Pascal Marmet

Avant de commencer je remercie l'auteur pour m'avoir proposé de découvrir ce titre. J'avais eu dans le passé l'occasion de lire un autre de ces titres sur le café il y a des années et connaissant sa plume et sa rigueur, je savais que j'allais déjà apprécier la plume, une fois de plus. De ce coté, aucun souci, elle est fluide, incisive usant de termes propres aux métiers de ces personnages, donc de quoi satisfaire ma curiosité, mais surtout mon envie d'en apprendre plus. Car, saviez-vous que par le plus grand des hasard notre auteur a eu, un soir "ou était-ce un midi ?" peu importe il a été dans l'obligation de partager une table de restaurant et l'homme en face de lui serait l'homme caché derrière le Commandant Chanel. Rêve ou réalité, la question ne se pose qu'un instant, car après tout le rôle d'un auteur est de nous faire rêver, de nous donner des billes pour oublier le quotidien ou au contraire imaginer qu'un jour nous aussi nous pourrions probablement avoir une telle discussion que celle qu'il a eu. Une de celle qui vous donne envie d'écrire sur le sujet. Des meurtres, nous en voyons tous les jours et les policiers tout comme les autres personnages de fictions ou non en côtoient régulièrement. L'auteur nous entraine dans une enquête complexe. Du départ nous sommes installés à leurs côtés afin de déguster un de ses vins imprononçable et encore moins accessible à toutes les bourses offert par le patron, et la minute suivante nous sommes sur les traces d'un gamin (à mon âge je peux largement me permettre de l'appeler ainsi mon Peter Pan des temps modernes) qui n'a pas eu une enfance terrible et se retrouve en pleine gare de Lyon , à la merci de n'importe qui s'il n'y fait pas attention.

Est-ce que le cambriolage a mal tourné ? Est-ce que c'est quelqu'un d'autres que ceux que nous suivons qui ont bien pu faire cela ? Des questions se posent et nous avons toutes les réponses à la fin du ivre, mais pour y parvenir, il va nous falloir suivre l'équipe au rabais, hum pardon, la moitié d'une équipe du Commandant Chanel, car l'autre moitié est en vacances bien méritées et que son effectif bien bas va faire des miracles, selon les hauts placés. Ah, cette hiérarchie qui pense qu'en un claquement de doigts les enquêtes sont déposées et hop, une baguette magique plus tard avec trois indices et deux pièces de monnaie, vous retrouvez le ou les concernés. Sauf que c'est bien différents. Pour cela, les séries que je peux regarder régulièrement nous montrent que parfois ils ne trouvent pas tout, il faut du temps, de la patience et de l'intuition. Notre Commandant Chanel ne manque pas d'intuition, de patience... C'est un autre sujet, mais avec ce qu'il semble avoir vu et son vécu, il a une manière de regarder les choses de la vie et de les appréhender de manière plutôt sereine. Bref notre responsable de cette enquête qu'il ne voulait pas parce qu'il a déjà des casseroles sur le feu qui sont donc données à d'autres équipes, il va devoir reprendre le bébé de ce meurtre. Parce qu'il ne faut pas imaginer que c'est la première femme qui se fait tuer, ou qui n'a pas de passif, ou qui a déjà perdu quelque chose. Meurtres en séries ? Des doutes s'installent très vite, mais pourquoi, pour de l'argent ? Et bizarrement, certains points reviennent sur la morte dernièrement, alors rien n'est cohérent. Un crime qui ne peut pas rester impuni pour tout un tas de raisons. déjà il s'agit d'un crime, ensuite, la manière dont elle est morte et puis son statut social qui semble dérange les hautes sphères. Qui ose tuer dans les meilleurs porte-feuilles ? Une enquête que notre Commandant Chanel va devoir élucider grâce à son équipe qui sera renflouée par... des femmes.

Des femmes ! Oui je vous le mets même en gras, mais attention, notre personnage ne pense pas que les femmes ne valent rien. Indiqué sur le dos de couverture, un Maigret, un de ses hommes de fiction à la télévision qui aime les bonnes choses, bien faites. Ce n'est pas le fait de travailler avec des femmes qui le dérangent, tant qu'elles sont efficaces et elles vont le prouver de plusieurs manières, c'est plutôt drôles de lire la façon dont il n'en veut pas, mais les accepte très rapidement. Un peu sèchement, mais il doit montrer qui est le patron. Cette scène m'a plus fait penser à Navarro, un style un peu plus bourru que Maigret, mais c'était lui que je voyais à ce moment précis. Bref, pas de machos dans ce métier qui est essentiellement d'hommes malgré tout, l'enquête piétine par moment, ne fait pas de très grandes avancées, mais il faut pour cela revenir des mois auparavant pour commencer à entrapercevoir un début de piste. Et là, non, n'imaginez pas avoir trouvé LA solution, car avec ce que nous apprenons sur ce qui s'est produit il y a six mois nous donne de nouvelles pistes. Le passé de notre décédée ne dévoile petit à petit, tout comme son entourage, sans oublier nos cambrioleurs et même François Chanel qui nous donne un peu de lui, voire beaucoup. J'avais parlé d'intuition et c'est ce qui emmène le Commandant sur diverses pistes. Une toile d'araignée semble se profiler à l'horizon. Il part de la découverte du corps, trace un cercle et analyse tout ce qui s'est produit chez elle depuis plusieurs jours. Qui vit avec elle, dans cette immense immeuble ou pas de bol tout le monde ou presque était en vacances. Quelques infos disséminées et le voila obligé de retracer un autre cercle dans le temps, avec ces fameux six mois précédent. Pourquoi ? Comment ? Des questions sans réponses, des divagations, des faits, un dossier qui n'a pas été totalement fermé. Et il continue ainsi de suite en apprenant toujours plus, traçant cette toile d'araignées avec des interrogations, des suspicions et des certitudes : surtout celle de qui était véritablement la victime.

Une victime qui n'a pas eu une enfance facile (tiens donc), mais qui n'a pas tourné comme notre Peter Pan. Une femme aimant les collections et surtout celle aux couleurs d'Afrique. Trafic ou juste collectionneuse passionnée ? De beaux objets dans son appartement, de l'argent, très peu de choses ont disparu, alors ce fameux cambriolage était-il vraiment celui de sa mort ? J'ai adoré le personnage de Peter Pan, ce gamin un peu perdu, qui adore le vert et surtout ses baskets, qui aurait pu avoir une chance si sa famille avait été derrière lui et non le dégageant de la maison à sa majorité. Des chapitres courts qui nous font passer de l'un à l'autre des personnages donnant envie d'arriver à la fin de cette histoire.Je laisse beaucoup de flou dans ce qui se produit dans le texte, car il faut le lire pour mieux comprendre certaines subtilités. Ce personnage de gamin paumé m'a touché, parce que j'en vois pas mal, des plus jeunes qui risquent de faire la même chose : voler pour survivre, ou suivre la mauvaise personne et se retrouver dans des embrouilles plus grosses qu'eux. François Chanel avant d'être Commandant est un être humain qui cherche les failles dans l'Homme, dans une société qui n'est pas facile. Sa façon de donner une chance à une gamine est touchant. Cela nous fait ressentir le manque qu'il peut avoir, d'avoir des proches, une famille, quelque chose à quoi se raccrocher peut-être. Un personnage où nous ne pouvons pas toujours savoir dans quelle direction il va et qu'est-ce qui le motive à faire ce qu'il fait. Grâce à lui, nous découvrons un autre décor, celui de la misère plus prononcée que nous ne pouvions imaginer, celui également qu'il existe encore des hommes et des femmes prêts à tendre la main. Et puis cette chance, ce hasard, cette circonstance qui s'installe tranquillement auprès de Chanel, ce coup de bol monumental, qui serait peut-être arrivé sans les doigts de l'auteur ou bien qui au contraire n'a pas eu besoin de lui pour les mettre ainsi en relation ? L'insoupçonnable, l'heureux hasard, la bonne étoile, peut-être même la bonne fée qui s'est penchée comme il le fallait, qui sait ? Une scène qui en engendre une autre, qui prête à sourire et qui nous donne envie de laisser faire les choses, car ce "avec un peu de chance" tout peut arriver.

Dans cette enquête, nous suivons des pas, de ceux qui volent dans les airs, ceux qui poursuivent un rêve, ceux qui tentent d'échapper à leur destin et ceux qui voudraient croire en quelque chose de beau, pour tous. L'ingratitude existe, la folie des Hommes aussi. Cette Salomé m'a touché, énormément et ce n'est pas la seule rescapé d'une société qui est sur le déclin. Par malchance, le récit est court, j'en aurais voulu plus, c'est surement lorsque c'est bon que l'on ressent cette sensation d'en vouloir plus, pas vrai ? Et c'est la vérité de mon côté, l'enquête n'est pas uniquement la priorité. L'auteur nous met en avant les liens entre les personnages, les peurs profondes même en étant à plusieurs, les appels au secours qui ne se font pas assez entendre ou au contraire qui sont entendu, mais personne ne bouge. La peur est là, dans chacun des gestes de certains personnages. Des peurs qui, grâce à un regard, un sourire, une main tendue, un mouchoir aussi peuvent s'atténuer. Si l'enquête montre une victime qui aurait dû faire d'autres choix, nous avons également les différents liens qu'elle entretenait avec d'autres et les satellites qui lui tournent autour. Le côté Africain est léger dans le sens où nous las avons collectionneuse de cet art et nous avons un aperçu quelque peu surnaturel à un moment donné. Parfois il vaut mieux ne pas savoir que de chercher à comprendre. (même si j'adore ces phénomènes, je me dis que rester dans l'ignorance est pas mal non plus au vu des événements liés à une statuette) Dans ce polar, dites-vous bien que c'est très léger et pour les plus frileux, pas de panique, cela reste dans le domaine du possible. Enfin, nous avons des zones d'ombres, car un meurtre, un deuxième et surement d'autres (si, si tout est entre les pages), les questions affluent, les pistes augmentent et l'une d'entre elles part tout de même vers cette mystification d'une statuette a qui l'on prête des pouvoirs. Alors, où est la vérité dans tout cela ?

En conclusion, j'ai découvert avec grand plaisir cette enquête du Commandant François Chanel dans un univers qui reste dans notre réalité. Avec ses forces, ses faiblesses, notre personnage principal va avoir fort à faire : un meurtre qui suit un précédent, des découvertes étranges, de l'art Africain et quelques parties minimes de "magie", des cambrioleurs qui n'ont pas l'étoffe de tueurs et de nombreux secrets bien camouflés. J'ai adoré l'atmosphère de ce polar, les dialogues autour d'un repas (avec un journaliste), les termes utilisés, mon petit Peter Pan qui a une place de choix. Oh, j'allais oublier, l'épilogue : j'ai ADORE voir la façon dont l'auteur nous laisse sur l'avenir de ceux qui restent. L'enquête était vraiment intéressante avec toutes les subtilités des personnages, leur caractère, leur manière de vivre et de montrer ce qui se passe réellement, sans oublier les sentiments qui font surface. Des personnages touchants pour la plupart et effroyables à d'autres. Jusqu'où sommes-nous capable d'aller ? Les méchants ne sont pas forcément ceux que l'on croit, d'ailleurs, l'habit ne fait pas le moine, pas vrai ?

http://chroniqueslivresques.eklablog.com/commandant-francois-chanel-pascal-marmet-a215213959

Lire le commandant François Chanel, c'est être embarqué dans une enquête mystérieuse au sein du célèbre 36 quai des Orfèvres - déménagé au 36 rue du Bastion - pour élucider une enquête mystérieuse. Les beaux quartiers de Paris, un cambriolage, une femme retrouvée morte au sein de son appartement ; sont les prémices de l'enquête qui attend le commandant Chanel et son équipe. Très vite, il apprend que le cadavre ne semble pas être n'importe qui, puisqu'il s'agit de la veuf d'un ancien préfet, qui est lui-même décédé quelques mois auparavant. Coïncidence plus que troublante, ou ces deux événements ont-ils un lien ?

Ce polar se veut être une enquête captivante, mêlant une intrigue plus complexe qu'elle n'y parait et mysticisme. Les chapitres se veulent courts et rythmés, l'enquête rebondit d'indices en indices, ce qui nous tient en haleine. Les protagonistes sont cohérents et complexes, voire réels. En effet, au début du livre, l'auteur nous apprend la façon dont il a créé le personnage du commandant François Chanel, qui se veut être le fruit de sa rencontre avec le vrai commandant (son nom a bien entendu était changé). Un vrai flic, vrai de vrai ! Et je pense que c'est ce qui donne à cette histoire et au personnage principal, cette dimension de réalisme. Pas de fioritures, de flic cow-boys ou encore de procédures bâclées pour une enquête rapide.

L'auteur, @pascals75036 , a su mettre en place une intrigue captivante, par le biais d'une plume fluide et travaillée. D'ailleurs, on ressent son amour pour l'écriture à travers sa maîtrise des mots, avec lesquels ils n'hésitent pas à jouer. La preuve avec le titre d'un chapitre du livre : ''flicomorphopsychophilosophe'' ! On prend les paris ! Qui peut utiliser ce mot dans une conversation ?!

Une belle découverte ! Et j'ai beaucoup apprécié me faire mener par le bout du nez tout au long du livre, puisque j'ai découvert le coupable seulement via le dernier rebondissement ! C'est vraiment appréciable, et ça nous montre une fois de plus que l'auteur maîtrise sa plume. Amateurs de polars, n'hésitez pas !

"Commandant François Chanel" de Pascal Marmet est un polar captivant qui nous entraîne dans les méandres d'une enquête policière sur fond de mysticisme, le tout se déroulant dans les dessous intrigants de la gare de Lyon.

L'histoire commence avec Laurent, un jeune homme au destin incertain, qui se retrouve malgré lui impliqué dans un cambriolage aux côtés de Samy, un escroc au charisme imposant. Ce vol les conduit à découvrir un trésor africain dans un appartement, mais leur fuite se transforme en cauchemar lorsque la propriétaire est retrouvée assassinée. C'est là que le commandant François Chanel entre en scène, chargé de démêler cette affaire complexe.

L'auteur nous offre une plongée intrigante dans les mystères entourant la victime, une collectionneuse mariée à un ex-préfet assassiné. L'intrigue se dévoile progressivement, révélant des liens entre les différents protagonistes, et le lecteur est tenu en haleine par les rebondissements inattendus.

Ce qui distingue ce polar, c'est le personnage du commandant François Chanel. Posé, drôle, serein, patient et intuitif, Chanel devient rapidement attachant pour le lecteur. Sa personnalité nuancée ajoute une dimension humaine à l'histoire et l'humour disséminé dans le récit allège l'atmosphère par moments.

La fluidité de la plume de l'auteur rend la lecture agréable et le mélange d'une intrigue complexe avec des éléments de mysticisme est bien dosé. L'utilisation du vocabulaire policier contribue à immerger le lecteur dans l'enquête, renforçant l'authenticité du récit.

L'avant-propos, racontant la rencontre de l'auteur avec le commandant Chanel, ajoute une touche personnelle à l'œuvre, suscitant la curiosité du lecteur. Ce polar réussit à allier suspense, mystère et humour, créant une lecture addictive et surprenante.

En conclusion, "Commandant François Chanel" est une belle découverte pour les amateurs de polars. L'auteur parvient à maintenir le suspense jusqu'à la fin, et le personnage principal apporte une dimension humaine qui rend l'histoire d'autant plus captivante. Un polar bien mené qui saura satisfaire les amateurs du genre.

⌨️🖨Service Presse🖨⌨️

"Commandant François Chanel", Pascal Marmet

@pascals19706036

Je remercie infiniment Pascal Marmet, l'auteur, pour sa confiance. Son œuvre m'a été confiée et offerte pour que j'en rédige un service presse, et je peux d'ores et déjà vous dire que j'ai adoré son œuvre.

Le récit est très bien ficelé, les chapitres s'enchaînent très bien et ne traînent pas en longueur.

On est plongé Au Coeur du 36 quai des orfèvres en pleine effervescence après le meurtre de l'épouse d'un préfet, qui fut, lui, assassiné quelques mois plus tôt.

François Chanel et son équipe se voit confier cette affaire des plus délicates. On suit le personnage principal dans les bureaux du 36, dans son enquête. Le récit est très bien écrit et décrit. A certains moments, j'ai même eu l'impression de me trouver dans les couloirs de l'hôtel de police parisien tellement l'écriture de Pascal Marmet est véridique, et au plus près des personnages et de l'action.

L'auteur nous apprend énormément de choses, de lieux et des penchants de la culture africaine, son art en particulier. Ce fut une très belle et captivante lecture📖.

Je vous conseille de lire ce roman, l'enquête n'a pas fini de vous surprendre et de vous tenir éveillé.

Je suis impatiente de découvrir d'autres enquêtes de François Chanel, enquêteur enigmatique 👮🏻, tantôt taciturne, réservé, tantôt très attachant. Le suspens et les rebondissements de ses enquêtes en font un réel Plaisir de lecture.

Note 4,5/5

Bonus : Quel avenir pour le 36 Quai des Orfèvres après son déménagement ? Une page de l'histoire de la capitale se tourne...📜

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Lien de mon avis sur le blog : https://les-livres-de-nancy.blogspot.com/2024/02/commandant-francois-chanel-pascal-marmet.html

Je remercie tout d'abord l'auteur de m'avoir permis de découvrir son roman en service-presse.

L'ex-femme d'un préfet, tué quelques mois auparavant, est retrouvée morte dans son appartement, entourée d'une collection d'art africain. Le commandant François Chanel découvre rapidement que la victime a été victime d'un cambriolage juste avant de mourir. Alors que l'enquête s'oriente vers un cambriolage qui a mal tourné, plusieurs personnes de l'entourage de la victime sont retrouvées assassinées... C'est avec une équipe en sous-effectif et accompagné de jeunes stagiaires que le commandant François Channel va devoir mener son enquête...

Je ressors de ma lecture assez mitigée.

Dans l'ensemble, j'ai assez bien aimé l'intrigue qui mélange policier, art africain et ésotérisme. J'ai trouvé l'intrigue intéressante même si je trouve le dénouement trop expéditif. On sent à la lecture que l'auteur a fait un réel travail de recherche sur l'art africain et toutes les croyances qui en découlent.

Mais voilà, l'ensemble manque de rythme. Personnellement, je suis sorti à plusieurs reprises de ma lecture. Je trouve que la plume de l'auteur manque cruellement de fluidité et elle est assez plate. On a de très grandes descriptions vraiment très intéressantes sur le fonctionnement du 36 quai des orfèvres et sur l'art africain, mais les explications et les définitions que nous donne l'auteur tout du long de l'histoire sont assez lourdes et semblent sortir tout droit d’un dictionnaire.

C'est un roman qui fait moins de 300 pages et entre l'intrigue et les nombreuses descriptions, cela laisse peu de place à la psychologie des personnages. Je ne me suis attaché à aucun personnage. Je trouve qu'ils manquent de profondeur et que l'on survole trop rapidement ce qui fait leur personnalité.

En bref, une histoire qui mélange policier, art africain et ésotérisme. Si l'intrigue est intéressante, la plume de l'auteur, quant à elle, manque de fluidité.

Encore un livre de Pascal Marmet, où nous vivons l'enquête du Commandant Chanel et de son équipe.

Cette fois-ci, nous retrouvons l'équipe de Cha, pour un meurtre. Un Avocat, un grand ténor du Barreau est retrouvé sans vie dans son véhicule dans un parking.

Cette enquête est difficilement menée, peu d'indices, un nouveau commandement pour le 36.. Sans parlé que Chanel se retrouve avec un Alain, un homme touché par la foudre qui lui a été mis dans les pates par un Professeur qu'il connait très bien dans le but d'essayer de comprendre qui est cet Alain, qui lui ne se souvient de rien.

Suite à ce coup de foudre, Alain a développé ce qu'on appel le syndrome dit du savant acquis. Les choses lui paraissent plus logiques et donc mises en évidence ce que d'autre ne voit pas de suite.

Lors de l'enquête une stagiaire est affectée au 36, dans l'équipe de Cha. Mais pas n'importe qu'elle stagiaire, un cerveau un vrai ! Un oeil nouveau, une logique sans nom.

Dans l'histoire, vraiment une enquête pot de pu, comme on dit dans le jargon : Attaques terroristes, meurtres, tortures, la totale.

J'ai vraiment aimé ma lecture, comme toujours, je n'ai pas mis longtemps à lire. Je n'ai encore une fois pas eu de doute sur le meurtrier. Pascal MARMET est vraiment fort pour le coup.

Dans ce livre, on a des petits rappels du précédent "Commandant François Chanel" et franchement je trouve ça top. J'aime bien ce genre d'écriture, comme si c'était un nouvel épisode de la série sans forcément être trop important pour bien comprendre notre lecture.

Encore un grand merci à @pascalmarmet de m'avoir donné la chance de lire son roman, que j'ai bien sur reçu dédicacé ! J'ai adoré. Merci beaucoup !

J'espère avoir la possibilité d'en lire bien d'autre.

Je ne suis pas une grande spécialiste des polars. Mais j'aime en lire de temps en temps. Ici j'ai passé un très bon moment lecture.

Ici, j'ai beaucoup aimé l'histoire. Elle est intéressante, bien construite et bien écrite. Le style d'écriture est plutôt fluide et agréable, avec un vocabulaire technique qui immerge complètement dans l'intrigue.

J'ai beaucoup aimé la gestion des personnages, surtout du commandant Chanel, car on sait certaines choses sur sa vie, ses ambitions,... Ce n'est pas juste suivre une enquête avec un enquêteur sans histoire.

En, ce qui concerne l'intrigue … je vous laisse découvrir.

En conclusion, un très bon moment lecture, où j'aimerais d'autres histoires avec ce commandant et son équipe.

J'ai enchainé les enquêtes de notre cher commandant Chanel. Ce tome là est bien différent du tome "précédent", dans la résolution comme pour le "thème". J'étais très contente de retrouver notre cher François, et de suivre ses aventures.

Le style d'écriture est toujours très agréable et plaisant à suivre.

Les personnages, de l'équipe "cha" sont encore approfondis, on en apprend plus et on s'attache à eux.

Pour l'intrigue, c'était très intéressant et originale (pour moi, après je ne suis pas très experte des polars).

J'aimerais beaucoup lire d'autres polars, ainsi que d'autres romans suivant le commandant Chanel.

Une histoire où vous croyez avoir tout découvert et pourtant c est exactement l inverse. L auteur vous entraîne sur de fausses pistes et vous embrouille plus que vous ne pouvez l imaginer.

💬 Je sais que je vais droit au but, alors que d habitude je prends le temps de mettre en place les personnages et les décors. Mais il y a des exceptions comme dans ce cas-ci.

💬 Un jeune homme qui cambriole (pas tout seul) qui n est pas très discret... Il porte de chaussures d une couleur improbable et qui se voit à des kilomètres... Je vous laisse découvrir la couleur car ca vaut le détour. Le départ est mis en place... Pour tout savoir, lisez ce livre 😁

💬 Pascal Marmet m a réservé un super moment de lecture grâce à son histoire où les rebondissements sont nombreux dans la logique de l enquête. François Chanel mène une enquête qui n est vraiment pas facile pour notre plus grand plaisir. Des actions, de surprises en surprises mais Pascal Marmet ne s arrête pas juste à une enquête compliquée et étonnante à cause du thème principal : l'art africain (chut je ne vous ai rien dit).

💬 L autre volet important dans cette histoire, c est l amitié et l amour qui surviennent là où ne les attendait pas. Une progression en douceur malgré tout. Les Mots et les phrases n arrivent pas comme un bloc, j ai ressenti beaucoup d émotions en lisant et c est ce que j aime: Ressentir, vivre avec le personnages, découvrir leurs histoires.

♨️ En résumé,un livre qui accroche et que vous ne lâchez qu à la fin du toman. Une lecture fluide où chaque mot a été choisi avec réflexion. De l amour doux et détonant qui nous montre qu il survenir n importe où, tout comme l amitié. Je vous conseille de rencontrer la Brigade François Chanel pour un super moment de lecture.

Encore merci pour votre confiance et votre patience.

PS: je voudrais souligner l imagination de la couverture. Ces couleurs joyeuses et pétillantes me faisaient penser plus à un feelgood ou une romance 😅. Je trouve celle-ci très intéressante pour ce genre de livre. Ça donne envie de le lire et la couverture sort des sentiers battus. Bravo.

Découvert dans « Commandant François Chanel », c’est avec plaisir que je me suis plongée dans ce nouveau roman de Pascal Marmet et retrouvé l’équipe de la brigade criminelle du 36 dirigée par Chanel.

Rejointe dans cette aventure par Alain, un amnésique atteint du « syndrome du savant acquis » et DS, une nouvelle recrue aussi agaçante qu’efficace, l’écurie du commandant devra élucider le meurtre d’un éminent avocat et parcourir, une fois encore, les méandres tordus de la nature humaine.

Sur fond de jazz et accompagné de citations de Madame Bovary, Pascal Marmet nous entraîne au cœur d’une enquête haletante, parfois très violente où se télescopent intérêts financiers, névroses sexuelles et terrorisme islamiste.

L’auteur a su créer une série policière sûre qui tient autant à son héros, toujours aussi attachant car profondément humain, qu’à sa maîtrise du milieu judiciaire.

Pour les amateurs de polar, un incontournable.

Je tiens à remercier l’auteur via SimPlement pro pour sa confiance et sa gentillesse.