Joseph Conrad
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Note moyenne : 6.83/10Nombre d'évaluations : 157
2 Citations 58 Commentaires sur ses livres
Les derniers commentaires sur ses livres
Je pense que tout le monde devrait lui cet livre
Afficher en entierLu pour un cours de littérature mais sinon je n'aurais jamais touché ce livre!
Afficher en entierUn livre qui souffre probablement du syndrome "j'ai dû le lire au collège". Je l'aurais détesté à 13 ans, je l'ai savouré aujourd'hui, forte de plusieurs décennies de lecture et de découvertes littéraires.
Certes, c'est extrêmement descriptif, mais quelle description !
J'ai beaucoup aimé.
Afficher en entierJe trouve que ce « Nostromo » est un livre difficile à lire. Ceci ne remet nullement en cause la très grande qualité de cet ouvrage mais les longues phrases de Joseph Conrad au style très alambiqué qui mélangent, à la fois, l’action et la poésie ne peuvent que dérouter voir perdre le lecteur.
Et il m’a bien fallu 200 pages pour me mettre dans le rythme et trouver la concentration nécessaire pour ne pas lâcher pied et ne pas devoir relire plusieurs fois les mêmes passages. L’intrigue n’est pas non plus très facile ; le narrateur change quasi-constamment, souvent sans prévenir, et la même action est souvent contée plusieurs fois par des personnages différents avec un angle de vue visuel, politique ou psychologique très changeant. Ces retours en arrière, ou même projections en avant parfois, participent à tourmenter le lecteur dans sa compréhension.
Pour autant, je trouve que ce roman se révèle être, par le style et les thèmes abordés, d’une grande modernité mais aussi d’une grande actualité. Pour ma part, j’y ai trouvé des accents de « Guerre et Paix » de Léon Tolstoï ou, plus près de nous, de « 100 ans de solitude » de Gabriel Garcia Marquez.
Afficher en entierJe connaissais de nom le prestige et la reconnaissance porté à cet auteur. Et je peux confirmer tout cela après ma lecture. J'ai été bouleversé par la version des faits du personnage et le chemin de pensée qu'il a parcouru.
Afficher en entierJ'ai eu beaucoup de mal à entrer dans ce livre, sans doute à cause des (trop) nombreuses notes de l'éditeur (155 en tout) parfois peu utiles en ce qui me concerne. Mais j'ai insisté parce que les personnages étaient intéressants et ma curiosité les concernant ma poussée à aller plus loin. Et heureusement parce que j'ai fini par être totalement embarquée par cet énigmatique Peyrol et ses non moins énigmatiques compagnons, tous imprégnés de la "terreur" de 1792/1793, à l'exception de Peyrol qui ne fait qu'en voir les conséquences plusieurs années après.
Des personnages traumatisés donc, issus de milieux très différents les uns des autres mais que le hasard regroupe dans un même lieu. Chacun va influencer d'une façon ou d'une autre l'ensemble des protagonistes pour finalement faire ressortir le meilleur chez les uns, le pire chez les autres...
Tout ceci dans un style soigné et agréable.
Afficher en entierLe style de Conrad à bien vieilli mais l'histoire reste une référence pour la littérature.Avant d'en arriver à la fin du destin de Jim, il faut vraiment s'accrocher soi-même pour rester éveillé et ne pas s'arracher les cheveux. Je conseille à quiconque veut s'épargner la torture des longueurs et des techniques d'écriture "innovantes" de lire plutôt du même auteur cette autre histoire exotique que je viens de mentionner : "Victoire". Il y trouvera les mêmes thèmes de la lutte du Bien et du Mal et des profondeurs infernales de l'âme humaine, mais dans un cadre narratif relativement normal et sans exercices de virtuosité linguistique.
Afficher en entierAu vu du résumé et des thèmes, je m'attendais à un roman d'aventures maritimes avec une touche de romance. À ma grande consternation, il n'en est rien : tout le récit se déroule en France et s'il est question de péripéties en mer, elles ne sont que fugacement évoquées. La thématique centrale du roman est l'amour passionnel du narrateur pour une femme fascinante ; tout le livre est constitué quasi uniquement de conversations à propos de ou avec cette femme. Autant dire que ce n'est franchement pas palpitant et j'ai dû m'accrocher pour venir à bout de cette lecture, en particulier pendant les cent premières pages, où le narrateur se contente d'apprendre l'existence de la fameuse Rita.
La fascination de monsieur Georges se dégage clairement du texte et laisse une forte impression. En outre, certaines scènes entre eux sont tour à tour poignantes et frustrantes et j'ai apprécié les liens et le jeu du chat de la souris qui se tisse progressivement entre ces deux-là. Le tout sur une plume certes un peu vieillotte et qui m'a parfois agacée à terminer ses questions par un simple point, mais qui est travaillée, soutenue, reste agréable à lire et véhicule à la perfection les sentiments du protagoniste. La tension de la dernière partie était particulièrement bien rendue. Sauf que voilà, il ne se passe pratiquement rien et cette histoire d'amour ne répond pas aux attentes que j'avais en entamant ce livre. Donc malgré des qualités objectives, ce fut une déception.
Afficher en entierÉpopée maritime ultra réaliste, l’auteur nous embarque avec lui sur un vieux rafiot et nous partons à l’aventure pour atteindre Bangkok. En nous contant sa première traversée en tant que jeune lieutenant l’auteur nous partage sa nostalgie de la mer, des voyages, de la découverte et de sa jeunesse
Afficher en entierLe seul personnage vraiment vivant est celui du narrateur principal, un capitaine de la marine marchande appelé Marlow, qui est censé raconter l'histoire de Jim au cours d'une soirée avec des collègues. Je passe sur l'invraisemblance d'un récit oral qui fait plus de trois cents pages écrites, bourrées de mots rares et de phrases longues dans lesquelles l'intervenant change souvent, et ce d'une phrase à l'autre. Je dirai que seuls les derniers chapitre du livre accrochent vraiment le lecteur, lorsque le récit redevient linéaire et que Marlow s'efface. C'est le dénouement tragique du destin de Jim, rattrapé par le monde brutal des blancs dans son coin de paradis indigène, paradis où il y a certes aussi beaucoup de cruauté, mais innocente et tribale, plutôt que individuelle et pathologique.
Avant d'en arriver à la fin du destin de Jim, il faut vraiment s'accrocher soi-même pour rester éveillé et ne pas s'arracher les cheveux. Je conseille à quiconque veut s'épargner la torture des longueurs et des techniques d'écriture "innovantes" de lire plutôt du même auteur cette autre histoire exotique : "Victoire". Il y trouvera les mêmes thèmes de la lutte du Bien et du Mal et des profondeurs infernales de l'âme humaine, mais dans un cadre narratif relativement normal et sans exercices de virtuosité linguistique (Conrad donne souvent l'impression d'utiliser son roman comme une occasion de faire étalage de son anglais très châtié, langue qui n'était pas la sienne au départ).
Afficher en entierOn parle de Joseph Conrad ici :
2011-03-29T20:46:32+02:00
Les gens aiment aussi
Dédicaces de Joseph Conrad
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Editeurs
Gallimard : 22 livres
Autrement : 4 livres
Flammarion : 4 livres
Rivages : 3 livres
LGF - Le Livre de Poche : 3 livres
Simon & Schuster : 2 livres
Penguin Books Ltd : 2 livres
Folio : 1 livre
Biographie
Ecrivain anglais
[Littérature étrangère]
Né à Berditchev le 03 décembre 1857
Décédé à Bishopsbourne le 03 août 1924
Fils d'un homme de lettres ukrainien, Conrad perd très jeune ses parents. A 17 ans, il fait ce dont il rêve depuis l'âge de douze ans : devenir marin. Il rejoint Marseille et s'engage dans la marine marchande. Puis il quitte la France pour l'Angleterre où il apprend l'anglais, grâce aux vers de Shakespeare. Il va alors parcourir les mers du monde jusqu'en 1886, date à laquelle il se marie et se consacre à l'écriture. En anglais, langue d'adoption qu'il maîtrise alors parfaitement, il écrit des romans d'aventure avec la mer comme unique décor, et qui sont l'occasion de mettre en scène la folie et la perversité qui se cachent en chaque homme. Nombre de ses romans, 'Le Coeur des ténèbres', 'Lord Jim' ont été adaptés au cinéma par les plus grands.
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