Xavier Salomo
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Note moyenne : 7.24/10Nombre d'évaluations : 17
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Les derniers commentaires sur ses livres
Avec «OFF », Xavier Salomo nous fait découvrir un album sans texte, plein de sensibilité, avec des illustrations très fortes, qui alternent entre paysage désertique et nature abondante pour traiter du danger nucléaire. L’absence de parole permet d’être plus concentré sur l’image qui apporte une multitude de détails, qui se découvrent au fur et à mesure des lectures et relectures. Cet album magnifique, sans mots reste, grâce à ses dessins et ses couleurs, très poétique.
Afficher en entierDessins absolument superbes qui n'ont effectivement pas besoin de texte pour faire passer leur message.
Afficher en entierUn beau manifeste anti-nucléaire aux graphismes superbes et aux couleurs poétiques qui a ému mon petit cœur d'écolo.
Afficher en entierMon fils de 7 ans a bien aimé ce bouquin avec les plats préférés des plus affreux personnages de contes de fées et histoires pour enfants.
La chute est plutôt rigolote.
Afficher en entierUne lecture pour les petits très agréable et marrante. Ceux avec qui j'ai pu le lire ont bien accroché et ont adoré la dernière page où ils peuvent s'observer tout poilus. Très bonne idée !
Afficher en entierCet album de 2021 est caractérisé par de grandes images douces et peu remplies avec très peu de texte, ce qui donne un rendu visuel épuré très reposant.
Marc à l'air bien là, avec sa bouée rouge, à se laissé bercer par les vagues, quand un autre petit garçon vient à lui pour lui demander s'il sait nager. Un petit moment de gêne quand Marc répond que non et le garçon repart. Marc se laisse alors engloutir par l'eau et devient un poisson aussi rouge que sa bouée. Sous cette forme, il explore une épave. Entre-temps, la mère de Marc, qui lézardait sur la plage, se rend compte qu'elle n'avait plus l'oeil sur son fils et quand elle voit la bouée au loin, elle nage à sa rencontre. Après un bref moment de panique ( Marc n'est plus dans sa bouée) voilà notre "poisson" qui remonte et tenant un collier en or. Sa maman le ramène sur la plage et c,est là que notre garçon blond constate que la mère tient son fils dans ses bras. Elle le ramène sur sa serviette de plage à deux pas de sa chaise roulante. On peut alors voire de peindre sur le visage du garçon une prise de conscience et ce dernier va à nouveau à la rencontre de Marc.
Bon, un si long résumé pour un album qui contient à peine quelques mots, ça peut sembler ironique. Il s'agit de ce genre d'album qui invite à l'interprétation, même si l'histoire est simple.
Marc semblait peut-être "enfantin" aux yeux du garçons blond avec sa bouée, mais ce dernier n'aurait sans doute pas imaginer avoir affaire à un garçon qui ne peut pas se servir de ses jambes. Ça interroge sur les préjugés et les a priori. Marc devient un poisson une fois dans l'eau. Allégorie de liberté parce que dans l'eau il peut manœuvrer sans ses jambes ou illustration de l'imaginaire de Marc, qui souhaiterait pouvoir aller partout? Un peu des deux? Là encore, interpréter comme vous le sentez.
Un récit doux sur le potentiel rêveur qui habite tous les enfants.
Afficher en entierUn livre ludique et plaisant à regarder, certaines pages sont compliquées mais cela nous permet d’observer tous les détails.
Afficher en entierUn album qui évoque avec beaucoup de poésie le handicap, les peurs associées, et le fait de se transcender dans d'autres milieux.
Afficher en entier"Sunakay" est le genre d'ouvrage où, soit je cherche trop le sens, soit je ne saisi pas. Je me dis que c'est une histoire qui peut manquer de clarté ou qui au contraire n'a pas chercher à en avoir. Dur à dire.
Sunakay est le nom d'une île entièrement constituée de matières plastiques flottants sur la mer, l'amas le plus gros et celui qui bouge le moins, dans une mer congestionnée d'ordures. C'est sur cette mer plastifiée et dénuée de toute forme de vie que vivent Sunan et Kay, deux soeurs, qui vivent de la revente d'objets trouvés entre les déchets. Kay fait la plongée et Sunan la suit avec leur embarcation. Un jour, alors que Sunan négocie avec les revendeurs, Kay remarque un poisson jaune dans un bocal. L'un des revendeurs troqua le poisson contre la montre dorée que venait de trouver Kay sous l'eau, ce qui fâcha Sunan, pour qui la montre leur aurait assurer une pitance pour des semaines. Reste que Kay est ravie de la présence du poisson, vestige d'un monde qu'elle n'a pas connu. le lendemain, après avoir recommandé à Sunan de changer l'eau du bocal de son poisson, Kay repart fouiller les eaux plastifiées, mais un soudain mauvais pressentiment la pousse à regagner le logis au plus vite. le malheur se confirme quand entre ses mains, Sunan lui présente un petit sac dans lequel flotte un petit poisson jaune. Accaparée par le ménage du logis, elle n'a pas songé à changer l'eau du bocal. Plongée dans une détresse émotive vive, la jeune fille attrape le sac et pars en courant entre les monticules de plastique flottant. Pour elle, sa maison sans ce poisson n'était plus sa maison. Alors qu'elle s'apprête, le coeur en berne, à remettre le petit défunt écaillé à l'eau, quelque chose de surréaliste se produit.
Attention, à partir d'ici, il y aura des divulgâches.
Sortie des profondeurs pollués, une bulle s'échappe et enrobe toute entière la jeune fille et son petit protégé. Kay est plongée dans l'eau et menée dans un lieu profond, inconnu, caché. Dans une grotte aux tons rougeoyants aux parois parcourues de villosités qui rappelle une gorge, est nichée une anémone. Kay y glisse le corps sans vie du poisson et alors, l'anémone repli ses tentacules sur lui avant de s'enfoncer sous terre, générant une secousse sismique. Haut-dehors, un gigantesque tsunami se forme et emporte tout vers la terre, Sunan et Sunakay inclus. Les tonnes de déchets plastiques sont donc expédiés sur terre, libérant la mer. Malheureusement pour Kay, sa soeur ne semble pas avoir survécu à cet évènement. Quelques temps plus tard, on la voit dans une barque, à pagayer dans les eaux désormais limpides et peuplés de poissons, avec le même imperméable jaune ( Celui de Sunan? Ça me parait improbable). Il semble que s'il n'y avait plus personne lors du tsunami, désormais il y a des gens, sur des barques, qui sillonnent les eaux.
J'avais envie de préciser qu'il s'agit d'un futur post-apocalyptique, mais en fait, rien n'est précisé en ce sens et des endroits pollués à ce point, ça existe actuellement. Peut-être pas au point de créer des îles si denses, mais des rivière congestionnées de vidanges, des immenses étendus de déchets plastiques dérivants et des enfants qui trient des déchets ( et en meurent parfois) soit pour récupérer le plastique, soit pour dénicher des objets de valeur, malheureusement, ça existe aussi. Depuis longtemps. Il n'y a donc rien de véritablement "post-apocalyptique" ou même "dystopique" là-dedans. C'est au contraire une fenêtre sur des enjeux bien actuels.
Alors, si le début me plaisait, même si je retrouve trois autres histoires similaires, notamment avec Wall-E, de Pixar, Rey dans le film "Star Wars - le réveil de la force" ou les Mouches dans l'album de Davide Cali "On nous appelait les mouches", la fin, je ne la saisi pas vraiment. Tout le passage sur l'anémone semble magique, mais qu'ensuite un tsunami règle la question de la pollution plastique dans les océans me semble facile, voir utopique. Je suis peut-être rabat-joie, mais mit à part envoyer le plastique sur terre, je ne suis pas certaine qu'ensuite on puisse raisonnablement penser que la faune réapparaisse ensuite comme par enchantement. Bref, j'ignore si c'est mon esprit d'adulte rationnel qui cherche une logique là où on n'en voulait pas, ou si quelque chose m'échappe. L'apparition des gens aussi me laisse songeuse. On nous dit dès le début qu'il n'y a personne dans le coin hormis les soeurs et après un tel phénomène sismique, j'imagine qu'il y a eu des pertes sur terre et sur mer. Alors je ne saisi pas d'où viennent ces gens. Aussi, je trouve que Kay a un formidable souffle sous l'eau pour tenir si longtemps. Il y a sans doute un peu de magie là aussi.
Je trouve la mort de Sunan formidablement accessoire. C'est triste quand même.
Là où on peut trouver de quoi extrapoler est davantage dans le début, avec ses deux filles qui n'ont rien connu d'autre que la pollution. Elle trouve le moyen de survivre avec les déchets, qui n'en sont peut-être pas tous. Leur rapport au matériel est donc différent, elles savent trouver des trésors parmi les objets délaissés.
L'émerveillement de Kay pour le poisson était mon élément préféré et je n'ai pas de misère à imaginer qu'à travers ses yeux, il y a bien plus de valeur dans ce petit être vivant que dans une montre dorée qui ne marche d'ailleurs plus. Il me semble que la vie devrait effectivement primer sur le matériel, mais c'est là une question de valeur.
Les images sont très jolies, je reconnais là le décor de "Sous les vagues", mais en plus...pollué. Que de patience il aura fallut pour illustrer tout ce plastique! Par contre, il y a un élément qui me chicotte: Comment expliquer les plages propres et le panorama dépourvu des immenses monticules de déchets propulsés par le tsunami, à peine quelques semaines plus tôt?
Donc, il me reste un sentiment de perplexité face à tout ça. Des histoires de mondes futurs recouverts de déchets, il y en a déjà plusieurs. le scénario est difficile à extrapoler, mais il est possible que l'autrice n'avait pas en tête d'avoir une historie cohérente. Peut-être est-ce là une façon allégorique de dire que la Nature reprendra ses droits un jour et qu'il y a de l'espoir, mais ça me semble quand même tiré par les cheveux. Je suis curieuse de savoir quelle lecture feront les jeunes Lecteurs et Lectrices de cet album.
Un avis mitigé, donc.
Pour un lectorat à partir du second cycle primaire, 8-9 ans+, en raison de la longueur de l'histoire, surtout.
Afficher en entierLivre très joli... Mais sans aucun texte. pour que le message passe bien, il vaut peut-être mieux laisser l'enfant le lire seul, et pas le "lire" devant une classe, par exemple.
Afficher en entierLes gens aiment aussi
Dédicaces de Xavier Salomo
et autres évènements
Aucun évènement prévu
Editeurs
Seuil Jeunesse : 3 livres
Sarbacane : 2 livres
Bayard Jeunesse : 2 livres
Oskar Editions : 1 livre
Les 400 Coups : 1 livre
Nord-Sud : 1 livre
Biographie
Le catalan Xavier Salomo, installé à Barcelone, est né en 1976. Depuis la fin de ses études aux Beaux-Arts, il a illustré une vingtaine de livres pour la jeunesse, en Espagne, chez l’éditeur SM, et en France, pour Bayard, Milan et Sarbacane. Son style à la ligne claire, net et précis, véritable hommage à Hergé par son sens du détail, respire la jeunesse !
[© Notice établie par les éditions Sarbacane]
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