Rosalie Lowie

Un chouette salon du livre, une belle rencontre, une interview parmi quatre auteurs intéressants... Moi qui suis, entre autres, passionnée de musique, je suis interpellée par le titre "Mes nuits avec Bowie". Je lis le résumé sur la 4ème de couverture et je craque... 

"Romy a 16 ans, un amoureux, une famille formidable qui l'adore et la protège. 

Et un gros chat nommé Bowie à qui elle confie ses pensées, la nuit. La vie pourrait être un petit paradis pour cette adolescente attachante, qui n'a pas les yeux ni la langue dans sa poche!

Sinon qu'au lycée Romy, excellente élève, et aussi petite et trop ronde, est violemment harcelée par une camarade jalouse. Et un matin, le ciel lui tombe sur la tête.

Romy apprend que la jeune fille est à l'hôpital, dans le coma, après avoir été enlevée et séquestrée. En tête de liste des suspects, Romy voit son univers basculer.

Dans cette bourrasque qui n'épargne personne, Romy et les siens ne peuvent compter que sur les liens puissants qui les unissent."

Rosalie Lowie a choisi, dans ce récit touchant, de mêler une analyse fine sur le harcèlement scolaire, et ses conséquences dévastatrices, à une enquête policière. Elle y aborde des thèmes profonds comme le deuil, le mal-être des adolescents, le harcèlement scolaire, l'amour et la résilience. 

J'ai adoré que l'intrigue de cette histoire se déroule quasiment à huis clos, que des événements complètement inattendus viennent me surprendre, que ce "roman noir" soit en réalité très lumineux, et que les principaux succès de Bowie en constituent une véritable bande-son. 

L’écriture est subtile, agréable, fluide et rythmée.

Les personnages sont bien campés, leur portrait psychologie est fouillé. L'auteure nous livre leurs interactions, leurs secrets, leurs blessures, les rendant particulièrement attachants à nos yeux. 

Et, en choisissant de faire de Romy la narratrice, elle nous rapproche encore un peu plus d’elle, permettant de connaître la moindre de ses pensées, de ses émotions. Je me suis vraiment identifiée à cette jeune fille, et j'ai revécu, avec nostalgie parfois, certains moments de mon adolescence. Mais j'ai ressenti de l'empathie pour tous les membres de cette famille farfelue et aimante.

Bref, j'ai beaucoup aimé ce roman rempli d'amour et d'espoir malgré un thème assez sombre à la base.

Premier roman de Rosalie Lowie que je lis et ce fut une très bonne lecture. Un très bon polar. Un pavé de 700 pages, mais sans temps morts. Une intrigue et une enquête très bien orchestrées.De nombreux personnages sont attachants et d'autres tout aussi détestables. Sur fond d'un trafic immonde, l'officier Marcus Kubiak aidé par Zoé Rousseau une journaliste, va démanteler ce trafic, mais pas sans risques. Dans cette belle ville de Wimereux, qui m'est inconnue, mais que j'ai eu plaisir à parcourir, la découverte de cadavres se succèdent. Les actions s’enchaînent et entraînent petit à petit à la résolution des investigations. Un très bon moment de lecture.

Ce roman est, à mon avis, un livre pour ados... J'ai donc largement dépassé l'âge ! Ce fut un moment de lecture agréable mais sans plus.

Romy est une ado un peu grosse et myope mal elle a de l'énergie à revendre ! Malheureusement elle devient la cible de harcèlement de la part d'une fille du lycée. Un jour, cette dernière est retrouvée dans le coma suite à une agression. Tout de suite, Romy et son entourage est soupçonné.

Je retiendrai les liens très forts dans cette famille un peu atypique et originale, l'amour fusionnel entre Romy et sa mère, l'amitié entre Romy et Dylan qui va se transformer en amour.

J'ai moins aimé le scénario où il y a tout de même des incohérences ou des choses assez peu probables, en particulier ce qui touche à la mort du petit frère.

Une histoire d'"autarcie" "viens chérie on va aller vivre par nous même à la campagne !!" Il y a un certain enjeu dramatique qui a su capter mon attention! Plus que d'habitude! Un petit côté "under", "sale" (dans la sens positif du terme). Après elle répète énormément "bâillonnée ligotée" c'est trop de répétitions j'ai trouvé... Le meurtre paraît assez "vite" justifié. Un certain style légèrement au-dessus du lot. "Je t'aime depuis le début" xd c'était mon procédé ça ; ) XD!...

✔️Mon ressenti : Ce polar est la troisième enquête de Zoé, la journaliste et de Marcus, le policier. Vous pouvez tout à fait commencer par celui ci, mais je suis certaine que cela vous donnera envie de lire les autres…

On voyage sur deux époques, entre l’Italie et la France ainsi que dans la vie de nombreux personnages, mais l’auteure réussi la prouesse de ne jamais nous perdre.

Les chapitres sont courts et permettent de rendre le récit addictif. L’enquête est bien construite et je vous avoue ne pas avoir deviné la fin avant de la lire.

Le thriller est porté par la plume très littéraire de l’auteure ce qui est tout à fait exceptionnel dans le genre !

J’ai beaucoup aimé redécouvrir ma côte d’Opale à travers les yeux des personnages.

C’est un polar très bien écrit riche en rythme et en rebondissements sous le soleil (ou la pluie) du Pas de Calais.

🎯Mots Clefs : Disparitions / Enfant / Enquête / Journalisme / Wimereux

🏆Ma note : 17/20

Un thriller addictif bien mené, écrit par l’une des Louves du polar.

C’est la 3ème enquête du couple Marcus Kubiak, policier/Zoé Rousseau, journaliste. Je n’ai pas lu les tomes précédents et ça ne m’a pas gênée dans ma lecture.

L’auteure nous embarque dans une histoire à 2 temps. Les chapitres vont alterner entre 2 époques et 2 lieux : 1970 en Italie et 2022 à Wimereux.

Zoé prépare un article très intéressant, « peut-on continuer de travailler dans le domaine de l’enfance après la perte de son propre enfant (un sujet qui fait réfléchir…). Markus est mis sur une affaire de disparitions d’enfants. Rien pour avancer, ni indices, ni mobiles.

De l’autre côté, on a l’histoire de Nullo Strongoli, un patron tyrannique qui ne voit que son profit. A cette époque, la révolte gronde dans tout le pays sur les conditions de travail. Inutile de préciser que Nullo est allergique à la simple idée de grève. Il n’hésite pas à renvoyer un ouvrier, et même à en tuer un autre…

On sait pertinemment que les deux temporalités ont un rapport, mais lequel ? Et pourquoi 50 ans après ?

Donc oui, je me pose des questions, j’imagine toutes sortes de possibilités. Je cogite…ou plutôt j’essaye parce que le récit devient très vite addictif. D’autant plus que le rythme est là, accentué par des chapitres courts qui se terminent souvent en « dépêche-toi de tourner la page ».

L’écriture est claire et dynamique, l’auteure sait se montrer aussi touchante que glaçante, et les rebondissements ne manquent pas. J’ai donc suivi avec grand plaisir cette intrigue intelligemment menée, avec de belles descriptions., tant de décors que du contexte social en Italie en 1970. Les personnages sont étudiés et très humains.

J’aime me faire balader tout au long du roman, quand je pensais avoir compris et qu’en fait ben non…. En ce qui me concerne, c’est une belle découverte de ces 2 personnages. On trouve quelques allusions, mais rien qui soit dérangeant pour la compréhension de ce tome. Au contraire, ça m’a donné envie de lire les précédents.

Avant toute chose, je tiens à vous mettre en garde contre la couverture que j’ai trouvé fort trompeuse au regard du contenu du livre ainsi que de la mention « roman noir ».

Je suis loin de vouloir toujours mettre les livres dans des cases ou absolument les classer dans l’un ou l’autre genre littéraire. Mais ici, je n’ai vraiment pas estimé qu’il s’agissait à proprement parler d’un roman noir. Donc si c’était ce que vous cherchiez à tout prix, je ne pense pas que vous serez comblés.

Sur fond de harcèlement scolaire, on découvre un brin de la vie de Romy, une jeune fille de 16 ans, fan absolue du chanteur David Bowie. Greta, son harceleuse est découverte ligotée, bâillonnée et en état d’hypothermie dans un cabanon de jardin. Vient l’enquête menée par un policier de campagne.

J’ai trouvé ce roman très contemplatif. L’agression de son ennemie passe en arrière-plan au final, c’est plus la vie de Romy qui est mise en avant, avec l’acceptation de soi et les premiers émois amoureux qui y sont traités.

Étant moi-même grande fan de Bowie, j’aurais vraiment aimé apprécier plus l’histoire, l’ambiance. Mais hélas, je suis passée à côté de cette lecture je crois. C’est pour cela que j’attire directement votre attention dès le départ. Ce n’était peut-être pas le bon moment pour le lire mais surtout, j’aurais préféré de ne pas avoir été un peu trompée sur la « marchandise ». Dommage…

Comme déjà écrit, ce n’est que mon humble avis personnel. N’hésitez surtout à vous procurer ce livre pour en forger votre propre opinion !

On est passé si près…

C’est vraiment le genre de livre que j’ai du mal à chroniquer, car le récit en lui-même est très bien, mais il y a malheureusement un point négatif pour moi qui fait que je ne suis jamais vraiment rentré dans cette lecture, mais on y reviendra.

L’histoire en elle-même est donc très bien comme je le disais plus haut. On démarre sur deux time-line bien distinctes, dont une plutôt sympa dans l’Italie des années 70 sur trame de révolution ouvrière, de mafia calabraise ou la superstition des malocchi est également abordée. L’ambiance de cette partie est très bien faite, on se croirait presque dans le style “peaky blinders” (avec quelques années de plus).

En revanche, attention, car qui dit plusieurs time-line, dit livre assez complexe et ici, c’est le cas. J’ai trouvé quelques petites longueurs, certains chapitres où on aborde la vie des personnages secondaires par exemple sont inutiles à mon sens et n’apportent rien au livre, mais sinon, c’est une très bonne intrigue et les sujets abordés sont bien prenants.

Par contre, on y arrive, ce qui est pour moi le gros point noir du livre, ce sont les personnages.

J’ai trouvé qu’il y en avait beaucoup trop, dès les premiers chapitres, on se retrouve vite avec une dizaine puis une quinzaine puis une bonne vingtaine de personnages à gérer. Déjà que l’histoire du livre est complexe, le nombre de personnages devient assez vite très contraignant.

D’autant plus que très souvent les personnages sont appelés par le nom ET prénom et jusqu’à la fin du livre. Je trouve que cette méthode fait qu’on se détache complètement des personnages, il n’y aucune proximité avec eux.

Pour moi, ça a été problématique tout au long du livre, ces deux points ont fait que, plusieurs fois, j’ai dû m’arrêter pour me remémorer de qui il s’agissait.

Je dirais pour finir que ce livre est un très bon livre pour qui aime les enquêtes complexes et avoir une multitude de personnages.

Malheureusement, pour moi, ce sont ces mêmes personnages qui ont fait que je n’ai jamais vraiment réussi à accrocher.

https://thrilleraddict.com/2023/11/11/la-malediction-de-reggio-de-rosalie-lowie/

Marilyne Laurendeau (Les créatures de la nuit) - Page 169

Marilyne signe ici une nouvelle des plus poignantes.

Pour une durée limitée, c’est avec une confiance sans bornes que vous lui céderez votre cœur.

Une légère pression sera alors détectée à chacun de ses battements mais, n’ayez aucune crainte, elle sera atténuée selon son rythme cardiaque.

Remis intact comme convenu, vous prendrez incontestablement la décision de le lui confier jusqu’à votre prochain rendez-vous.

Stéphane Desroches (Krampus) - Page 215

Stéphane Desroches signe ici une nouvelle des plus fabuleuses.

Votre lecture à peine amorcée, il se sera déjà faufilé incognito dans votre tête.

Déterminé à vous garder prisonnier, il perturbera inlassablement votre esprit.

Réussir à vous détourner de la vérité, il en fera sa priorité. Le mince espoir de distinguer le vrai du faux, il vous le fera miroiter à petites doses.

Et si Stéphane n’avait jamais joué avec vos illusions ? Y avez-vous déjà songé ?