Jean-Marie Gourio
Auteur
Activité et points forts
Classement dans les bibliothèques
Quelques chiffres
Note moyenne : 6.62/10Nombre d'évaluations : 29
22 Citations 17 Commentaires sur ses livres
Les derniers commentaires sur ses livres
Un écrivain face à la difficulté d’écrire qui à chaque fois qu’il boit oubli ce qu’il fait et insulte les gens. Pour essayer de comprendre, il nous emmène dans ses pérégrinations intellectuelles à savoir qui dans les artistes célèbres peintres, auteurs, sculpteurs pouvaient bien être influencés par l’alcool et les résultats sur leurs œuvres et leur vie.
La narration est très drôle.
Un livre qui se lit facilement. On regrettera le faible nombre de pages.
Afficher en entierQue dire de ce roman ? Sinon que le terminer fut une véritable épreuve. Son titre complet aurait pu être « J’ai soif ! soif ! Soif ! mais soif ! Ou les élucubrations avinées d’un auteur en manque d’inspiration. » Et ce manque d’inspiration transpire véritablement tout au long du discours. L’on alterne entre délires décousus et hommages maladroits à quelques grands noms de la littérature, le tout manquant terriblement de consistance et de finesse.
Vous l’aurez compris, je sors vraiment déçue de cette lecture ennuyeuse qui est devenue de plus en plus irritante au fil des pages. Les citations, en plus d’être très nombreuses, sont interminables et servent rarement le discours, et le narrateur (auteur?) qui se veut érudit est juste snob et élitiste (si je veux relire Proust ou Duras je le fais directement, l’auteur n’a pas besoin de prouver qu’il connaît ses classiques.)
Alors oui, quelques phrase sont de belles trouvailles et viennent éclairer un instant ce triste monologue -les quelques dernières pages m’ont notamment davantage touchée et j’y ai trouvé plus de finesse, mais cela ne suffit pas à rendre cette lecture agréable car malheureusement la plupart des traits d’humour et d’esprit tombent à plat en ce qui me concerne.
Il m’a fallut plusieurs mois pour réussir à finir ce court essai et j’en garderai juste le souvenirs d’un discours pédant et sans substance.
Afficher en entierCe livre est dérangeant non pas par les thèmes qu'il évoque mais par sa mise en page. En effet, il n'y a aucun point ni de paragraphes. Que des bouts de phrases qui se suivent seulement coupés par des virgules. Malheureusement c'est ce qui a fait que je n'ai pas apprécié ce livre alors que le sujet m'intéressait énormément ! Après pour ceux qui sont adeptes de ceux genres de livres je leur conseille.
Afficher en entierCe genre de livre qui représente pour de son temps mais prend un aspect quasi sociologique avec le temps. Toi du futur, enfin une preuve tangible que ce n’était pas mieux avant. Que le comptoir, s’il en reste, était certes d’un niveau philosophique ras les pâquerettes, il n’empêche que ce lieu de vie favorise rencontres et permet à tous, quelques que soit sont niveaux, de s’exprimer librement.
Alors oui c’est au mieux potache, un brin raciste parfois poétique, mais c’est surtout du quotidien, de la réflexion sur ce qui nous entoure et qu’on ne comprend pas toujours, dans l’intimité d’une table avec un ami d’enfance ou un inconnu. Il n’y a pas qu’au comptoir qu’on sort ce type de phrases, les politiques aussi ( Petit dictionnaire des injures politiques ), qui ont droit à bon nombre de brèves.
Brève de comptoir entendue hier : De toutes façons, dans le futur on sera plus là.
Afficher en entierUn livre que je n'ai pas trouvé très drôle.
Afficher en entierUn fourre-tout mal fichu de prétendues "perles" d'alcooliques, d'imbéciles et d'illettrés. Très rarement drôle, bien plus souvent pathétique et navrant.
Afficher en entierTellement absurde, souvent pertinent, ça touche au génie.
Afficher en entierC'est génialissime et hilarant ! Une savoureuse lecture qui déride ! C'est vraiment tordant !!!
Afficher en entierAlice, six ans, se meurt à l'hôpital et s'évade de son quotidien à travers l'Alice de Lewis Caroll puis d'autres grands classiques. Ce court roman a beau avoir un thème beau, dur et très émouvant, le style d'écriture ressemble à une espèce de course en apnée, les mots se succèdent sous une plume hyper-active et décousue, ce qui fait perdre d'abord l'empathie, puis l'émotion du lecteur face à cette histoire.
Afficher en entierParu lors de la rentrée littéraire hivernale, « 2 grammes 40 » est l’histoire d’un drame, celle d’un chauffard alcoolisé qui tue 3 personnes qui attendaient à un arrêt de bus. Toutefois, l’auteur, Jean-Marie Gourio, ne se cantonne pas seulement à ce fait divers mais met l’accent aussi quant aux conséquences désastreuses que cela peut avoir pour la famille de l’auteur, la famille des victimes mais aussi aux personnes évoluant en périphérie.
Pedro Da Silva est patron maçon et père de famille. Un jour, après avoir éclusé de nombreux verres, au volant de sa voiture, il tue une mère et ses deux enfants à un arrêt de bus. Viennent alors les questions : qu’avait-il bu ? Combien de verres avait-il bu ? Est-ce que les patrons ou les cafés où il avait bu n’auraient-ils pas dû l’empêcher de prendre le volant?
J’ai beaucoup aimé cette histoire, pourtant tragique, d’un gars ordinaire qui décide de prendre le volant malgré l’alcool ingurgité. L’auteur imagine les discussions de comptoirs notamment du bar que Pedro a quitté peu de temps avant l’accident. Jusqu’où s’étendent les responsabilités des patrons de bistrots servant de l’alcool à des personnes déjà sous emprise alcoolique alors qu’ils savent très bien qu’elles doivent ensuite prendre la route afin de rentrer chez eux?
Combien d’individus ne se sont-ils pas déjà dit qu’un verre en plus ne le fera pas de mal? Combien de personnes ne se sont-elles pas senties capables de conduire alors qu’une voiture est une arme en puissance?
C’est une histoire somme toute banale que l’on pourrait lire le lundi dans un journal aux lendemains d’un week-end ordinaire. Pourtant, ce type de drame n’endeuille pas seulement la famille de la ou des victimes mais peut avoir des conséquences graves sur de nombreux individus.
Revenant sur ce qui se passe dans la journée du maçon, on suit les discussions de l’alcoolisation comme si on y était, au zinc d’un bistrot, par le phrasé très parlé, utilisé par l’auteur. Menant à la réflexion, Jean-Marie Gourio reste cohérent dans la trame de son récit. On ne peut s’empêcher d’y trouver une certaine banalisation lorsqu’on entend ce type d’histoires dans la presse écrite, radiophonique ou parlée. Pourtant ce sont ceux de destins brisés à jamais.!
Pour reprendre le slogan d’une campagne belge contre l’alcool au volant, boire ou conduire, il faut choisir!
Afficher en entierLes gens aiment aussi
Dédicaces de Jean-Marie Gourio
et autres évènements
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Editeurs
Julliard : 9 livres
Robert Laffont : 8 livres
Pocket : 7 livres
Le Cherche Midi : 2 livres
J'ai lu : 1 livre
Michel Lafon : 1 livre
Editions de la Seine : 1 livre
Wombat : 1 livre
Biographie
Jean-Marie Gourio est un auteur et un scénariste français, né à Nérac en 1956.
En 1976, il fait son entrée dans le magazine Hara-kiri (dont il devient rédacteur en chef adjoint en 1978), puis dans plusieurs autres publications des éditions du Square (Charlie Hebdo, BD Hebdo...). Rédacteur en chef du magazine Zéro.
Il collabore avec de nombreuses personnalités du monde audiovisuel : Jean-Yves Lafesse, Luis Rego (Tribunal des Flagrants Délires), les Nuls (Histoire de la télévision ABCD Nuls, 1990, l'Emission, en direct du Pavillon Gabriel). Il participe également à l'écriture de plusieurs émissions de télévision (Merci Bernard; Palace; les Guignols de l'info, de 1989 à 1993) et de films (Inspecteur la Bavure, Sita-Java, L'eau des fleurs .)
Il est également l'auteur de plusieurs romans, écrits dans un ton moins humoristique que ses autres ouvrages, et qui reçoivent un bon accueil de la critique.
Il obtient le Grand Prix de l'Humour Noir en 1994 et en 1998, pour ses Brèves de comptoir. Prix Populiste en 1998 pour son roman Chut ! Prix Alexandre Vialatte. Prix Bacchus. Le Grand prix de l'Académie Française du jeune théatre 2000 pour les Brèves de comptoir, théatre.
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