Marielle R.

Je n'ai pas pu finir ce roman qui est pour moi un gros coup manqué. J'ai trouvé l'écriture trop scolaire voire même maladroite, l'auteur, plutôt que de nous faire vivre les personnages, se contente de leur faire réciter des descriptions. Les personnages manquent de consistance et c'est bien le nœud du problème.

Le résumé était alléchant, mais malheureusement c'est long à lire et ce qui pourrait être intéressant est passé à la trappe. Ainsi quand Jérome décide de parcourir une partie du chemin de St Jacques de Compostelle, je m'attendais à découvrir des paysages, je m'attendais à le voir faire des rencontres, à vivre avec lui un cheminement tant intellectuel, émotionnel que visuel. Et pourtant en deux paragraphes, l'auteur expédie plus de 10 jours de voyage ! Quel dommage !

La rencontre plutôt cocasse entre Jérome et Vincent aurait pu permettre au récit d'aller de l'avant mais malheureusement on sent l'auteur arriver avec ses grands sabots : le premier regard qui décèle tout de suite quelque chose de différent chez l'autre, une première discussion dans laquelle l'un s'épanche furieusement alors que ça ne lui est jamais arrivé... Bref, des raccourcis, encore. Comme le début, l'auteur ne nous amène pas à travers les actions des personnages à mieux les appréhender mais dépose tout à nos pieds dès les premières lignes - regards - discussions. J'ai arrêté de lire à ce moment là.

Un récit qui aurait pu être sympathique mais qui n'est pas du tout abouti.

C’est histoire part sur une base que l’on peut tous connaitre, un petit Burn out, un ras le bol, une fatigue, et du coup envie d’un grand bol d’air frais, de quitter la ville et son train train, faire une introspection sur sa vie, ses amours, ses envies…

C’est un peu le cheminement de Jérôme, en prenant son bâton de pèlerin, hors toutes questions religieuses, ils s’agit surtout de se retrouver ! Oui mais premier constat le chemin vers Saint jacques de Compostelle comment vous dire c’est loin, et puis épuisé au milieu du chemin qui sait ce que l’on peut trouver !

Vincent lui a du mal a poser sa vie après avoir retrouvé la vie civile, que faire après des années de carrière militaire, et se retrouver seul au milieu de la campagne à 50 ans, c’est pas sur le bord d’une route que l’on va trouver le compagnon d’une vie.

Entre le rat des villes et le rat des champs, il faudra trouver des compromis, savoir ce que l’on veut et ce que l’on attend de cette dernière partie de vie que l’on a envie de construire.

Une très belle histoire qui est née sous la plume de Marielle, deux cinquantenaires qui doivent décider de la troisième partie de leurs vies, c’est écrits avec justesse, et quelque sois notre âge ça nous parle et nous questionne nous aussi.

Un livre plein de fraicheur à lire à tout âge, et que je conseille.

C'est une histoire qui se passe sur une période plus longue que je ne le pensais. Cela donne une vraie consistance à la relation. On ne parle pas de tomber amoureux en 2 jours ou de se sauter dessus à tout va. C'est assez réaliste.

Le tempérament des personnages m'a moyennement plu. Ils sont trop anxieux, hésitants et fuyants. Le tout manque de légèreté et d'humour pour en faire un feelgood agréable.

Il y a un petit quelque chose de torturé, qui plaît ou non, qui se reflète dans la trame artistique du récit.

En soi, l'histoire d'amour est là. L'évolution des sentiments, parfois contrariés par le comportement des héros, est présente également. C'est un joli texte qui m'a tenu en haleine mais pour lequel il me manque la petite étincelle qui fait la différence.

Découvrir une nouvelle histoire de Marielle est toujours une expérience émotionnelle forte, ces personnages sont toujours extrêmement bien travaillé. Marielle est donc fidèle à sa réputation, on s’attache rapidement à Romain et Sam, et on comprends très vite que cela ne va pas être aussi simple que les apriori que l’on pourrai en déduire du cliché Père célibataire => Baby-sitter, oh la on est loin du compte.

Les blessure de l’un et de l’autre vont rendre compliqué le rapprochement qui s’initiait, et les choses vont se compliqué. Sous des abords de romance, L’auteure nous parle toujours de problème de société, d’acceptation, de tolérance, de reconstruction. Je suis toujours aussi amoureux de la plume de Marielle, on referme toujours ses livres avec amour, c’est encore un coup de cœur pour moi.

Je suis persuadé que vous aimerez autant que moi Sam et Romain, et ce serait bête de passer à coté de cette histoire. Je vous la conseille avec passion.

Malheureusement rien qui ne m'ait séduite...

L'histoire comme les personnages n'ont rien d'original qui demarquerait cette histoire d'autres du même genre.

Sans être désagréable, cette lecture n'a présenté pour moi aucun intérêt...

Je ne veux pas être désagréable mais comment dire ?? tout cela est bien plat et insipide rien ne m'a convaincu et finir ce livre fut une corvée sur la fin.

Les personnages sont quelques peu en décalage avec leur age supposé ils passent leur temps à se fuir et leurs réactions sont dignes d'ados. Je n'ai pas aimé en plus cela traîne en longueur dans le récit et dans le temps et l'abondance d'interlocuteur n'apporte rien si ce n'est de la longueur à un récit déjà bien poussif.

Jérôme, professeur presque à la retraite, ressent le besoin de prendre de la distance par rapport à son quotidien et à ses relations. Pour cela, quoi de mieux que d’initier le parcours de Saint-Jacques de Compostelle afin de contempler la nature et de rester seul avec ses pensées au rythme de sa marche ? Soutenu par son neveu, ce dernier se lance dans ce périple qui lui en fera voir de toutes les couleurs, lui qui n’est pas sportif. C’est au cours d’une averse qu’il croise la route de Vincent qui l’oriente vers l’auberge tenue par sa sœur, le temps d’une pause. Pause qui se transformera en séjour de longue durée dans ce petit village de montagne au sein duquel Jérôme retrouve la paix. La paix, seulement ? Et si Vincent y était aussi pour quelque chose, dans cette pause en dehors du temps ?

Avec ce roman, Marielle nous invite à l’introspection, au rythme des pas de Jérôme. Chacun de nous n’a-t-il pas, au moins une fois, ressenti l’envie, le besoin, de prendre du recul, comme le titre le dit, pour faire le point sur sa vie ? Se retrouver avec soi-même peut être bénéfique comme très perturbant pour qui n’a pas l’habitude. Cela va-t-il permettre à Jérôme de ne plus ressentir de coup de mou ?

LES SUJETS ABORDES

Ce roman est aussi l’occasion d’aborder plusieurs thématiques fortes et parfois taboues, comme l’homosexualité – et son malheureux corollaire : l’homophobie –, le regard de l’autre, les drames familiaux ou encore la confiance en soi, en l’autre, au sein d’une relation amoureuse. Tout cela est parfaitement traité et mis en exergue par Marielle qui nous pousse à nous questionner, à nous dépasser, à voir au-delà de nos préjugés.

Ainsi, nous avons là une histoire authentique et remplie d’humanité. Elle nous montre que l’homophobie, surtout si elle a lieu dans le cercle familial, peut faire encore plus mal, et que le regard des autres peut faire office de véritable diktat. Mais ses personnages forts, chacun à leur manière, prouve que l’on peut s’en affranchir.

LES PERSONNAGES

Les personnages apparaissent très bien développés, à la psychologie approfondie et cohérente avec leur vécu. J’ai beaucoup apprécié d’avoir des personnages plus âgés qu’habituellement. Cela apporte une certaine maturité au récit qui me manquait dans ce genre de romances, et permet d’aborder d’autres problématiques que l’on retrouve peu dans cette littérature. Chacun, au contact de l’autre, dévoile sa part d’ombre et ses doutes pour devenir le meilleur de lui-même. On peut facilement s’identifier à eux, même si nous n’avons pas leur âge, et là est la force, selon moi, de ces personnages et des problématiques qu’ils traversent.

LES EMOTIONS

Les émotions qui se dégagent de leur histoire sont omniprésentes et très bien mises en scène. On pleure et on rit, on a peur et on s’émerveille avec Jérôme et Vincent. L'auteure nous met du baume au cœur et nous fait fondre par moments, sans nous faire oublier la dureté de la vie.

LA PLUME DE L'AUTEURE

La plume de Marielle est fidèle à elle-même, fluide et agréable à lire, témoignant d’une très bonne maîtrise de la langue, avec un vocabulaire riche et varié. En parfaite alternance avec des passages plus narratifs, au cœur des pensées de Jérôme ou Vincent, les dialogues apportent une touche de dynamisme supplémentaire au récit et dévoilent la personnalité de nos protagonistes. Ses descriptions – physiques, émotionnelles et des lieux de l’action – me sont apparues très vivantes et m’ont permis de me projeter dans son roman sans difficulté pour imaginer chaque scène.

POUR CONCLURE...

En résumé, j’ai passé un agréable moment de lecture sur la route de Compostelle et dans ce joli village, en compagnie de Vincent et Jérôme. Je ne suis pas prête d'oublier ces deux hommes à la personnalité bien développée et qui nous montrent que l'on peut triompher des diktats du regard de l'autre. Les thématiques abordées dans ce roman m'ont fait réfléchir et sont très bien mises en scène pour donner de la profondeur au récit. Le tout est porté par la plume douce et fluide de l'auteure qui nous offre une histoire inoubliable ! Elle nous rappelle l'importance de prendre du recul face à nos problèmes de la vie de tous les jours. Ainsi, je vous recommande vivement ce livre !

Je n'ai pas croché et j'ai eu du mal à le point de vue des personnages utilisant le "je" m'a totalement embrouillé. Il n'y avait pas de passion entre les personnages, c'est assez insipide pour ma part. Et puis j'ai trouvé la réaction de Sam complètement exagérée suite à sa discussion avec Thibault, pas mature du tout. j'avais envie de lui donner des baffes ;-) le premier tiers était encore sympa mais j'ai eu franchement du mal sur le reste du livre. Tous ces détails sur les expositions ne sont pas intéressantes pour ma part. J'ai eu du mal à finir...

Un petit retour de lecture sur le deuxième roman de Marielle R : « Seuls, ma fille et moi ».

J'ai fini hier soir - fort tard car il fallait aller jusqu'au bout, impossible de lâcher! - ce roman plein de tendresse à la si jolie couverture.

Le sujet en deux mots ?

Romain, veuf, se retrouve seul à élever sa petite Chloé, 18 mois. Traducteur, ce papa attentif et aimant travaille la plupart du temps chez lui, ce qui lui permet de s’occuper seul de la petite. Jusqu’à ce qu’un imprévu nécessite la présence d’une baby-sitter auprès de Chloé. Une ? Eh bien non, ce sera « un » baby-sitter, un jeune photographe freelance qui occasionnellement s’occupe d’enfants. Romain va-t-il rester « seul, avec sa fille » ou bien la présence de Sam, devenue souvent nécessaire pour Romain à cause de son travail, va-t-elle changer la vie du jeune papa ?

J'ai bien aimé ce récit tendre, parfois enlevé, parfois doux, parfois tendu, cette approche difficile entre deux êtres qui pourtant s'attirent si fort, leurs ressentis, leurs fragilités bien exprimées. Ces ressentis, Romain et Sam nous les confient alternativement au fil des chapitres. Je ne peux en révéler davantage…

Marielle R. nous invite à accueillir l’émotion qu’éprouvent ses personnages. Elle nous fait aussi agréablement plonger dans l'univers artistique de la photo et même, ce qui est peu connu, de la « sculpture sur cuir » si je peux le dire ainsi, avec des artistes forts, comme Yvan, ou sensibles et fragiles comme Sam.

Bravo Marielle R. pour ce roman plein de charme et de sensibilité, de délicatesse aussi (et j'aime tant la délicatesse!)