Robert Seethaler

Autant j'étais heureuse de débuter un nouveau roman historique, basé sur l'histoire de la seconde guerre mondiale à Vienne, autant j'ai eu un petit déplaisir face à ma lecture. Le défilement des pages étaient longuet et ... disons que je m'attendais à autre chose au sujet du contexte historique. Mauvaise interprétation de ma part, et sans doute manque d'attention lors de la lecture du résumé.

L'histoire est belle, je ne peux le nier ; j'ai adoré les personnages, le style de l'auteur, le contexte historique, le lieu où se passe l'histoire... c'est le fond historique qui m'a laissé sur ma faim. Je vous explique pourquoi.

Nous rencontrons Franz Huchel, 17ans, un peu avant la seconde guerre mondiale et les débuts du règne d'Hitler. C'est un jeune garçon plein d'entrain, qui a envie de découvrir la vie. Suite à la mort de l'homme qui nourrit sa mère et lui-même, il se retrouve très vite à devoir partir pour Vienne, pour aller travailler avec Otto Tresniek, un homme unijambiste gardant un bureau de tabac plutôt pas mal fréquenté, que ce soit par des juifs et non. L'histoire est belle, simple, sans fioriture. C'est un très joli roman initiatique pour Franz. Otto l'accueille les bras ouvert et lui explique son métier, entre temps, Franz découvre ce qu'est l'amour grâce à Anezka, il rencontre Le professeur Sigmund Freud et une amitié commence entre ces deux hommes. C'est un livre qui retrace une vie, faite de rencontre, de séparation, d'amour et de découverte. En soi, j'ai beaucoup aimé.

Les personnages sont attachants, notamment Franz et Freud, que j'ai aimé découvrir, ils sont simple et ... je ne sais, ils ont ce petit truc qui fait qu'on les apprécie.

La maman de Franz aussi est pas mal, bien que différente du profil de maman que je connais.

Anezka, je ne l'ai pas aimé, c'est une fille frivole, qui profite de l'amour que Franz à envers elle, ce qui est normal, c'est une fille qui joue de ses charmes pour vivre ; pour être clair, c'est une prostituée.

Sigmund Freud à dans les 80 ans dans l'histoire, c'est un vieil homme qui poursuit néanmoins ses consultations. C'est un homme sage, qui sert un peu de père de constitution pour Franz. C'est un homme qui a déjà depuis longtemps la tête sur les épaules et qui sait d'avance ce qui va tomber sur Vienne et l'Autriche d'ici peu.

En effet, le roman se coupe en deux parties. On commence par une belle vie, gay, joyeuse, Franz découvre Vienne, il découvre tout, il apprend à être un homme, bien qu'il reste insouciant. On ne peut lui en vouloir, il n'a que 17 ans.

En deuxième partie, c'est le passage d'Hitler au pouvoir, c'est le début du racisme envers les juifs, c'est le début des déportations. On remarque un changement radical dans les personnages. Certains s'en vont, d'autres mourront, les sourires disparaissent, les journées défilent de manière monotone.

Le style de l'auteur m'a plus également. Cependant, j'ai peiné à lire le soir ce roman qui ne comporte aucun chapitre. C'est un immense texte sans pause, sans chapitre, sans rien. Cela a ralenti ma lecture et je n'arrivais jamais à faire de pause, du coup je ne pouvais jamais le commencer le soir, il me fallait du temps devant moi.

De plus, comme expliqué ci-dessus, le fond historique que j'attendais est un peu absent. Non pas que l'histoire soit inintéressante, bien au contraire attention, mais je m'attendais vraiment à... je ne sais pas, peut-être des passages d'Hitler lors de sa propagande par exemple. Certes l'auteur n'a pas écrit ce livre pour le fond historique mais plutôt pour le personnage et son chemin dans le vienne de 1938-39, mais j'attendais tout de même une histoire, aussi simple soit -elle, sur l'Histoire, sur la montée au pouvoir d'Hitler, sur ses discours, sur sa haine des juifs... on a pu lire quelques passages certes, mais rien de bien transcendant. Oui l'auteur à parler des trains en partance vers Dachau, oui l'auteur à parler des morts communistes... Mais pas ce que j'aurais cru avoir.

La fin n'est pas un Happy End, car on débouche sur la guerre et les dernières lignes laissent exprimer une fin de guerre bien triste. Ce livre est un peu construit à l'envers, ce qui change. On commence bien et fini tristement. Cela symbolise la fin d'une ère, celle de la Seconde guerre Mondiale.

C'est un bon livre sur l'histoire de Franz, sur sa découverte du pays, sur sa découverte de l'amour, du travail, de l'amitié, que je conseille à tous. Néanmoins je préfère prévenir pour les mordus d'histoire, que ce livre n'a pas été écrit pour cette finalité. Vous prendrez peut-être plus de plaisir que moi en sachant cela.

Spoiler(cliquez pour révéler)http://magie-litteraire.skyrock.com/tags/i52lf1TW6iJ-Le-tabac-Tresniek.html

Autant j'étais heureuse de débuter un nouveau roman historique, basé sur l'histoire de la seconde guerre mondiale à Vienne, autant j'ai eu un petit déplaisir face à ma lecture. Le défilement des pages étaient longuet et ... disons que je m'attendais à autre chose au sujet du contexte historique. Mauvaise interprétation de ma part, et sans doute manque d'attention lors de la lecture du résumé.

L'histoire est belle, je ne peux le nier ; j'ai adoré les personnages, le style de l'auteur, le contexte historique, le lieu où se passe l'histoire... c'est le fond historique qui m'a laissé sur ma faim. Je vous explique pourquoi.

Nous rencontrons Franz Huchel, 17ans, un peu avant la seconde guerre mondiale et les débuts du règne d'Hitler. C'est un jeune garçon plein d'entrain, qui a envie de découvrir la vie. Suite à la mort de l'homme qui nourrit sa mère et lui-même, il se retrouve très vite à devoir partir pour Vienne, pour aller travailler avec Otto Tresniek, un homme unijambiste gardant un bureau de tabac plutôt pas mal fréquenté, que ce soit par des juifs et non. L'histoire est belle, simple, sans fioriture. C'est un très joli roman initiatique pour Franz. Otto l'accueille les bras ouvert et lui explique son métier, entre temps, Franz découvre ce qu'est l'amour grâce à Anezka, il rencontre Le professeur Sigmund Freud et une amitié commence entre ces deux hommes. C'est un livre qui retrace une vie, faite de rencontre, de séparation, d'amour et de découverte. En soi, j'ai beaucoup aimé.

Les personnages sont attachants, notamment Franz et Freud, que j'ai aimé découvrir, ils sont simple et ... je ne sais, ils ont ce petit truc qui fait qu'on les apprécie.

La maman de Franz aussi est pas mal, bien que différente du profil de maman que je connais.

Anezka, je ne l'ai pas aimé, c'est une fille frivole, qui profite de l'amour que Franz à envers elle, ce qui est normal, c'est une fille qui joue de ses charmes pour vivre ; pour être clair, c'est une prostituée.

Sigmund Freud à dans les 80 ans dans l'histoire, c'est un vieil homme qui poursuit néanmoins ses consultations. C'est un homme sage, qui sert un peu de père de constitution pour Franz. C'est un homme qui a déjà depuis longtemps la tête sur les épaules et qui sait d'avance ce qui va tomber sur Vienne et l'Autriche d'ici peu.

En effet, le roman se coupe en deux parties. On commence par une belle vie, gay, joyeuse, Franz découvre Vienne, il découvre tout, il apprend à être un homme, bien qu'il reste insouciant. On ne peut lui en vouloir, il n'a que 17 ans.

En deuxième partie, c'est le passage d'Hitler au pouvoir, c'est le début du racisme envers les juifs, c'est le début des déportations. On remarque un changement radical dans les personnages. Certains s'en vont, d'autres mourront, les sourires disparaissent, les journées défilent de manière monotone.

Le style de l'auteur m'a plus également. Cependant, j'ai peiné à lire le soir ce roman qui ne comporte aucun chapitre. C'est un immense texte sans pause, sans chapitre, sans rien. Cela a ralenti ma lecture et je n'arrivais jamais à faire de pause, du coup je ne pouvais jamais le commencer le soir, il me fallait du temps devant moi.

De plus, comme expliqué ci-dessus, le fond historique que j'attendais est un peu absent. Non pas que l'histoire soit inintéressante, bien au contraire attention, mais je m'attendais vraiment à... je ne sais pas, peut-être des passages d'Hitler lors de sa propagande par exemple. Certes l'auteur n'a pas écrit ce livre pour le fond historique mais plutôt pour le personnage et son chemin dans le vienne de 1938-39, mais j'attendais tout de même une histoire, aussi simple soit -elle, sur l'Histoire, sur la montée au pouvoir d'Hitler, sur ses discours, sur sa haine des juifs... on a pu lire quelques passages certes, mais rien de bien transcendant. Oui l'auteur à parler des trains en partance vers Dachau, oui l'auteur à parler des morts communistes... Mais pas ce que j'aurais cru avoir.

La fin n'est pas un Happy End, car on débouche sur la guerre et les dernières lignes laissent exprimer une fin de guerre bien triste. Ce livre est un peu construit à l'envers, ce qui change. On commence bien et fini tristement. Cela symbolise la fin d'une ère, celle de la Seconde guerre Mondiale.

C'est un bon livre sur l'histoire de Franz, sur sa découverte du pays, sur sa découverte de l'amour, du travail, de l'amitié, que je conseille à tous. Néanmoins je préfère prévenir pour les mordus d'histoire, que ce livre n'a pas été écrit pour cette finalité. Vous prendrez peut-être plus de plaisir que moi en sachant cela.

Spoiler(cliquez pour révéler)http://magie-litteraire.skyrock.com/tags/i52lf1TW6iJ-Le-tabac-Tresniek.html

Bon, déjà, j'ai lu ce livre dans le contexte du concours folio, car ce n'est habituellement pas le genre de livres que je lis d'habitude.

Ce livre n'est pas mauvais, il est même bien, très réaliste. Les personnages sont assez sympas, l'histoire est pas mal. Mais j'avoue avoir été assez déçue par le contexte. L'histoire se passe pendant la montée au pouvoir d'Hitler, et on ne sent ça que pendant la fin du livre, et c'est dommage. Le résumé m'a vendu ce livre comme étant plus ou moins une histoire d'amour, mais là encore, j'ai été plutôt déçue :Spoiler(cliquez pour révéler) il n'y pas d'amour entre Anezka et Franz, et on la voit que... allez, quatre fois tout au plus. En fait, du coup, je ne sais pas exactement ce que ce livre était sensé raconter.

Dans la Vienne de la fin des années 30, sur fond de montée du nazisme et de l’antisémitisme, Franz, a quitté son village et le contexte de misère dans lequel il vivait sur injonction de sa mère, pour venir travailler à Vienne dans le tabac d’Otto Tresniek, une vieille connaissance de sa mère. Apprenti auprès de cet homme qui deviendra comme un mentor, il rencontre par l’entremise du tabac un vieux professeur, S.Freud, avec lequel il entretiendra une relation amicale, qui prend naissance et se poursuit en partie autour de l’entrée dans la vie amoureuse de Franz suite à sa rencontre avec Anezka.

J’ai été séduite en entrant dans ce roman sur l'art de l’auteur de faire ressentir les ambiances. Notamment celle du tabac, pour ne citer qu’elle, qui nous amène à « voir » les lieux dans notre imaginaire, s’en imprégner, même presque à en ressentir les odeurs. Et ceci perdure tout au long du livre. C’est une atmosphère qui est posée et qui nous ramène à cette époque, chaque lieu (ou presque), m’ayant un peu donné le sentiment d’y être, de le voir, de le ressentir.

Aux côtés de Franz, à travers son regard un peu naïf des débuts qui va évoluer vers une vision bien moins candide, au fil de ses interrogations et constats, nous découvrons la société de l’époque prise dans le « débousselement » de ses valeurs, et nous assistons à la montée en puissance d’Hitler et du nazisme, à l’installation progressive de l’antisémitisme. Des quelques éléments anodins distillés au début du livre comme éléments de paysage, l’auteur agrémente de plus en plus le décor de son histoire d’événements et éléments signes de la montée du nazisme, ce jusqu’aux événements dramatiques de la fin ou plus rien n’est réellement « discret ». Et  nous ouvrons avec Franz progressivement sur ce qu’il se passe, sur comment cela monte en puissance pour prendre, vers la fin du roman, beaucoup de place, voire toute la place. Ce seront d’abord quelques croix gammées aperçus au bras de passants, puis des cris lors de manifestations, etc… ce jusqu’aux arrestation musclées et à leurs conséquences mortelles. Cela montre aussi comment on se réveille souvent trop tard dans ces contextes qui font leur lit doucement.

Je ne dirai pas que ce livre a été très addictif pour moi, mais il s’est insinué tout en douceur, avec ce vague sentiment de bizarrerie d’abord, puis, avec Franz, ce sentiment que le monde devient fou, pour terminer avec de l’indignation, voire du dégoût, tout en même temps que de l’impuissance. Franz, lui, garde une certaine liberté de pensée qui le perdra, comme d’autres avant lui.

C’était une jolie découverte en tous les cas, et je remercie Tom Léo de cette idée de lecture qui m’allait sur les thèmes « comme un gant ». Une lecture qui ne sera certes pas parmi mes préférées, mais dont la traversée a été riche et très intéressante. Je me lancerai d’ailleurs peut être dans l’autre roman traduit en français de cet auteur.

Un livre que j'ai trouvé prenant et poignant. L'écriture assez simple permet de rentrer facilement dedans. Il est difficile de le fermer tant qu'on ne l'a pas terminé.

Spoiler(cliquez pour révéler) Une magnifique demande en mariage qui aura de quoi faire rêver plus d'une femme !

Un jeune autrichien doit quitter sa province natale. Sa mère le fait embaucher chez un ami à Vienne qui tient un tabac. Franz va vite s attacher au buraliste unijambiste et surtout sympathiser avec un client, le vieillard Freud. Nous sommes en 1937, la propagande de Hitler envahit les journaux et le reste aussi, alors que le corps et le cerveau de Franz, comme tout adolescent, est empli des préoccupations des choses de l amour. Parce que, quel que soit le contexte, les étapes de chaque construction individuelle continue.

J ai retrouvé cette belle écriture dont j ai fait la connaissance avec « Une vie entière ».

"Le champ" est constitué de courts chapitres, suivant la succession de tombes du vieux cimetière d'un village comme il en existe des milliers dans la campagne. Le livre s'ouvre sur le passage d'un vieil homme qui traverse le cimetière, longe les allées parmi les morts enterrés qu'il a connus personnellement ou seulement de loin, s'installe avec habitude sous un arbre, sur un banc, pour attendre le coucher du soleil. Seul vivant parmi les défunts.

Puis les courts récits s'enchaînent, relatant la vie ou des événements particuliers des habitants du cimetière, ce sont des textes très brefs, dont la longueur et le ton varie d'un individu à l'autre. On découvre les différents liens entre tous ces personnages, les circonstances de leur mort ne sont parfois pas données, ce sont des instants de vie aléatoires figés sur le papier dans ces chapitres qui forment ensemble l'histoire d'une commune, dans la deuxième moitié du 20 ème siècle.

J'ai regretté la brièveté de ce livre, de ces chapitres, qui ne nous permet pas de nous attacher à un personnage en particulier, ni d'apprécier la vie du village. On a des instants de vie intimes, des intrigues politiques, des vies fauchées trop tôt... La mort dans toute sa banalité et fatalité surtout.

Enfin, j'ai trouvé cet ouvrage particulièrement triste et déprimant, peignant une époque dure et sans attraits, presque sans joie ni saveur, où le fantôme de la guerre est toujours là, précédant la pauvreté, les vies formatées par des traditions, sans sentiments, poussées par l'ambition...La lecture est un peu confuse, des dates auraient été bienvenues avec le nom mentionné à chaque chapitre, comme sur une stèle mortuaire.

Je n'envie pas la vie de ces personnages, fades, tristes, je n'éprouve pas de sympathie pour eux, ni d'empathie, ni de pitié. Ce livre n'est pas spécialement percutant, son seul message semble être de montrer que la vie est absurde et la société plus encore.

Innovant, surprenant mais un peu décevant. L’idée est originale : faire parler de leur vie les habitants d’un cimetière ! De la poésie, de la sensibilité parfois, de l’émotion. Cependant certaines scènes sont complexes et parfois difficilement saisissables.

C’est l’histoire de Franz, jeune autrichien arrivant à Vienne et travaillant chez une connaissance de sa mère, un buraliste.

Et parmi, ses clients, il y a le grand professeur Sigmund Freud, une sacrée chance puisqu’il devient une sorte de confident au cours de son périple.

Il découvre l’amour, la traîtrise, puis la violence…

Parce que nous sommes en 1938… et ce pauvre Otto Tresniek (buraliste) est accusé de vendre des lectures dites libertines… Et Freud doit fuir son pays…

une histoire touchante… ou la haine et la trahison mènent le jeu au cours de ce récit… Un roman à découvrir !

Bonne lecture !