Marcus Malte
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Note moyenne : 7.31/10Nombre d'évaluations : 205
0 Citations 134 Commentaires sur ses livres
Les derniers commentaires sur ses livres
De bonnes histoires et de moins bonnes. Cette année, placé sous le signe de l’amitié. J’ai adoré « Best seller », j’aime beaucoup Éric Giacometti et Jacques Ravenne. Beaucoup d’auteurs déjà connus. Très agréable à lire, c’est court ça va vite. Je lirai sans aucun doute les autres années.
Afficher en entierDans ce roman, Marcus Malte, invente une théorie du complot. Des inventions qui seraient trop bénéfiques, financièrement, à la population seraient étouffées dans l'œuf.
J'ai aimé ce livre, j'ai aimé la façon dont il est structuré. Il y'a 5 parties, chacune reliées à un personnage.
Les théories avancées ne sont pas illogiques, si j'y croyais, elles pourraient paraître fondées.
Il y'a de l'humour ce qui ne gâche rien.
Je conseille ce roman très intéressant et d'actualité.
Afficher en entierUn livre aux voix qui s'emboîtent et prennent la relève pour mieux nous montrer (ou nous cacher) la vérité. J'ai adoré avoir le point de vue des différents personnages, avec plus ou moins d'humour. J'ai trouvé le livre addictif et bien écrit, un très bon moment !
Afficher en entierOn se perd facilement au cœur du jeu de patience que met en place Marcus Malte dans ce roman étrange et ensorcelant. Labyrinthique jeu de miroir à la construction étourdissante, ce texte est tout à la fois roman noir, roman policier et thriller. Passé et présent s'entremêlent, se jugent, se perdent, se heurtent. La folie effleure, se dissimule, s'approche et donne l'impression de vaincre la psychose avant d'éclater pour rythmer la cadence d'une histoire déconcertante. Une main de maître qui donne le vertige, une impénétrable noirceur traversée d'étincelles poétiques. Un ouvrage captivant, magnétique, violent, un puzzle cruel où l'on croise les défunts, les lâches, les infidèles. Un récit hanté d'impressions diffuses, de repentirs, d'effroi, teinté de masochisme, de vice, d'expiation... Ce roman schizophrène et sa construction chamboulent, maltraitent, ébranlent… Des scènes isolées, quasi cinématographiques, autant de coups de poings qui nous interpellent. Réalité et mirages se confondent, s'enchevêtrent et s'imbriquent, égarés dans un imbroglio inextricable, d'autant qu'on ne sait qui est qui, ni qui parle, encore moins qui détient la vérité. Pas de gentils ni de vrais méchants dans cette histoire, simplement des gens fatigués, abîmés et perdus, capable de tout pour enfouir un passé inconfortable. Roman sur les regrets, la honte, la culpabilité, sur le châtiment et la rédemption, « Garden of love » cultive le beau phrasé. La plume est hypnotique, immersive et envoûtante. Marcus Malte s'amuse à nous faire perdre nos repères et l'on s'interroge jusqu'au bout pour savoir qui tire les ficelles dans cet habile jeu de manipulation. Exigeant, ciselé, renversant, brillant, dérangeant, jubilatoire, hautement addictif. Du grand art.
Afficher en entierJe continue ma lecture des recueils de nouvelles de 13 à table ! à raison d’un par mois avec une nouvelle par jour. J’ai donc lu en avril l’édition 2018.
J’ai beaucoup aimé le thème de l’amitié dans ce recueil. Comme toujours, de très chouettes nouvelles, certaines que j’ai plus aimé et d’autres beaucoup moins. Mais c’est comme ça quand on lit des nouvelles de différents auteurs. J’ai particulièrement aimé celle de Agnès Martin-Lugand car elle reprend les personnages d’une autre nouvelle qu’elle avait écrit pour une autre édition de 13 à table. On voit donc l’évolution des personnages et ce qu’ils deviennent. J’ai aussi beaucoup aimé celle de Eric Giacometti et Jacques Ravenne que l’on retrouve ensembles.
Bref, de très chouettes nouvelles avec un thème que j’ai bien aimé. Le prochain de ma PAL sera l’édition 2019 qui sera non pas lue en mai mais en juin.
Afficher en entierConcept original pour ce livre de nouvelles courtes et captivantes. Elles sont toutes écrites par des auteurs de grandes renommées et elles s’inspirent uniquement d’une photo. Belle façon de découvrir certains auteurs et en retrouver d’autres. Une belle découverte
Afficher en entierLes dessins sont surannés, pastels, un rien surréalistes. Ils créent une impression de conte de fées et de sorcières puisqu'elles vont avec. C'est agréable et l'étrangeté des images ne me semble pas susceptible de faire peur aux enfants.
En revanche, le texte m'a laissée sans imagination.
Afficher en entierCe sont des auteurs de polars effectivement, mais c'est un recueil de nouvelles "noires" plus ou moins en lien avec une photo. Certaines nouvelles sont assez simplistes avec une fin attendue. J'ai surtout apprécié celle de Johana Gustawsson dans laquelle on reconnaît bien son style.
Afficher en entierJe suis très heureux de vous
Afficher en entierFannie et Freddie se compose de deux courts romans / longues nouvelles, publié aux Éditions Zulma en 2014. La première donne son titre au recueil et expose l’enlèvement d’un homme, “Freddie”, par une femme, Fannie. Les parents de cette dernière se sont donné la mort après s’être fait arnaquer par une banque, alors qu’ils étaient sur le point de tout perdre. Freddie travaille dans ladite banque et Fannie cherche à les venger. Elle l’enlève donc, déraillant complètement après la mort de ses parents.
La seconde histoire se nomme Ceux qui construisent les bateaux ne les prennent pas et raconte l’histoire d’un homme qui se promène sur une plage. Il observe autour de lui, mêlant ses souvenirs au présent. Un traumatisme en particulier le hante : la mort de son ami Paul, lorsqu’ils avaient à peine quinze ans. Événement qui lui a donné envie de devenir flic, pour coffrer celui qui l’a tué…
Ce court roman a également été publié seul, en 2005, aux Éditions Autrement, sous le titre Plage des Sablettes, souvenirs d’épaves.
Dans chaque histoire, comme toujours avec Marcus Malte, on retrouve des descriptions à couper le souffle. Tout est toujours très documenté, et la psychologie des personnages fait parfois froid dans le dos. La fin, toujours, surprend et ne peut laisser le lecteur insensible.
Afficher en entierOn parle de Marcus Malte ici :
2017-03-24T17:32:45+01:00
2016-11-08T20:35:05+01:00
Les gens aiment aussi
Dédicaces de Marcus Malte
et autres évènements
Aucun évènement prévu
Editeurs
Gallimard : 10 livres
Zulma : 9 livres
Syros : 6 livres
Sarbacane : 5 livres
L'Atelier IN8 Editions : 2 livres
Points : 2 livres
Seuil : 1 livre
Pocket jeunesse : 1 livre
Biographie
Marcus Malte par lui-même
« Un jour, une voyante a affirmé à ma mère que son fils aîné – moi – en était à sa septième vie. La dernière.
Celle-ci débute en 1967 à La Seyne-sur-Mer. J’y suis né et j’y suis resté. Devant la mer.
J’ai beaucoup rêvé. D’abord, d’être Platini. J’ai passé la majeure partie de mon enfance avec un ballon aux pieds. J’étais plutôt doué. J’aurais pu. Mais une vilaine blessure a mis un terme à ma brève mais prometteuse carrière. J’avais 13 ans quand mon genou gauche a craqué. Boum. Un rêve qui s’effondre.
Ensuite, d’être David Lynch. J’avais 14 ans et je venais de voir Elephant Man. J’ai passé une grande partie de la décennie suivante à bouffer de la pellicule, à concevoir dans ma tête de sublimes images, d’inoubliables dialogues, des scènes d’anthologie, à tourner des trucs bizarres en super 8 et vidéo, à étudier le septième art. Bref, à me faire des films. J’étais plutôt doué. J’aurais pu. Mais c’est le moment où mon premier fils a débarqué à l’improviste. J’avais 23 ans quand il est né. Boum. Un ange qui tombe.
Pendant cette période, j’ai aussi rencontré quelques illuminés du type guitariste, bassiste, batteur, chanteur. Manquait plus qu’un pianiste. Je me suis souvenu que j’avais fait des gammes dans une autre vie – mais laquelle ? Je m’y suis remis. J’ai rêvé d’être Queen, Police et U2 réunis. J’ai rêvé d’être Thelonious Monk. J’ai fait de la variété dans les bals, sur des places de villages. J’ai fait du rock dans des MJC et des gymnases. J’ai fait du jazz dans ma chambre. Je n’étais pas très doué. La musique n’a pas perdu grand-chose quand j’ai raccroché les gants (ceux avec lesquels on aurait dit que je martelais le clavier). Boum. Un coup de gong, et le silence qui suit.
Je suis devenu projectionniste. Un vrai boulot.
Entre-temps, et durant toutes ces années, j’ai lu. De tout. Entre-temps, j’ai écrit. De tout. Beaucoup. Et j’y ai pris goût de plus en plus. J’ai commencé à rêver d’être Steinbeck. Giono. Céline. McCarthy, Garcia Marquez, Goodis, Melville, Crews… J’en oublie certainement et pas des moindres.
Mon premier roman est sorti en 1996. J’avais 28 ans. Boum. Un rêve qui se réalise. Enfin.
D’autres ont suivi. Des bouquins et des fils - car j’ai décidé de ne faire que des garçons. Et puis j’ai cessé d’être projectionniste. Et puis j’ai continué à écrire. Et puis j’ai chargé et déchargé des camions. Et puis j’ai continué à rêver. Et puis j’ai vendu des choses sur Internet. Tout et n’importe quoi. Ce genre de choses. Et puis j’ai continué à écrire. Et rêver. Et écrire. Et puis voilà.
Et parfois… parfois, en relisant ces histoires que j’écris, je me demande ce qu’il a bien pu m’arriver au cours de mes six précédentes vies. »
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