Isaac Asimov

Deuxième volet de cette saga, j'adhère encore plus que le premier, j'aime ce bousculement de l'histoire que je craignais cyclique.

J'adore l'antagoniste de cette histoire !

Voilà une manière très particulière d'aborder la question du temps et de notre relation au temps. Ce n'est pas exactement du voyage temporel, ce n'est pas non plus une question d'immortalité, c'est différent.... et passionnant.

C'est une découverte et c'est un tome bien sympa mais pas pour moi, je passe. Ecouté en audio.

Fondation est une série qui a vraiment bien vieilli par rapport à d'autres romans de SF. Même si ce tome 2 est moins prenant que le premier volume, il reste agréable et captivant. La trame suit le scénario du premier. Il y a de belles surprises, des inattendus et aussi des choses un peu plus prévisibles dans cet ouvrage. Il me semble que le lecteur se doute assez facilement du rôle véritable tenu par un personnage qui est sensé dévoiler son jeu qu'à la toute fin du livre. En dehors de ça, Asimov reste fidèle à son sujet et son écriture assez épurée fait que cette série reste vraiment attractive et ne perd rien de son intérêt. Asimov ne se perd jamais dans des descriptions inutiles. Le décor ne fait pas désuet et l'univers d'Asimov reste très novateur. On s'aperçoit combien cet auteur fut l'inspirateur de nombreux de ses successeurs.

Cette histoire est centrée sur une histoire d'amour impossible puisqu'entre deux personnages issus d'époques différentes.

Il est parfois difficile de percevoir et de comprendre toutes les conséquences qu'ont l'action des personnages dans le temps sur la réalité elle même.

Toutefois, cet ouvrage reste globalement compréhensible (évitez tout de même de l'offrir à un enfant de moins de 15 ans.) et le scénario est original mêlant science fiction, amour et suspense.Personnellement, j'ai bien aimé ce livre qui aurait cependant gagné à être plus clair.

J'ai eu beaucoup de mal à apprécier ce tome par rapport au 3 premiers.

Les 150 premières pages ne sont pas forcément très utiles au récit (Golan Trevize est un super amant, on a compris...).

Dans un second temps, la quête de la Terre est très intéressante, mais la fin est un peu abrupte et un virage à 180 avec le début de la saga.

Je suis donc assez mitigé sur cette saga qui peut totalement se scinder en deux tendances.

Globalement assez déçu de ce dernier tome, la fin arrive trop vite et pas toujours convaincante au niveau des explications. Beaucoup de choses sont laissés en suspens (que deviennent les 2 autres fondations pendant que Trévize recherche la terre, etc..). Et l'explication du choix de Trévize par rapport au choix de Galaxia est assez bancal et soudain Spoiler(cliquez pour révéler)(nous ne sommes pas seuls dans la galaxie et mieux vaut être uni qu'isolé..)

La chose qui nous frappe le plus pendant cette lecture, c'est la modernité de l'écriture et des idées. Mis à part quelques détails trahissant les années 50, si l'on m'avait dit que ce roman datait du début de ce siècle, je l'aurais cru ! L'écriture est fluide et contemporaine et les idées traitées le sont avec justesse. Un pur plaisir !

C'est aussi très drôle de comparer les prédictions d'Asimov par rapport à ce que nous vivons actuellement. Il serait bien déçu le pauvre !

Je n'ai pas commencé la série par le premier tome mais cela ne m'a pas dérangé. Ce roman me réconcilie avec la science fiction qui est un genre littéraire avec lequel j'ai beaucoup de mal. Toutefois, ce roman étant aussi une enquête policière j'ai pris beaucoup de plaisir à le lire et j'ai passé un agréable moment de lecture, je lirai probablement les autres tomes de la série.

J'avais déjà entendu parler d'Asimov, mais n'avais jamais lu un seul de ses écrits. Et me voilà conquise. L'écriture est fluide, l'idée et son contexte sont géniales, l'ensemble se dévore et les interventions sont exquises. Les personnages sont variés et il me tarde d'en découvrir la suite. J'avoue cela étant dit avoir été dépaysée en comprenant qu'on allait suivre l'histoire d'une évolution et non l'histoire d'un personnage – même si on reparlera de quelques noms comme étant des figures pour cette histoire – longue - et cette évolution de masse. Ca change. Restera t'on sur ce modèle précis jusqu'à arriver là où Hari Seldon l'avait prévu ou le récit changera t'il à un moment donné pour se concentrer sur un seul et unique personnage dans un temps défini sur tout un livre ?