Luis Sepúlveda
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Note moyenne : 7.45/10Nombre d'évaluations : 764
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Après avoir lu la belle histoire « Histoire d'une baleine blanche » du même auteur, j'ai eu envie de relire ce tout petit roman pour lequel j'ai eu un très gros coup de coeur il y a quelques années.
La couverture est tout simplement magnifique. Elle me fait penser aux tableaux du Douanier Rousseau que j'adore.
Le titre du roman est trompeur. Lorsque je l'ai conseillé à mes collègues de travail, ils ont répondu qu'ils n'aimaient pas les histoires du style « l'extraordinaire voyage du fakir qui était resté coincé dans une armoire » ou « le vieux qui ne voulait pas fêter son anniversaire ». Ce n'est pas le cas. Ce n'est pas non plus un roman d'amour à l'eau de rose.
C'est plutôt un livre engagé, une vraie plongée dans la forêt amazonienne. Nous rencontrons d'un côté les défenseurs de la nature, à savoir le peuple Shuar qui vit en parfaite harmonie avec la nature et Antonio José Bolivar, un vieux chasseur, grand amateur de livres d'amour qui connaît la forêt et la respecte.
De l'autre côté, des hommes cupides et ignorants qui détruisent leur propre environnement pour plus de profit. L'homme dit « civilisé » apparaît pataud, inculte, primitif, rustre alors que l'homme dit « sauvage » apparaît sage, respectueux, en parfaite harmonie avec le milieu dans lequel il vit.
Le roman débute lorsque les indiens Shuars ramènent le cadavre mutilé d'un chasseur blanc et sont accusés de son meurtre… Antonio José Bolivar va s'interposer et prouver que les Indiens sont innocents et qu'un félin est coupable…
J'ai beaucoup aimé le personnage d'Antonio José Bolivar qui a appris au contact du peuple indigène Shuar à vivre dans le respect de la faune et de la flore.
Luis Sepulveda a une écriture simple, juste, doucement ironique qui me touche. En peu de mots, il nous plonge dans son univers. J'ai suivi Antonio José Bolivar dans la jungle, si belle, mais si dangereuse. Les trente dernières pages sont tout simplement magnifiques.Dévoiler le texte masqué
Un excellent moment de lecture : bien plus qu'un roman, c'est un conte écologique dans lequel l'auteur rend un bel hommage à la mémoire d'un de ses amis, assassiné à cause de son engagement pour la défense de l'Amazonie.
Le lecteur est amené à réfléchir sur les conséquences des actions humaines sur son environnement, sur cette nature vierge et riche pour laquelle nous n'avons aucun égard, sur les hommes « blancs » qui croient tout savoir. Un roman plein de sagesse à lire absolument.
Afficher en entierCe court roman est le récit d'un voyage initiatique : un jeune Chilien de 16 ans ayant lu Moby Dick, décide de partir chasser la baleine.
Ce roman est également un plaidoyer en faveur de la cause écologique; pêche et massacre intensif des baleines.
Luis Sepúlveda est un admirable conteur: il y a une symbiose entre les paysages décrits, la nature et le choix des mots...C'est comme une partition sans fausse note.
Afficher en entierDeux romans très courts pour se familiariser avec la plume de Luis Sepulveda. Essai concluant, je lirai d'autres livres de cet auteur.
Afficher en entierUne belle ode à la forêt amazonienne qui amène une reflexion sur la cupidité humaine et la préservation indispensable de la faune et la flore. Quelques passages très drôle (le périple de la limace dans la jungle vaut le coup!) et certains autres vraiment crades avec des descriptions très poussées!
Un roman court mais percutant!
Afficher en entierLuis Sepúlveda présente « Histoire d'une mouette et du chat qui lui apprit à voler » 128 pages (Selon Babelio). Editions Métailié (22/01/2021) 4.23/5 (1256 notes) – A l’échelle Babelio encore une fois.
Traduit de l'espagnol (Chili) par Anne-Marie Métailié ;
L'histoire débute du point de vue d'une (bande de) mouette(s) qui blâment les humains d'être (contrairement à elles) divisés dans leur langage.
Chapitre 2 c'est un enfant qui part en vacances et qui laisse son chat derrière lui.
On assite ensuite au dialogue farfelu entre l'oiseau et le félin.
Il y a des péripéties. Les chats ont plusieurs langages.
Vient ensuite l'arc avec les enfants mouettes dont il faut s'occuper et les nourrir…
Un Livre de quelqu'un qui aime assurément les animaux.
On nous garde des révélations pour la fin.
« — Que seul vole celui qui ose le faire, miaula Zorbas. »
Phoenix
++
Afficher en entierTrès joli conte moderne dont les messages sous-jacents sont plus que jamais d’actualité : destruction de l’environnement par l’homme, nécessaire solidarité entre les peuples…J’imagine très bien ce récit adapté en film d’animation.
Afficher en entierJ'ai écouté cette histoire de nombreuses fois en livre audio sur le chemin des vacances, elle a une symbolique importante pour moi. Je l'ai toujours trouvé poétique, jolie et profondément bienveillante.
Afficher en entierJ’avais lu de cet auteur « le vieux qui lisait des romans d’amour ». Comme j’avais adorer et qu’il me fallait un chat sur la couverture (pour mon challenge). Je me suis donc précipité dessus. Et j’ai bien fait…
Mon seul regret, c’est de ne pas l’avoir lu plus tôt, pour le lire à ma fille… parce que c’est une très belle histoire pleine de poésie… de philosophie et remplis d’amour, et de respect pour la nature et le monde animal…
un conte à mettre dans toutes les mains et un auteur à suivre…
CHALLENGE MULTI-DEFIS 2024
Bonne lecture !
Afficher en entierLeçon de vie, ou invitation à adopter un nouveau regard sur le monde ? Ici, Luis Sepulveda entreprend de peindre la beauté de la nature et appelle au respect de celle-ci et de ses codes, de sa faune et de sa flore, et qui, à l'heure actuelle, semble être une lecture d'autant plus recommandée pour sensibiliser aux ravages de l'homme sur la planète.
Afficher en entierAntonio José Bolívar Proaño est le "vieux" de cette histoire qui se déroule dans les forêts amazoniennes situées en Equateur. Veuf de Dolores Encarnación del Santísimo Sacramento Estupiñán Otavalo (au nom à rallonge), âgé de soixante ans, il a vécu avec les Indiens Shuars (dits "Jivaros" ou encore réducteurs de têtes). Puis, à la mort de l'un d'entre eux devenu son ami, Nushiño, il vit seul à El Idilio. Sa passion est la lecture des romans d'amour. Un jour, un "gringo" est découvert mort dans la jungle. Le maire du lieu surnommé la "limace" accuse les Indiens. Or, il n'en est rien. Seul Antonio comprend que le meurtrier en question est une femelle jaguar à qui les humains ont tué les petits et le mâle. Elle semble se venger en attaquant et en tuant les hommes au fil des jours qui passent. Dès lors, le destin de l'animal est scellé. Les chasseurs doivent l'éliminer. Antonio est le meilleur d'entre eux et le maire lui demande de diriger l'expédition. Dès lors, une lutte entre l'humain et l'animal se joue... Il y a de l'humour, du suspens et surtout la méchanceté des hommes corrompus qui s'en prennent aux Indiens, aux innocents, à la nature et aux animaux. Le monde est ainsi fait et l'auteur le dénonce dans ce joli récit passionnant.
Afficher en entierOn parle de Luis Sepúlveda ici :
2020-04-16T15:01:37+02:00
2010-04-04T21:17:03+02:00
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Dédicaces de Luis Sepúlveda
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Editeurs
Métailié : 40 livres
Points : 8 livres
Tusquets : 8 livres
Seuil : 7 livres
- : 3 livres
Booket : 2 livres
À vue d'œil : 2 livres
Anne-Marie Métailié : 2 livres
Biographie
Luis Sepúlveda est né le 4 octobre 1949 à Ovalle. En 1973, il est emprisonné sous le régime de Pinochet pendant 27 mois. Libéré puis exilé, il voyage à travers toute l'Amérique latine. Plus tard, il travaille comme journaliste et milite avec Greenpeace à Hambourg. Après avoir également vécu à Paris, il s’installe en 1997 à Gijón, dans le nord de l’Espagne, où il fonde le Salon du livre ibéro-américain pour faire connaître le travail des écrivains et des éditeurs indépendants d’Amérique latine. Grand lecteur et homme généreux, il aide les jeunes auteurs. Il écrit des chroniques pour des journaux espagnols et italiens.
Il succombe au coronavirus en avril 2020.
Auteur de nombreux romans, chroniques, récits, nouvelles et fables pour enfants, il a reçu de nombreux prix prestigieux pour son œuvre. En 1992, son premier roman Le Vieux qui lisait des romans d’amour connaît un immense succès mondial et change sa vie. Quatre ans plus tard, la parution de Histoire d’une mouette et du chat qui lui apprit à voler vient asseoir sa renommée. Ses livres sont désormais publiés dans 52 pays et plusieurs ont été adaptés au cinéma.
Hommage d'Anne Marie Métailié à Luis Sepúlveda :
"Luis Sepúlveda a succombé au Covid-19. L’auteur du "Vieux qui lisait des romans d’amour", son premier roman, avait été découvert en 1992 par les libraires français qui en avaient fait un succès tel qu’il avait été immédiatement traduit dans 52 pays. Puis il y avait eu "L’Histoire de la Mouette et du Chat qui lui apprit à voler", un autre très grand succès. Et 20 autres romans et essais.
Luis Sepúlveda était un formidable conteur d’histoires. Un écrivain majeur. Sa vie aventureuse dans l’Amérique latine des dictatures avait forgé son regard politique. Militant écologiste, il a su transmettre ses convictions à travers des œuvres inoubliables qui l’ont fait connaitre et aimer dans le monde entier.
J’avais rencontré Luis Sepúlveda, alors inconnu, en avril 1992 et au long de ces 28 années de voyages, de galères et de succès, nous avons été des amis fraternels. De vrais amis."
Anne Marie Métailié
Source/Éditions Métailié
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