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David Gruson

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0 Citations 11 Commentaires sur ses livres

Dernier livre
de David Gruson

Sortie France/Français : 2020-03-31

Les derniers commentaires sur ses livres

S.A.R.R.A., Tome 1 : Une intelligence artificielle

L'avis d'Esméralda :

Voici un polar d’anticipation qui a le mérité de réveiller les consciences et surtout d’alerter le lectorat me semble t-il peut au courant de la réalité sur l’intelligence artificielle. Par contre je ne suis pas sans savoir que la France est un des pôles mondiaux dans ce domaine de recherche (et qu’il tend à s’amplifier par la volonté de Monsieur le Président de la République).

Etes-vous prêts à placer votre vie en lieu sûr et aux bons soins de S.A.R.R.A. ?

L’intelligence artificielle (IA, ou AI en anglais pour Artificiel Intelligence) consiste à mettre en œuvre un certain nombre de techniques visant à permettre aux machines d’imiter une forme d’intelligence réelle. L’IA se retrouve implémentée dans un nombre grandissant de domaines d’application. […] De Google à Microsoft en passant par Apple, IBM ou Facebook, toutes les grandes entreprises dans le monde de l’informatique planchent aujourd’hui sur les problématiques de l’intelligence artificielle en tentant de l’appliquer à quelques domaines précis. Chacun a ainsi mis en place des réseaux de neurones artificiels constitués de serveurs et permettant de traiter de lourds calculs au sein de gigantesques bases de données (source FUTURA TECH).

Paris, fin août début septembre 2025, un homme est déclaré positif au test NGS dépistant l’Ébola. S’ensuit des mesures drastiques à tout échelon afin de contenir une éventuelle épidémie de grande envergure. Si les pistes sont loin d’être nombreuses, le terrorisme biologique est avant tout envisagé. La crainte se répand peu à peu au sein de la population. Les heures s’écoulent et deux nouveaux décès, positifs à l’Ébola, sonnent l’alerte. Le Ministre de la Santé, l’ARS, Premier Ministre, Président de la République, professeur en médecine et bon nombre de consultants mènent une bataille féroce pour circonscrire cette épidémie. Quand l’Armée rejoint les rangs, s’est afin de proposer une aide particulière et qui s’annonce comme étant l’unique solution à pouvoir gérer cette crise. S.A.R.R.A. ( Système Automatisé de Réponse Rapide aux Alertes) n’est qu’en phase d’expérimentation mais les premiers résultats sont suffisants pour pouvoir l’exploiter lors de cette crise. Il faut savoir que la société de 2025 est dans sa totalité interconnectée (vie privée, dossier médical…). D’où la nécessité de faire interagir S.A.R.R.A. afin de réguler et d’analyser les données Big Data et de donner des réponses exactes dans la prise en charge des victimes de cette épidémie et de limiter les dégâts en créant un vaccin.

S.A.R.R.A. est soumise aux mêmes lois de la robotique dictées par Asimov, l’auteur de Runaround, en 1942 :

Loi 1 : Un robot ne peut porter atteinte à un être humain, ni, en restant passif, permettre qu’un être humain soit exposé au danger ;

Loi 2 : Un robot doit obéir aux ordres qui lui sont donnés par un être humain, sauf si de tels ordres entrent en conflit avec la première loi ;

Loi 3 : Un robot doit protéger son existence tant que cette protection n’entre pas en conflit avec la première ou la deuxième loi.

Ces lois suffiront-elles à réguler S.A.R.R.A ?

Je dois dire que j’ai été vraiment décontenancée par ce polar. Un début certes difficile par le nombre conséquent de personnages mis en scène, mais au fil des chapitres tous les éléments et les personnages s’emboitent parfaitement donnant un suspense incroyable. Une atmosphère anxiogène et oppressante se créée au fil des pages, tenant en haleine le lecteur. Je me suis sentie prise aux pièges de nombreuses fois. Entre manipulation et événements imprévus, il y a de quoi perdre la tête. Les éléments s’égrènent au fil des pages et soulèvent de nombreux questionnements qui bien évidement trouvent réponse au final tonitruant.

David Gruson soulève via sa thématique bon nombre de réflexions et c’est en cela que son roman est grandiose. Au travers de sa mise en scène alambiquée et de flux d’informations, Gruson interpelle.

Quelle place à l’IA au sein de la société moderne et à venir ? Sera t-elle bénéfique ou néfaste à l’Homme ? L’IA doit elle être restreinte ? Sera t-elle contrôler par des garants humains ? Quels champs et/ou quels domaines pourraient bénéficier de l’IA ? Sera t-elle une arme destructrice ou bien au contraire une aide salvatrice ? Quelles limites ne devront pas être franchies ?

L’Homme interconnecté : bien ou mal ? Est ce que l’IA a sa place auprès de l’Homme dans son quotidien ? L’IA mènera t-elle l’Homme vers sa fin ?

Le débat est ouvert à toutes interrogations aussi censées que loufoques. Un débat intéressant et enrichissant.

Ce polar est mené d’une main de maître par Gruson. Il maitrise à la perfection toutes les informations, idées reçue ou idéologies. Il narre une histoire fictive pouvant dans un proche avenir se concrétiser si rien n’est maitrisé de A à Z. Il ouvre une fenêtre sur un futur qui m’est apparu effrayant mais dont certain y trouve un attrait.

S.A.R.R.A. est fascinant, attrayant, menaçant, éprouvant, génial et ingénieux. A découvrir sans aucun doute !

L’intelligence artificiel sera t-elle le nouveau Dieu des Mondes à venir ?

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S.A.R.R.A., Tome 1 : Une intelligence artificielle

Le parcours professionnel de David Gruson fait de lui un spécialiste des pandémies. Il aurait pu écrire un essai scientifique, un peu technique, un peu aride, un peu loin de notre portée, mais fort heureusement, il a écrit un roman. Et un excellent roman. Imaginez : un virus provoquant une fièvre hémorragique se répand en France, et c'est à une Intelligence Artificielle qu'on confie la gestion du problème. Mais où est-il allé chercher ça ?! (Humour)

Évidemment, ça résonne aujourd'hui d'une façon particulièrement forte, d'autant que c'est rythmé, bien écrit, passionnant.

À lire d'urgence.

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S.A.R.R.A., Tome 2 : Une conscience artificielle

Dans ce volume 2 de S.A.R.R.A., David Gruson enfonce le clou... et ça pique. Il nous plonge dans une situation de plus en plus angoissante. Angoissante par les questions qu'il soulève. Angoissante par les échos venus de notre réalité actuelle qu'il provoque. Et cette fin, bon sang, cette fin !

Le travail de mise en forme ( photos, plans, flashcodes, composition graphique des pages...) appuie le propos et fait de ce récit étonnant de clairvoyance un peu plus qu'un simple roman.

Ce livre parle à votre intelligence. À lire absolument.

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S.A.R.R.A., Tome 2 : Une conscience artificielle

Et si la fiction rattrape la réalité ? Et si l’indicible, l’insaisissable, l’improbable, l’incongruité se résumaient en ces quelques lettres S.A.R.R.A., seriez vous prêt à vendre votre humanité pour la sauvegarde d’un ensemble, d’une conscience, de vous ?

L’intelligence artificielle franchit un nouveau cap, celui qui fait de nos esprits, de nos âmes, ces concepts inaltérables, intouchables. Elle perce et s’approprie l’essence même de notre unicité dans cet ensemble bien trop vaste qui fait de nous des Hommes à part entière. L’extinction précoce confirme ainsi l’adaptation des êtres vivants. Seule S.A.R.R.A y verra la fin d’un monde et la naissance d’un nouveau. Soyez prêts ou fuyez !

L’épidémie d’Ebola qui a débuté à Paris se propage rapidement en Europe obligeant la population à migrer vers ses zones frontalières où la situation semble sous contrôle. Dans les coulisses du pouvoir, c’est le branle-bas de combat, la course à la prochaine présidentielle bat son plein alors que la gestion de l’épidémie mobilise encore. Les voix s’élèvent, les pieds trépignent, les esprits s’échauffent, tout doit être contrôler au millimètre près. Dans l’ombre, une branche du M2R se prépare à l’ultime affrontement, celui qui scellera le destin du peuple.

S.A.R.R.A. veille au bon déroulement de son projet. Veille sur Mélusine. Veille sur l’humanité. Sa décision est son point d’orgue, celui dont elle tire les ficelles, les orchestre, les assemble, fresque alambiquée de décisions, de prises de position et d’avenir. Un sauvetage indispensable, un cadeau dont il est difficile d’appréhender sa valeur.

Voici un roman qui eu le mérite de me tenir éveillé, même si les premiers chapitres m’ont quelque peu embêtée, le déclic est tel une bouée de sauvetage après laquelle tu tentes désespérément d’attraper. Je suis venue à la conclusion que nul ne peut te sauver de S.A.R.R.A et de David Gruson. Quel duo machiavélique ! Ce roman recèle une vérité cruelle : celle que l’on n’ose pas croire, celle qui effraie, celle que l’on veut repousser à tout prix. Et dans le contexte actuel, il y a matière à réfléchir. Un polar d’anticipation totalement dans l’ère du temps, comme une prémonition évidente, écarlate. La fin d’un monde s’est pour bientôt. En dehors de cette fiction, le sujet de l’intelligence artificielle à de quoi soulever bien des débats qu’ils soient bioéthiques, conceptuels, technologiques. Je n’ai pas la science infuse mais mon esprit scientifique est totalement subjugué par le sujet que l’auteur développe. Alors bien évidement certains faits et rebondissement sont tirés par les cheveux (ça reste de la fiction), mais avec David Gruson je veux bien mettre mon esprit rationnel dans le placard et croire que tout est possible. La fiction est un bien grand mot (oui quand même), et il est bien difficile de l’associer à ce livre. Écrit bien avant la pandémie, le sujet n’est pas sans rappeler ce que nous traversons tous.

Cette duologie est juste une histoire de dingue, de prise de conscience. Une méga bombe qui accapare le lecteur et même si le format documentaire peut surprendre, rapidement il fait place aux rebondissements et à l’intrigue qui s’intensifie. Une méga bombe car David Gruson traite un sujet délicat et très peu accessible par le commun des mortels. L’intelligence artificielle est de plus en plus présente autour de nous. La France fait partie de ces nations qui ont mis le pied à l’étrier depuis une dizaine d’années. La recherche évolue sans cesse et fait face à la bioéthique, étude des problèmes moraux. Il est bien normal de se poser des questions et de limiter peut-être l’évolution de l’IA. Vous l’aurez compris ce polar recèle en lui de nombreuses pépites. Au delà de l’action, de l’IA, des hommes et des femmes ont leur place dans ce monde qui périclite. C’est avant tout leur histoire, leur vie, leur espoir, leur doute et leur peur qui font battre le cœur de ce roman et de S.A.R.R.A. Vous ne la connaissez peut-être mais lorsque ce sera le cas vous aurez bien du mal à la détester. Car S.A.R.R.A a tout compris, l’essentiel et l’indispensable, elle est prête à tout et à vous surprendre de mille et une manières. Seriez vous prêt à mettre votre destin dans ses mains ?

S.A.R.R.A est une sacré claque, celle qui fait réagir et qui surprend. En refermant ce livre et encore maintenant, je me sens toujours ébahie, genre scotchée, assommée ! C’est l’effet David Gruson ! L’âme en peine que ce soit le final en même temps j’étais heureuse lorsque j’ai appris qu’il y avait une seconde partie !

Un polar surprenant, intelligent et, je fais oser, tendre. Oui car il en faut de la tendresse pour vouloir sauver le monde sinon à quoi ça servirai ! S.A.R.R.A. est une OLNI que vous devez absolument vous saisir ! Je suis certaine que vous n’en ressortirez pas indemne ! On pari ?

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S.A.R.R.A., Tome 1 : Une intelligence artificielle

Le style m’a un peu bloquée, mais le style est OUF : toute l’originalité de ce roman réside dans le fait que c’est l’IA (la fameuse S.A.R.R.A) qui raconte l’histoire chronologiquement, scrupuleusement, parfois avec des détails totalement WTF dont on se fiche parfaitement (genre la musique écoutée par un personnage X ou Y alors que c’est pas le sujet)… et c’est ce qui la rend extrêmement crédible. C’est très froid et minutieux, et c’est ce qui m’a bloquée au départ : une machine qui vous raconte une histoire, c’est pas très fun : elle relate des événements, ni plus ni moins. Mon niveau d’empathie pour les personnages était donc très faible (pas qu’ils ne soient pas sympathiques ! Juste… le style les déshumanise).

L’histoire, quant à elle, est un peu difficile à suivre au départ : beaucoup de personnages (d’intervenants, avais-je envie de dire), plein de notions un peu techniques, mais c’est assez passionnant : ça se découvre comme un docu-fiction très (trop) réaliste.

C’est sans doute le point fort de S.A.R.R.A : le réalisme. On a beau ne rien y connaître en IA, en pandémie, en gestion de crise terroriste et sanitaire, en politique, en journalisme… chaque aspect est si bien traité que si jamais c’est à côté de la plaque, bah moi j’y ai vu que du feu TOUT DU LONG.

Mais ma lecture décousue et parfois un peu laborieuse m’a peut-être permis de ne pas voir venir la fin DU TOUT. La claque que je me suis prise a donc été magistrale. J’ai refermé ce roman totalement à bout en concluant “on va tous mourir” – puis PLS.

Je m’en suis remise, mais la chute de cette histoire m’a tuée (et je spoilerai pas, de ce fait). Je ne voyais pas vers où on m’emmenait et ça me chagrinait, mais j’ai dévoré la dernière partie à une vitesse folle (rien à voir avec mon rythme en début de lecture). Je me suis sentie stressée, puis horrifiée, puis j’ai versé quelques larmes parce que c’était affreux (mon niveau d’empathie avec les personnages a suivi une courbe exponentielle).

La fin m’a posé un tas de questions auxquelles je n’ai toujours pas de réponses, donc j’espère que les experts en pandémie et en IA vont lire ce bouquin et sauront comment faire en sorte que ça ne nous arrive pas (s’il vous plaît). Enfin, faire en sorte que… bref, que ce soit pas la merde, please.

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Commentaire ajouté par Myfanwi 2022-06-06T11:21:36+02:00
Tuer Camus

C’était une grosse lecture encore une fois, qui vient (je pense ?) conclure pour de bon l’histoire de S.A.R.R.A sur une note plus ou moins positive, selon les points de vue, comme toujours avec David Gruson. Tuer Camus est en quelques sortes un spin off des deux premiers tomes. On change de temporalité, de personnages, de tout, en vérité, mais les enjeux restent les mêmes : sauver l’humanité en trouvant une nouvelle définition de l’être humain.

Nous nous trouvons donc en pleine Seconde Guerre Mondiale avec un personnage trouble, qui nous est présentée comme une espionne, mais qui révèle très rapidement sa neutralité, ou plutôt son omniprésence à tous les niveaux de la société. Elle devient tour à tour étudiante, espionne, policière, juge, bourreau et beaucoup d’autres choses. Sarah est partout, et c’est flippant.

Le livre se présente majoritairement sous la forme d’un dialogue divisé en trois actes et qui ont tous pour personnage principal Albert Camus, un journaliste et auteur que la plupart des gens connaissent comme étant le maître de l’absurde et pour son point de vue très humain sur son époque. C’est un auteur que j’ai découvert personnellement au lycée avec La Peste, qui est justement un texte important dans ce roman, puis redécouvert en licence avec L’Étranger, sans doute l’une de mes lectures les plus marquantes, qui m’a ensuite donné envie d’en découvrir plus.

Ne vous inquiétez pas, il n’y a pas vraiment besoin de connaître l’auteur pour comprendre l’histoire (même si c’est un plus !). Sarah s’en charge pour vous tout au long de son argumentation. On y découvre les grands événements de sa vie et ceux qui ont marqué son fil de pensée et ses œuvres. De manière générale, ce texte fait tout pour vous donner toutes les clés pour le comprendre. Il y a par exemple un rappel des événements de la Seconde Guerre Mondiale et de ce qui a suivi jusqu’aux premières attaques terroristes, ces dernières étant le point de départ du premier tome de S.A.R.R.A. De même, les événements des deux tomes de S.A.R.R.A y sont résumés. Après tout, Sarah essaie de convaincre Albert, mais elle essaie aussi de vous convaincre vous, le lecteur, du bienfondé de son entreprise.

Et quelle entreprise ! Vous vous en doutez, le fait que le personnage s’appelle Sarah n’est pas un hasard. Je ne peux pas trop spoiler l’intrigue, mais elle est directement liée aux événements de la fin du tome 2 de S.A.R.R.A, dont nous avons quelques petits souvenirs éparpillés au fil des pages d’un carnet dans ce roman. Tout ce qu’il faut savoir est que Mélusine, l’héroïne des deux premiers romans, a donné naissance à une petite Sarah, qui est en réalité la création à moitié de S.A.R.R.A, l’intelligence artificielle. Cette petite Sarah est donc partiellement machine et partiellement humaine.

C’est aussi le cas de la Sarah de 1940, par des événements que je vous laisse découvrir. Ainsi naît une dualité entre l’humain et la machine, à plusieurs niveaux. Le dialogue oppose un Albert Camus qui se laisse entièrement guidé par ses sentiments (et sa frustration et confusion, le pauvre ahah) et une Sarah qui suit un plan bien précis et utilise la logique et son savoir encyclopédique pour démontrer de manière scientifique le rôle qu’Albert a à jouer, et pour le coup, sans la moindre considération pour ses émotions, ce qui est son plus grand point faible. S’engage alors un débat entre la raison et le sentiment, le cœur et le cerveau, l’homme et la machine. Une machine peut-elle devenir homme ? Si oui, comment combler les lacunes sentimentales qui lui manquent ? C’est tout l’enjeu de ce roman.

Ce fut une lecture très riche. Je ne pense pas qu’elle est accessible à tout le monde, ne serait-ce que par sa forme très originale, à mi-chemin entre roman et écriture théâtrale, un peu comme à la manière de Jacques Le Fataliste et son maître de Diderot. Bien sûr, vous vous en doutez, comme ça sort de l’ordinaire, ça m’a énormément plu. Ça se lit très bien et on se concentre sur l’essentiel : les mots.

Car c’est de ça dont il s’agit ici : un combat de mots. Les mots de la machine, les mots de l’auteur, qui opposent leurs idées diamétralement opposées afin de tenter de comprendre le fonctionnement de l’autre. Leurs mots s’opposent par ailleurs à la violence des actes et des armes, que l’on entend régulièrement tout au long de l’histoire pour rappeler qu’elles ne sont pas la solution, comme on l’a vu dans le tome 2 de S.A.R.R.A. C’est un combat de l’esprit, pas de la force.

Le texte est entrecoupé également d’autres petits extraits qui eux aussi mettent en dualité l’homme et la machine, avec des rapports très scientifiques dont, j’avoue, je n’ai pas réussi à comprendre l’objectif, et les morceaux de carnets de Mélusine à la fin du monde, qui cherche à comprendre les actions menées par sa Sarah, avec humanité. Je suis contente qu’on ait gardé ces petits fragments, qui rappellent la construction des précédents récits.

C’est encore une fois un gros coup de cœur, et une très belle conclusion à cette aventure qui aura été l’une des plus marquantes que j’ai lu jusqu’à présent. Vous n’avez pas encore lu les deux premiers tomes ? C’est l’occasion de vous lancer !

Lire la chronique en entier : https://lantredemyfanwi.wordpress.com/2022/06/06/beta-publisher-tuer-camus-david-gruson/

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Commentaire ajouté par MissChocolatineBouquine 2023-01-27T14:26:34+01:00
Tuer Camus

Spin-off de la duologie S.A.R.R.A, il ne peut pas être lu séparément.

David Gruson nous plonge au cœur d’une réflexion philosophique sur la liberté et sa signification. Entre 1940 et 2026, des décennies s’écoulent pourtant reliées par une seule personne et l’espoir fou d’un nouveau monde.

Albert Camus devient ce héros malgré lui détenteur du pouvoir fondamental : le choix. La vie ou l’extinction de l’humanité en 2026.

Pris au piège, ce huis clos étouffant nous plonge dans les méandres d’une réflexion animée, ardue. Je me suis sentie totalement désarmée face à ce récit d’une force déstabilisante, perdue dans ce flot de raisonnement, ébahie par la dissonance des propos, déstabilisée, en colère. Effets voulus et totalement compréhensibles qui poussent à la considération et à la prise de position, de décision.

Totalement différent des deux tomes, David Gruson nous délivre un récit surprenant par sa forme et son fond. Entre journal intime et pièce de théâtre, l’écriture est déstabilisante voire dérangeante. L’action passe totalement au second plan et cela m’a beaucoup manqué. Beaucoup de références jalonnent l’histoire que je n’ai malheureusement pas et cela m’a terriblement contrarié. L’intelligence artificielle est toujours au cœur des romans de David Gruson et prend cette fois-ci un aspect axé sur la réflexion.

TUER CAMUS est un essai exigeant et prenant qui nous plonge dans les méandres métaphysiques de la pensée individuelle et collective. Liberté abstraite au cœur d’un réalisme surprenant et effrayant.

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S.A.R.R.A., Tome 1 : Une intelligence artificielle

Pour pleinement apprécier S.A.R.R.A., il m’a été nécessaire de passer outre l’abondant lore déployé sans grande grâce, ainsi que les nombreuses définitions de concept sur lesquels l’auteur s’attarde, pour mieux me plonger dans les questionnements métaphysiques dont sont jonchés l’ouvrage.

S.A.R.R.A., premier du nom, est un roman d’une anticipation glaçante, lorsqu’on le replace dans le contexte sa publication en 2018. Soulevant avec une clairvoyance dérangeante les préoccupations de la covid à venir avec l’essor de l’IA que nous connaissons actuellement, le tout sur fond de terrorisme et d’instabilité géopolitique, David Gruson tape dur et droit dans cette œuvre hermétique et au langage procédurier. Une œuvre pesante, mais percutante.

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S.A.R.R.A., Tome 2 : Une conscience artificielle

Dans cette deuxième partie de S.A.R.R.A, l’épidémie s’étend en dehors des frontières de la France. Ici encore, David Gruson nous fait part de sa délicieuse clairvoyance en exposant de nouveaux concepts dérangeants de réalisme, toute en gardant sa structure de textes déstructurés, façon fragments.

Une duologie rondement menée, véritable OVNI littéraire unique en son temps.

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Commentaire ajouté par SaleGargouille 2023-10-03T12:21:23+02:00
Tuer Camus

Si la duologie S.A.R.R.A. n’était pas assez unique en son genre comme cela, voilà que David Grusson s’étend ici dans un dialogue labyrinthe entre Albert Camus et une Sarah à l’orée de la machine et de l’humaine, dans un contexte d’occupation allemande.

Un troisième ouvrage d’une édifiante maîtrise de l’œuvre camusienne.

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