François Bégaudeau

Une bonne bd à la mise en page ultra originale qui traite des mouvements ouvrier.es et étudiants autour de mai 68. On suit notamment une jeune ouvrière des usines de pile Wonder dans l’émancipation de sa liberté en période de grève générale.

Je n'ai absolument rien compris à ce livre ! Encore une lecture où je me sens très bête de ne pas comprendre ce que j'ai lu et où j'ai l'impression d'avoir perdu mon temps. J'ai persévéré (pourtant, le livre est très court, mais c'était un très long supplice) en me disant que, peut-être tout prendrait sens à la fin... mais non. L'écriture est hachée, avec des phrases mal construites, voire pas de phrases du tout. Le but ? Je cherche encore. On parle des Rolling Stones et de Mick Jagger, mais pourquoi ? Quel est le message à retenir de ce gloubiboulga littéraire ?

Oui, je suis dure avec ce pauvre livre obtenu gratuitement pour l'achat de deux livres poche, mais je n'aime pas qu'on me prenne pour un jambon en me promettant une histoire rock and roll, pour qu'au final, je n'ai pas d'historie du tout. Si quelqu'un a compris, merci d'éclairer ma lanterne !

C’est un coup de foudre de jeune fille. Il est grand, il est beau, avec son prénom latin, c’est un piège, un incontournable objet de doux fantasmes. Quand elle le voit sur le terrain de basket, Jeanne astique et balaie sans plus penser à ce qu’elle fait et se projette à son bras, la bague au doigt. Mais Pietro est toujours très entouré, sollicité, et il aime ça. Au fait de ses aventures, Jeanne abandonne. Et Pietro ne se montre plus. Lorsqu’elle croise Jacques, elle ne s’imagine rien. Leur premier baiser n’est même pas un rendez-vous, juste un hasard qu’il a un peu forcé. Mais elle sourit, elle rit, le séduit sans tellement le vouloir. Ils se marient simplement, on ne manque de rien et on s’amuse. Le temps s’écoule, les pièces s’assemblent, un appartement, un enfant, une promotion. Jeanne et Jacques vieillissent, se connaissent sur le bout des doigts, s’irritent d’une habitude, se réconfortent de toutes les autres.

Le titre, sans détour et nimbé de promesses, cacherait-il une bluette un peu trop facile ? Il n’en est rien. L’auteur franchit toutes les barrières des rêves d’une Jeanne aussi naïve qu’elle est fougueuse, livre ses secrets sans pudeur et touche précisément là où il faut : en plein cœur. Le style est vif, urgent, la ponctuation minimale, les fins de phrases essoufflées. On entre dans cette histoire comme un éléphant dans un magasin de porcelaine et on ressort discrètement, les tripes serrées par tant d’authenticité. Ce doit être le terme juste : authenticité. La complicité des personnages amuse autant qu’elle émeut, le commun des situations déroute parce qu’on pourrait s’y voir, à traverser les décennies passées restituées à merveille en si peu de mots. Dans L’Amour, tout est dans le détail.

Comme des vies qu’on observe à la dérobée, ce roman court (moins de 100 pages), qui n’est pas sans rappeler Nicolas Mathieu, avec ces gens comme tout le monde qui ne font rien d’extraordinaire, n’offre que ce qu’il faut. Pourquoi les héros devraient-ils toujours être super ?

Ce livre a été discuté à l’émission La Grande Librairie. On raconte l’histoire d’un couple ayant vécu 50 ans ensemble. Je m’attendais à mieux vraiment. Ça se lit en une heure alors malgré tout ça vaut la peine.

Un roman court et magnifique sur l’amour tendre et sincère. J’ai été touchée au plus profond de moi.

Petit livre, très court qui surprend. Ça commence doucement, lentement. Une très jeune femme se croyant amoureuse d'une Star locale du basket...les mois, les années passent. Puis une vie de couple avec un quelconque qui pourrait sembler morne, mais leur histoire banale est l'histoire de beaucoup.

L'auteur nous fait vivre les décennies à travers des chansons, films, sportifs, voitures révélateurs de chaque période. Encore un peu, pour celles et ceux qui ont sensiblement la même année de naissance que Jeanne, on s'y retrouve.

Puis ces attentions de Jacques pour Jeanne, le respect de l'un vers l'autre, leurs petites chamailleries.....

Une lecture charmante.

Roman très court qui m'a paru fade dans les premières lignes mais je me suis prise au jeu de la découverte de ce couple ordinaire qui se dispute, qu'on entend, qu'on voit comme on voit nos parents, nos grands-parents, ainsi que l'époque dans laquelle le récit se déroule. On voit et on perçoit tout ce que l'auteur raconte. La scène de la visiteuse m'a particulièrement touché. Court et joliment écrit

Livre très rapide à lire mais qui est très agréable. L'auteur choisit ici de raconter une histoire d'amour on ne peut plus "banale" et pourtant qui donne les larmes aux yeux. La beauté de l'amour ne réside pas que dans les grandes et épiques histoires d'amour

C’est un livre tendre et violent à la fois, parfois drôle, parfois triste, il parle de l’amour de tous les jours et de la vie qui passe.

Il vaut le détour, vraiment.

L'amour !!

C'est incroyable que François Bégaudeau ait pu caser 50 ans de vie d'un couple en 90 pages.

C'est un petit bijou ce livre !

un tour de passe-passe qui m'a éblouie, je me suis plongée dans un univers que je reconnais tout simplement et ce en posant mon regard sur mes proches j'ai vu et perçu tout ce que l'auteur raconte, je me suis surprise à être extrêmement émue par la force simple des mots.

ce couple, Jeanne et Jacques m'ont embarquée dans  leur vie, j'étais près d'eux,  je les voyais. 

Le concept de Bégaudeau et son style d'écriture classique sont très efficaces, étayés par sa narration simple et sa description épurée,  les personnages sont profonds, attachants et tellement vrais ce livre est une performance réussie - tout y est juste, sans aucune fioriture mais puissant

Pour moi c'est un vrai coup de coeur