec beaucoup d'intelligence. Ce célèbre hérétique a tenu sept ans dans les prisons de l'Inquisition et constitue un cas intéressant d'intellectuel qui, incapable d'accepter le dogme, a refusé de renier ses positions afin de se sauver. La façon dont il est décrit par le narrateur témoigne du basculement qui se profile dès la première page : l'hérétique est doté d'une grâce que les prêtres et les croyants n'ont pas.
Spoiler(cliquez pour révéler)Pour résumer, le narrateur choisit la liberté, mais une liberté coûteuse, difficile ; au prix de son confort et de la simplicité de son existence, il fait ce choix de quitter l'habit ecclésiastique - et c'est ainsi que, de son propre aveu, il apprend à mieux connaître le cœur des hommes.
Afficher en entierUne pépite....
On découvre dans ce petit livre, la fin du XIXème au sein de l'empire Austro-Hongrois, ses codes dans les milieux militaires et aristo, par le dialogue mené par le fils du Général.
Mais c'est avant tout, pour moi, une forme d'essai sur le sentiment de l'amitié.
L'Amitié entre deux êtres, ce qu'elle génère, chez l'un et pas forcément chez l'autre.
Par moments, j'avais l'impression de lire Stefan Zweig. La qualité d'écriture, les mots choisis, la construction. J'avais aussi l'impression de partager l'espace des deux amis, de les entendre.
Une découverte merveilleuse.
Afficher en entierDes vibes de littérature russe et de Julian Fellowes, malgré de très belles phrases c’était trop long pour moi alors que le livre est assez court !
Afficher en entierLivre en 3 parties. 1ere partie : Sa version à elle. Elle, c'est Ilonka. Femme divorcée qui relate à une amie, son histoire. Sa rencontre avec Peter, leur mariage, leur divorce. Elle lui explique les années de doute, la mort de leur fils, le caractère distant de Peter et sa trahison.
2eme partie : Sa version à lui, Peter. Comme Ilonka, il discute avec un de ses amis et lui explique son premier mariage avec Ilonka, leur divorce, son deuxième mariage et son deuxième divorce.
3ème partie : La version de l'autre. L'autre c'est judit. La deuxième épouse de Peter. Celle pour qui il a divorcé d'Ilonka. Elle, elle discute avec son amant et lui explique comment elle est entrée dans cette famille riche. Petite fille très pauvre, elle est entrée au service de la maman de Peter comme femme de ménage. Elle raconte comment elle a rencontré Peter, comment elle a assisté à son divorce pour se remarier immédiatement avec lui.
A travers ces 3 personnages et cette idée de roman "confession", l'auteur décrit parfaitement les sentiments de chacun par rapport à la classe sociale dont il fait partie. Mais aussi, il dépeint à merveilles (un peu cynique parfois) la bourgeoisie hongroise de l'entre-deux-guerres.
J'ai beaucoup aimé la structure du roman. Très intéressante cette façon de donner à chacun la parole ! Je sais qu'aujourd'hui encore la vision du monde dépend totalement de la classe sociale dans laquelle tu grandis ... mais même si c'est vrai, même si c'est intéressant ça me gonfle !! Pour moi, que tu sois riche ou pauvre... si t'es con, même avec de l'instruction que ton statut social a pu te permettre d'acquérir, tu restes un con ! A l'inverse, si tu as envie de "grandir", qu'importe ta fortune, tu trouveras toujours un moyen de devenir quelqu'un ! C'est beaucoup plus facile, certes, quand tu as les moyens mais c'est trop facile de s'arrêter sur ton nom de famille ! Biensuuuur, comme à chaque fois, ce n'est que mon humble avis que j'aime partager avec vous !
Afficher en entierLes gens aiment aussi
Dédicaces de Sándor Marai
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Editeurs
Albin Michel : 21 livres
LGF - Le Livre de Poche : 20 livres
À vue d'œil : 1 livre
L'Ecole des loisirs : 1 livre
Bertelsmann : 1 livre
La Baconnière : 1 livre
Biographie
Ecrivain hongrois
[Littérature étrangère]
Né le 11 avril 1900
Décédé à San Diego le 21 février 1989
Comme de nombreux écrivains de son époque, la jeunesse de Sándor Grosschmied de Márai est marquée par une série de voyages : Francfort, Berlin et Paris. Très doué pour l'allemand, il souhaite écrire dans cette langue mais finit par privilégier le hongrois. En 1928, il s'installe à Budapest. Son style clair, épuré et très en lien avec la réalité lui apporte une renommée rapide. Il est l'un des premiers à rédiger des articles de critiques à propos des oeuvres de Kafka. Par la suite, il déménage en Italie puis aux Etats-Unis. Son oeuvre regroupe principalement des poèmes et des romans. 'La Conversation de Bolzano', publiée en 1940, retrace une aventure tout en surprise arrivée au séducteur Casanova juste après son évasion de la prison des 'plombs' de Venise. En 1942 paraissent 'Les Braises', un ouvrage qui évoque les retrouvailles de deux amis d'enfance, séparés durant plus de quarante et un ans. 1956 marque l'intervention soviétique de Budapest et la cessation de publication de ses écrits. A la fin de sa vie, Márai est accablé par la mort de sa femme. Incapable de faire son deuil et rongé par la souffrance de l'exil, il se donne la mort à San Diego en 1989. Márai y donne une vision assez sombre des relations humaines. Aussi à l'origine des 'Révoltés', des 'Confessions d'un bourgeois' ou de 'Libération', l'oeuvre de Sándor Márai compte un peu plus d'une soixantaine d'ouvrages en partie traduits en français. Tous confèrent à l'écrivain une plume digne des plus grands auteurs d'Europe centrale.
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