Luc Lang

J'ai mis un petit moment à lire ce livre parce que j'ai eu un peu de mal à rentrer dedans. L'histoire de cet homme qui enquête sur la mort de sa femme me tentait beaucoup et j'ai finalement été déçue, majoritairement parce que je suis partie du principe que c'était un livre policier (ou en tout cas une enquête) mais ce n'était finalement pas du tout cela. Ce n'était que le départ de l'histoire. Tout le reste du livre nous montre la vie de cet homme après la mort de sa femme. Cela aurait pu être particulièrement intéressant : sur le fond je n'ai rien de particulier à reprocher à ce livre. Mais c'est sur la forme que cela devient un peu problématique.

Tout d'abord, il faut s'habituer au style du texte car les phrases sont très longues et sans ponctuation régulière. Je pense que c'est un parti pris de l'auteur mais cela m'a perturbé et m'a donné beaucoup de difficultés dans ma lecture qui n'était donc pas fluide. Pas facile dans ces conditions là de rentrer dans l'histoire. D'ailleurs, même si c'était voulu par l'auteur, je cherche toujours la raison de ce choix.

Ensuite, il y a beaucoup de descriptions dans ce roman. Ajouté aux phrases interminables, ça donne un livre très dense et difficile à appréhender pour moi.

Malgré tout cela, j'ai quand même fini par accrocher sur la toute fin du livre, même si elle est resté sans surprise pour moi. C'est pour cela que je le place dans ma liste de Bronze.

Et bien voilà, j'ai pratiquement abandonné la lecture, j'ai lu le dernier quart "en travers" car je commençais à m'ennuyer... Cela ne m'arrive heureusement pas souvent!

3 parties dans ce livre : l'accident et ses suites, l'introspection et la découverte d'un secret de famille, les retrouvailles avec une soeur "exilée" en Afrique. Si on est appâtés par le secret que pouvait cacher Camille, on reste pour voir où finalement nous emmène l'auteur. Un tantinet trop long à certains passages... A découvrir tout de même.

Un roman superbe, écrit d'une main de maître. La temporalité est étrange, comme l'histoire, et souligne joliment la plume brillante de l'auteur. (plus d'infos : https://pamolico.wordpress.com/2019/12/07/chasseur-chasse-la-tentation-luc-lang/)

Au final j'ai bien aimé.

Les descriptions m'ont paru interminables pendant un temps d'adaptation puis je n'ai plus pu le lâcher.

Ce roman noir, s'il en est,nous angoisse et nous plonge dans une effroyable fuite en avant dans laquelle "le pire est toujours certain"

Âmes sensibles s'abstenir; pour les autres vous allez aimer c'est sûr!

Roman quelque peu déroutant, à la syntaxe décousue. Des retours sur la narration reprennent en deux fois le récit, pour en donner une nouvelle version, par le même point de vue toutefois du personnage principal, François, la cinquantaine, chirurgien émérite et chasseur passionné, qui court après son fils, sa fille, sa femme, tous éloignés par les circonstances de la vie. Son fils passe en coup de vent; sa fille, pour laquelle il s'inquiète, a de mauvais pressentiments, ne répond pas; sa femme, qu'il devait récupérer, a quitté deux jours plus tôt le couvent dans lequel elle s'était provisoirement installée... Et tout part en vrille lorsque sa fille daigne enfin se manifester... On passe de la chronique au thriller sans s'en rendre compte.

Ce n’est pas dans mes habitudes de ne pas finir un livre que je commence. Cependant, je n’ai pas réussi à finir Au commencement du septième jour.

Le style d’écriture de l’auteur est particulier et me déplaît, personnellement. Ces longs pavés de phrases avec une ponctuation minimaliste rendent le livre très désagréable à lire. Il n’y a même pas de guillemets et de tirets pour indiquer les dialogues. Parfois, j’ai eu l’impression que les phrases étaient tirées de SMS, avec des formes abrégées, comme la suppression du sujet devant le verbe. Je trouve que cela rend la lecture lourde et nuit au plaisir de lire un roman.

Au début du roman, je trouvais que le style d’écriture correspondait bien avec les événements qui constituaient le récit. Cela donnait à l’histoire du mouvement, de la précipitation dans la panique de Thomas, le personnage principal. C’était donc un bon début de roman. Une première partie accrocheuse, faisant entrer le lecteur dans la situation. Cependant, la suite de l’histoire est devenue très lente, plate, sans réels rebondissements ou mystères. Cela ressemblait à une longue description de la vie de Thomas. On peut souligner que les sentiments de Thomas sont très présents et détaillés, cependant, je n’ai ressenti aucune émotion en tant que lectrice. J’ai donc fini par sauter ces passages qui me semblaient très neutres. Je me suis arrêtée à la fin de la deuxième partie et donc je n’ai pas lu la troisième et dernière partie du roman.

En résumé, j’ai été déçu de ce livre. L’histoire démarrait bien, avec une intrigue autour de l’accident de la femme de Thomas. Je m’attendais à une enquête, à des découvertes qui bouleverserait profondément Thomas. Cependant, ce n’a pas été le cas, hormis quelques éléments découverts, mais sans impacts profonds. Mais n’ayant pas lu le livre jusqu’au bout, je suis peut-être passée à côté de choses importantes et sans doute que le style de l’auteur plaît à beaucoup de personnes.

Un coup de cœur et de poing, un roman qui prend aux tripes et qui remue bien là où ça fait mal, qui laisse essoufflé, exalté et légèrement écœuré. Âmes sensibles s'abstenir.

La solitude de François, le personnage principal de "La tentation" est immense. L'écriture magnifique de Luc Lang nous amène à ressentir à quel point il doute, à quel point sa désespérance est abyssale. Et pourtant, au détour d'une page, dans une variation de chronologie, Luc Lang m'a perdue. À un moment, je me suis dit : " quoi ? Je ne comprends pas pourquoi on repart dans la même scène pour un changement d'histoire". Perdue, comme le personnage.

L'avez-vous ce roman? Avez-vous ressenti ce malaise ? Ou peut-être pouvez-vous me donner une explication, une interprétation à cette chronologie déroutante ?

https://leslecturesdecyrlight.home.blog/2022/03/07/mother-luc-lang/

Dans Mother, l’auteur livre son enfance à travers un portrait pointu de sa mère, une mère… particulière. Toujours en mouvement, toujours à l’affût d’une nouvelle lubie, déterminée à avoir toujours raison, même quand elle se contredit d’une déclaration à l’autre.

Ma chronique sera courte, parce que je ne sais pas quoi dire de ce livre. Je pense que soit on accroche, soit on n’accroche pas. Pour ma part, je n’ai pas du tout accroché. Ni à la plume de l’auteur, ni à la succession d’anecdotes qu’il raconte dans son récit.

S’il m’est arrivé de rire à quelques moments devant l’attitude consternante d’Andrée, l’ensemble ne m’a pas intéressée. Je l’ai même trouvé assez répétitif, surtout dans la dernière partie. Il y a quelques bonnes idées, quelques réflexions prometteuses autour de la famille, mais le reste m’a laissée de marbre.

En fait, j’ai commis une erreur en choisissant ce roman. À la vue du titre, je pensais qu’il avait un rapport avec le film Mother! de Darren Aronofsky, mais absolument pas. Par conséquent, cette lecture n’était pas pour moi dès le début, je l’ai seulement achevée par principe, et j’espère qu’elle sera davantage au goût d’autres lecteurs.