René Barjavel
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Note moyenne : 7.77/10Nombre d'évaluations : 2 719
20 Citations 1 404 Commentaires sur ses livres
Les derniers commentaires sur ses livres
Une si belle histoire à travers cette aventure, le coeur serré par moment et les larmes aux yeux à chaque fois que je relis ce livre <3
Afficher en entierUne vision très intéressante du mythe arthurien qui mélange quelques anachronismes pour notre plus grand bonheur.
Un personnage de Merlin tellement charismatique que s'en est presque beau. Un de ces personnages qui continue de vous habiter longtemps après avoir fermé le livre. Cependant, les autres personnages tirent aussi leurs épingles du jeu, et Viviane, Lancelot, Arthur, Guenievre ou même Morgane.
Un roman qu'on dévore facilement et dont on en redemande !
Afficher en entierEst il encore utile de dire que "La nuit des temps" est mon livre préféré ? OUI !
Je crois que je le lis une fois par an, et je suis toujours embarquée par ce recit.
C'est un roman d'amour, autant qu'un roman de science fiction. Et à ce jour, je n'ai rien lu qui mélange ces deux genres avec une telle perfection. La relation d'Elea et Paikan est si pure, si intense, si évidente.
Chaque fois je suis touchée, bouleversée par l'histoire d'Elea, qui est aussi l'histoire de toute l'humanité. Je souffre avec elle, j'aime avec elle, j'ai peur avec elle. Tout comme je vis cette rencontre avec Simon, Païkan, Coban...
Le livre est paru en 1968, et même en 2024, il n'a pas prit une ride. Tout paraît tellement réaliste, tout tient la route, à tel point que parfois, je me dis qu'ils ont tous existé 😁 Quel génie faut il pour imaginer une civilisation encore plus évoluée que la nôtre, alors qu'interne n'existait même pas ! Cette civilisation du passé sera peut être celle du futur, finalement.
Et enfin, le clou du spectacle, l'équation de Zoran, traduite de manière littérale par "Ce qui n'existe pas, existe" et qui est sujet à tellement d'interprétation. Elle est pour moi le cœur de ce roman.
Afficher en entierJ'adore Barjavel. Enfin j'adore sa plume, pas ses idées genrées et habitées par le sexisme de son époque.
Ici j'ai clairement adoré son écriture, encore une fois, et le sexisme/homophobie(...) - toujours présents - étaient moins envahissant que dans d'autres titres.
J'ai été prise par l'intrigue dès le début sans pourtant être le public du genre policier (pas du tout, même).
Le roman se laisse bien lire, il est très dynamique et assez envoutant.
Sans spoiler la fin, évidemment, je peux quand même dire que ce n'était pas la meilleur partie du récit. On s'essoufflait un peu à la fin.
Afficher en entierA plusieurs reprises, j'ai essayé ce nouveau genre de lectures pour moi...
Jusqu'à la page 200 à peu près, j'ai lu sans grande passion, plutôt en mode découverte ....mais je n'accroche absolument pas.
J'ai fini par laisser tomber, peut-être qu'il n'aurait pas fallu.
Afficher en entierJe mettrai à peu près le même commentaire que pour "la nuit des temps", sauf que pour celui-ci je me suis arrêté beaucoup plus tôt;
je pense que c'était mon dernier essai pour ce genre de lecture
Afficher en entierCe que je retiens de cette lecture c'est sa façon poétique et brutale parfois de raconter cette histoire. C'est la beauté et la pureté de cette relation entre Elea et Païkan et l'écrasante présence de la fatalité qui nous rongent et atteint son apogée vers la scène finale. Pouvoir voyager dans le monde d'il y a 900 000 ans, découvrir au fil des pages ce qui a conduit Elea dans cet œuf et quel histoire elle entretient avec les personnes survivantes dans la structure, tel est l'aventure proposé dans ce livre !
Afficher en entierMoyen, assez ennuyeux.
Dommage
Afficher en entierAh, Ravage.. qu'il a été dur de se positionner dessus suite à ma lecture !
Tout d'abord, les points positifs : l'écriture est prenante, en même temps c'est du Barjavel. Les scènes de désastre et d'apocalypse sont particulièrement évocatrices : on les ressent, on les éprouve, on les vit dans toute leur horreur. J'ai à plusieurs reprises posé le livre avec des frissons de malaise tant l'idée de devoir traverser ce que traversent les personnages est particulièrement angoissante. Pour moi c'est vraiment le très gros point fort du roman.
Maintenant.. ce qui me pose problème : tout d'abord le livre est daté dans sa mentalité, et je fais par là référence aux descriptions des personnages noirs. Impossible de ne pas se sentir mal à l'aise en 2024 en lisant les lignes à ce sujet. Le livre a été écrit en 1942, donc évidemment c'est important de le juger en gardant cela en tête ; il n'empêche qu'à notre époque, cela fait vraiment tâche. De la même manière, le rôle des femmes comme utérus sur pattes est également incommodant. Mais là encore, 1942. Une autre époque donc. Comme pour d'autres œuvres de cette période (Tintin au Congo par exemple), je pense qu'il est important d'avoir en tête ce contexte. Évidemment ça n'excuse pas, mais ça permet au moins de comprendre.
Deuxième chose qui m'a dérangée dans ma lecture, c'est la fin : Spoiler(cliquez pour révéler)La conclusion du roman s'oriente vers un pamplet anti-technologique, et résolument tourné contre le savoir. A ce titre, les livres ne sont pas mis à disposition des masses, et ce point de vue, venant d'un auteur de romans et ancien journaliste, m'a fait hausser un sourcil (très haut). Pour moi, ça revient presque à prêcher contre sa propre église, mais peut-être encore ici le contexte et l'époque de l'écriture du roman y est pour quelque chose (quelques décennies plus tard, l'apparition du format Poche avait pas mal indigné les classes les plus aisées, les prolétaires ayant la possibilité de lire aussi).
Pour finir, est-ce que je recommanderais absolument ce livre ? Je ne sais pas, Barjavel a quand même plein d'autres romans incroyables. En tout cas, la recommandation viendrait avec un petit avertissement sur ces points un peu dérangeants à mon goût.
Afficher en entierMon roman favoris depuis le collège
Afficher en entierOn parle de René Barjavel ici :
2018-12-31T16:07:28+01:00
2018-11-06T15:06:10+01:00
2018-11-06T14:59:28+01:00
2018-11-06T14:57:02+01:00
2018-09-24T16:02:15+02:00
2018-01-01T12:42:09+01:00
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Dédicaces de René Barjavel
et autres évènements
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Editeurs
Gallimard : 50 livres
Pocket : 37 livres
Denoël : 36 livres
Presses de la Cité : 21 livres
France Loisirs : 11 livres
Presses pocket : 8 livres
LGF - Le Livre de Poche : 7 livres
Glénat : 4 livres
Biographie
René Barjavel est né en 1911 à Nyons, dans la Drôme. Fils de boulanger et petit-fils de paysans, il travaille avec son père tout en faisant ses études. Il obtient son baccalauréat en 1929, mais ne peut poursuivre, faute de moyens financiers, des études supérieures. En moins d'un an, il est alors tour à tour répétiteur, démarcheur pour agent immobilier, employé de banque, puis journaliste au Progrès de l'Allier ou il restera cinq années. En 1935, il rencontre l'éditeur Denoël, qui lui propose de travailler pour lui, à Paris. Pendant dix ans, il occupe le poste de chef de fabrication, tout en collaborant à différents journaux et revues, en particulier en tant que critique de théâtre et de cinéma.
Ses quatre premiers romans, Ravage (1943), Le voyageur imprudent (1944), Tarandol (1946) et Le diable l'emporte (1948) ne rencontrent pas le succès, et il doit explorer d'autres pistes : le théâtre, puis le cinéma. C'est ainsi qu'il écrit le scénario d'un film de science-fiction, La nuit des temps, qui ne sera pas adapté, mais qui, en tant que roman, est un succès (prix des Libraires 1968). Suivront d'autres grands romans comme Le grand secret, Les chemins de Katmandou, Le blessé ou encore La tempête.
Parallèlement, René Barjavel signe une chronique hebdomadaire dans le Journal du Dimanche, "Les libres propos de Barjavel", jusqu'en 1979. Quelques années plus tard, il consacre des chroniques à l'enchanteur Merlin, au Graal, et écrit, en collaboration avec Olenka de Veer, deux romans qui accordent une large place au merveilleux : Les dames à la licorne (1974) et sa suite, Les jours du monde (1975), puis L'enchanteur (1984), version romanesque de ses réflexions sur Merlin.
René Barjavel est décédé en 1985.
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