Catherine Bardon

J'étais très pressée de lire ce livre, la couverture, le résumé me faisait de l’œil depuis un moment, j'ai profité d’une lecture commune pour me lancer.

J'ai adoré suivre le destin ce couple tellement touchant que forme Almah et Wil. Elle, fille d'un éminent chirurgien, futur dentiste et lui, journaliste, vont vivre une magnifique histoire d'amour, d'autant plus vibrante qu’ils sont autrichiens et juifs et qu’on va les suivre avant et pendant la seconde guerre mondiale. On s'indigne avec eux de cette montée de l'antisémitisme, très bien retranscrit d'ailleurs, qui va les obliger à s'exiler. Quitter leurs familles, leur pays, il est difficile de s'imaginer la douleur de ce qu’ils ont pu ressentir mais les mots de Catherine Bardon nous aident à y voir l’horreur que ça a pu être.

Un récit très émouvant qui les mènera jusqu'en République Dominicaine, mais comment se reconstruire quand on est emplit de nostalgie, dans un pays qu'on ne connait pas. J'ai appris énormément de chose en lisant ce livre, notamment sur l'histoire de ce pays qui est devenu terre d'asile pour ses juifs européens, l'interêt est plus géopolitique et économique que philanthropique, mais il a permis à quelques centaines de juifs d'échapper au pire.

J'ai aimé les références multiples à Stephan Zweig, l'histoire de la création de l'état d'Israël, j'ai un peu moins aimé les petites phrases de fin de chapitre qui annoncent que le bonheur ne va pas durer dans les moments où il est total et j’ai été très surprise par la fin, je ne m’y attendais pas du tout

J'ai écouté la version audio de cette saga quasiment d'une traite, et j'ai été totalement captivée par l'histoire incroyable de la famille initiée par Almah et Wilhelm. J'ai ris avec eux, j'ai eu les larmes aux yeux plus d'une fois, et au-delà de l'aspect historique très intéressant et très bien documenté, j'ai beaucoup apprécié les messages les nombreuses réflexions intégrées par l'auteure sur un certain nombre de sujets encore d'actualité.

Un roman qui permet de découvrir un pan de l'histoire de la Seconde Guerre Mondiale et l'exil contraint de nombreux juifs.

Je regrette cependant les nombreuses descriptions un peu trop longues et trop poussées.

Il est certain que l'auteure a fait un très bon travail de recherches, mais j'ai trouvé que cela devenait pesant sur le récit.

Malgré la complexité historique de l'époque il ne se passe parfois pas grand-chose d'extraordinaire.

Si le style d'écriture est assez simple je n'ai par contre pas adhéré au type de narration qui utilise indifféremment le "il" et le "je" selon les chapitres.

Il y a beaucoup de personnages et pourtant je n'ai réussi à m'attacher à aucun, et surtout pas à Wilhelm, plutôt fade et à la limite de l'antipathie.

Malgré tout cela j'avais sans cesse envie de savoir ce qui allait leur arriver et connaître leur destin.

Une belle histoire mais à cet instant précis je ne sais pas encore si je vais continuer cette saga.

Qui est Flor de Oro Trujillo, cette femme née sous le joug paternel dont elle aura bien du mal à se détacher ? La fille d'un dictateur, amoureuse de son île dont elle sera si souvent exilée.

Catherine Bardon lève le voile sur la femme blessée à travers un roman fleuve poignant. On comprend très vite l'emprise, la relation toxique qui influencera sa vie amoureuse tout au long de sa vie. Elle revient sur ses blessures d'abandon, sa quête d'amour aussi inépuisable qu'inatteignable.

On voyage de la République dominicaine à New York, en passant par Paris. On est témoin des œuvres de manipulation qui engendrent les malaises, génèrent les addictions et l'autodestruction. On se rapproche de sa révolte, de ses fuites en avant. On s'indigne de son rôle de monnaie d'échange, de laissée pour compte, et on a très souvent envie de la protéger de ce scénario grotesque qui la pousse inexorablement vers un même et dangereux précipice.

À l'aube de son départ funeste, elle tire un bilan sur ses neuf mariages, sa solitude, son sentiment d'être trop souvent passée à côté de ses rêves, de ses envies...

Ironie du sort, cette désespérée de l'amour décède un 14 février, rejoint sa mère et son pays qu'elle n'a pourtant jamais cessé d'aimer.

Une histoire captivante et instructive.

Un bon premier tome de saga, j'ai hâte de lire tous les autres tomes en espérant les apprécier autant.

Sonia Pierre est née en 1963 en République dominicaine, de parents haïtiens. Fille de coupeurs de canne à sucre, brillante élève, elle s'indigne très rapidement de la condition faite aux émigrés pour lesquels elle mènera un combat sincère tout au long de sa vie. Catherine Bardon témoigne ici, à travers elle, son attachement à la République dominicaine dans un roman ô combien crucial et captivant.

J'ai été emportée par l'énergie, portée par les convictions de Sonia Pierre et son engagement discret mais assuré. le récit alterne entre les prémices de la maladie cardiaque et le déroulement de sa lutte déterminée pour ses idéaux.

De sa première participation à une manifestation à l'âge de treize ans à ses nombreux prix reçus en faveur de sa défense des droits de l'homme, elle oscille entre grands espoirs, relative satisfaction et amères désillusions. Épaulée par des proches qui la soutiennent dans ses actions, elle est aussi décriée par des détracteurs et régulièrement menacée. Rien pourtant n'entachera son désir d'égalité et de justice ; elle n'aura de cesse de porter une parole visant à l'éducation et à l'indépendance.

À travers ce récit, on témoigne d'une fragilité humaine, prise en étau par les gouvernements. Militante de la première heure, Sonia Pierre laisse un héritage important et nécessaire, source d'inspiration. Ayant passé le flambeau à sa fille, elle nous invite à demeurer vigilants sur les inégalités sociales et l'antisémitisme, afin que son combat ne soit pas vain.

Un travail mis en lumière, fidèle au personnage de tête et de coeur qu'a été cette avocate, ambassadrice du peuple haïtien ayant vécu en République dominicaine.

Dans son nouveau roman, Catherine Bardon nous dresse le portrait de Sonia Pierre, une femme hors du commun qui dès son plus jeune âge s'est décidée à se battre pour les droits humains.

Sonia Pierre a grandi à Lecheria, dans un "Batey" avec ses frères et sœurs. Ses parents, André et Maria Carmen, ont quitté Haïti pour la République Dominicaine dans l'espoir d'un avenir meilleur. Hélas, peu de temps après leur arrivée les illusions sont déçues. Tous deux travaillent dans les champs comme coupeurs de canne à  sucre. La pauvreté et la misère est le quotidien des familles du "Batey" dans lequel les missionnaires se succèdent, jusqu'à l'arrivée du Père Anselme qui fait l'école aux enfants. L'homme remarque rapidement Sonia qui se démarque de ses amis et voit en elle la possibilité de sortir cette petite fille de la misère et de l'ouvrir au monde. C'est ainsi que le destin de Sonia entre en marche.

Catherine Bardon nous raconte la vie de cette femme qui promise à un a un avenir brillant va dès l'enfance lancée une grève dans son village pour faire valoir les droits et les conditions des habitants, secondée par sa mère.

Toute sa vie, Sonia va porter dans le monde, haut et fort la voix de ses citoyens migrants et les mettre en lumière. Des hommes, des femmes et des enfants qui se retrouvent sans nationalité, sans aucun droits.

Fondatrice du MUDHA ( Mouvement des femmes dominicano-haïtiennes) elle reçoit le Prix Robert F. Kennedy des droits de l'homme en 2006.

Malgré les multiples menaces sur elle et sa famille, qui l'ont également obligée à quitter quelque temps son pays, elle n'a cessé de continuer son parcours avec pugnacité et courage jusqu'à sa mort tragique.

Je découvre avec ce livre la plume de Catherine Bardon dont j'ai lu tellement de bons avis sur ses précédents romans. Une plume fluide et très agréable à lire qui m'a transportée.

Si vous aimez les destins de femmes je ne peux que vous inviter à faire la rencontre de Sonia Pierre

Je ai lu une centaine de pages en me forçant mais il y a trop de descriptions de tout et de rien... trop long, trop ennuyeux.

J'étais pourtant très intéressée par le thème traitée je ne connaissais pas, mais c'est une grosse déception.

Bonsoir à tous. Je viens de finir ce dernier livre de Catherine Bardon. Ceci est un livre biographique racontant la vie de Flor de Oro Trujillo, la fille de Rafael Trujillo, le plus grand dictateur de la République dominicaine, un des pays d’Amérique latine. Je dois avouer que j’ai été passionné par ce livre qui m’a permis de découvrir la vie de cette femme. Pour finir, je recommande ce livre à tous les passionnés d’Histoire. J’ignore quel sera le prochain livre que je lirai mais vous le saurez bientôt. Bonne soirée et bonne lecture.