T.C. Boyle
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Note moyenne : 6.18/10Nombre d'évaluations : 40
0 Citations 17 Commentaires sur ses livres
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- Tom Coraghessan Boyle
Les derniers commentaires sur ses livres
Je n'ai absolument pas apprécié l'écriture du sieur. Les nouvelles manquent de suspense et d'un caractère fantastique plus prégnant à mon sens. Bref, j'ai abandonné.
Afficher en entierTC Boyle, voilà un ovni de la littérature: professeur de littérature, ex étudiant fumeur d'herbe...
Il décrit très bien les défauts de la société Américaine et son Histoire.
Afficher en entierLu dans le cadre du cours de français, ce livre a piqué ma curiosité et j'ai trouvé intéressant de découvrir ce qui était arrivé à cet enfant sauvage, et de savoir comment il allait s'intégrer dans la société.
Afficher en entierLors d’une escapade dans la jungle d’Amérique centrale, Sten Stensen, principal de collège en retraite et ancien combattant du Viet-Nam, sauve ses compagnons croisiéristes d’une bande de détrousseurs en étranglant l’un d’eux. De retour dans sa petite ville, il passe pour un héros alors qu’il ne peut vraiment profiter de son temps libre. Son fils Adam, qui se prend pour le trappeur John Colter et vit dans les bois comme un sauvage, est un grand souci pour lui. Un jour, en faisant du stop, Adam rencontre Sara Hovarty Jennings, femme mûre, solitaire et marginale qui s’éprend de lui et le rejoint un temps dans les bois. Mais les démons qui hantent l’esprit dérangé d’Adam ne vont pas tarder à se déchainer et l’amener au drame.
« Les vrais durs » est un ouvrage que l’on peut considérer à la fois comme un roman noir et comme un roman social. L’auteur y décrit une Amérique profonde toujours inspirée ou hantée par l’esprit des pionniers, une Amérique conquérante, violente, sûre d’elle, à une époque où toutes ses anciennes valeurs n’ont plus tellement cours. En présentant ce livre comme une sorte de chef-d’œuvre (« Magistral » selon The Times), la critique n’a fait qu’œuvre de promotion et de marketing. La réalité est un peu différente. L’intrigue n’est pas particulièrement passionnante. Les personnages, et surtout les Stensen, ne sont pas tellement sympathiques. Adam n’est qu’un psychopathe souffrant de paranoïa doublé d’un adulescent qui refuse toute contrainte. Seule Sara, la rebelle qui refuse de présenter son permis de conduire aux flics qui la contrôlent, attire une certaine empathie. Le style de Boyle très lent et très descriptif n’a rien de flamboyant. Il est même d’une lecture un peu laborieuse. La narration manque de rythme et même d’humour. L’ensemble n’est au bout du compte que la narration d’un fait divers assez lamentable dont un esprit libre et perspicace ne devrait tirer aucune généralité.
Afficher en entierJ'ai découvert ici une histoire dont je n'avais jamais entendu parler -ou juste très, très vaguement. Cette histoire est celle d'un garçon "sauvage", qui a miraculeusement survécu dans la forêt, sans aucun contact avec la société; société qui, une fois au courant de son existence, en fera un véritable phénomène et tentera de l'étudier, puis de l'éduquer.
Ce roman (récit historique ?) est très rapide et facile à lire, intéressant et plaisant.
Mais ce qui est vraiment instructif, c'est mener une réflexion autour de ce sujet (ce que j'ai toujours un peu de mal à faire, et je regrette qu'on a pas évoquer ce livre en cours, afin d'avoir l'éclairage de la prof et de pouvoir tisser plus de liens). Outre la curiosité un peu triviale et malséante des villageois, qui se pressent autour de "l'enfant sauvage", les théories de Rousseau et Voltaire sont évoquées (je rappelle que l'histoire prend place au XVIIIéme siècle). Le mythe du bon sauvage est-il justifié ? Est-ce la société qui corrompt l'homme ou est-ce qu'au contraire elle lui apporte bonheur et stabilité ?
Personne n'a vraiment la réponse à ces questions. Ce qu'on constate, c'est qu'ici peu de gens ont cherché à "comprendre" Victor; ceux qui l'ont approché ont à tout prix voulu faire de lui un être "civilisé", à le conformer aux normes de la société. Alors certes, c'était au XVIIIème siècle, et ces conceptions ont un peu évolué depuis; mais aujourd'hui, si un enfant sauvage était découvert, que se passerait-il ?
Voilà en gros les questions que m'ont fait me poser ce livre ^^ (que je vous conseille bien sûr).
Afficher en entierEn finissant ce roman, je me suis rendu compte que je l'ai dévoré en très peu de temps, malgré ses 600 pages ! J'ai aimé que l'on ressente si bien la tension ! Et même si je ne me suis pas sentie très attachée aux personnages, j'ai adoré découvrir leurs complexités !
Afficher en entierj'avais déjà entendu parler de " cet enfant sauvage" , j'en ai appris un peu plus.
Afficher en entierExcellent livre mais quand même un peu trop de descriptions des noires aventures de Mungo Park! Mais quel style !
Afficher en entierCambridge, 1962. Le professeur Timothy Leary poursuit les études d’Albert Hofmann sur le diéthylamide de l’acide lysergique, mieux connu sous le nom de LSD. Chéri par ses élèves et amis, qui participent à chacune des soirées qu’il donne et où ont lieu, chaque fois, de nouvelles expériences, Leary est convaincu de la portée de ses études sur le psychisme humain. Ce qui ne l’empêche pas de laisser l’alcool couler à flots lors de ses « réunions », où flirtent ses invités.
Fitz est un étudiant appliqué, poussé par sa curiosité et son souci de plaire à son mentor et directeur de thèse. Aussi fréquente-t-il régulièrement les petites sauteries de Leary, accompagné de sa femme qui, grisée par cette ambiance insolite, tente de se montrer plus tempérée. Rapidement, l’attrait que représentent Leary et ses projets dépasse la raison, et Fitz le suit tête baissée dans ses travaux « scientifiques »… à ses risques et périls, et au détriment de sa famille.
Si l’introduction m’a emballée – Hofmann y apparaît comme humble, sympathique et passionné –, j’ai déchanté en rencontrant Timothy Leary. Je connaissais l’homme de sciences pour avoir survolé certains de ses essais, au demeurant intéressants, mais peu abordables, et ainsi entouré de sa cour, existant à travers l’admiration d’illuminés qui gravitent autour de lui en quête d’un monde « meilleur », il est détestable. J’ai mis mon aversion de côté au contact de Fitz qui lui, n’est pas un mauvais bougre. On a plaisir à le suivre et à s’immerger en sa compagnie dans cet épisode de l’histoire des drogues, mais à de nombreuses reprises, j’aurais voulu intervenir et lui ouvrir les yeux sur son tempérament trop influençable, qui peut agacer. L’évolution de cette histoire est parfois prévisible, mais Voir la lumière est un roman richement documenté, très bien écrit – et très bien traduit –, un voyage aussi sombre que coloré dans une époque brillamment reconstituée, une époque d’autres possibles, où la vie en communauté (ici du Mexique à New York) avait le vent en poupe. Peuplé de noms célèbres, T.C. Boyle y laisse une belle place aux protagonistes, Fitz et Joanie, personnages fictifs habilement intégrés au récit, et derniers détenteurs d’une morale qui ne résistera pas à la fièvre psychédélique. La découverte pour moi d’un grand écrivain américain que je retrouverai certainement au détour de sa longue bibliographie.
Afficher en entierAmérica est un livre qu’on ne peut pas oublier de si tôt.
América, la victime par excellence de la pauvreté des mexicains migrant vers les États-Unis ; América, l’adolescente quittant tout ce qu’elle connaît dans l’espoir d’une belle vie. América, la jeune mère qui perd tout.
L’écriture est très différente de ce que j’ai l’habitude de lire, mais ça a été la belle surprise qui rend cette lecture spéciale et unique. Le thème est si bien traité, avec toutes ses contradictions, ses complexes, ses conflits… et l’écriture rend tout ça si émouvant – sans censure ni jugement, l’auteur laissant le lecteur faire son propre avis – parfois même violent, comme une claque pour moi, lectrice favorisée et riche, lisant sur un hamac au soleil.
Dire que l’auteur est resté impartial lors de l’écriture de son roman est totalement faux. Le sujet est lui même une preuve de l’opinion de T.C. Boyle : le lent changement de conviction de Delaney (qui me paraissais sympathique au début du roman) traduit bien les mentalités américaines. Les « problèmes » de Delaney et Kyra paraissent tellement anodins face à ceux de Candido et América !
Une lecture qui ouvre l’esprit, détruit les clichés, en impose d’autres, et surtout, surtout, donne une grande gifle (malgré une couverture laissant un peu froid).
Afficher en entierLes gens aiment aussi
Dédicaces de T.C. Boyle
et autres évènements
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Editeurs
Grasset : 22 livres
LGF - Le Livre de Poche : 12 livres
Phébus : 4 livres
Pocket : 2 livres
France Loisirs : 1 livre
Biographie
T. C. Boyle (nom de plume de T(homas). J(ohn). Boyle, dit et rédigé, au long, Tom Coraghessan Boyle) est un écrivain américain né le 2 décembre 1948 à Peekskill, État de New York, auteur de nombreux romans et recueils de nouvelles.
Spécialiste de Dickens, il a suivi les ateliers d'écriture de l'université de l'Iowa (Iowa Writer's Workshop). Son œuvre reflète sa spécificité, avec un roman picaresque, Water Music, et partiellement autobiographique avec Au bout du monde qui évoque sa région d'origine et aussi son enfance de manière très romancée avant de passer à la pure fiction, ou La belle affaire, récit humoristique tiré d'un épisode authentique.
C'est, notamment en Allemagne, un « auteur culte ». Cela tient moins à sa visibilité médiatique qu'à ses tournées pour des séances de dédicaces suivies de lectures à haute voix de nouvelles ou de chapitres de ses romans. Il a été aussi l'un des premiers auteurs célèbres à doter son site d'un forum et à converser familièrement avec ses lectrices et lecteurs.
C'est un homme discret en dépit d'une physionomie très photogénique de vedette du rock (il avait d'ailleurs formé un groupe de musique rock au très éphémère destin).
Son humour très particulier fait qu'on ne sait jamais s'il s'agit d'un « austère qui se marre », ou d'un « facétieux qui se désole » tant il peut se révéler très pessimiste sur le devenir de la planète et les faiblesses humaines. Pessimiste mais peu morose, il est à la ville un dissipateur de sinistrose hors pair et un formidable « raconteur ». S'il ne pratique que peu le français, il présente la particularité d'en posséder un vaste et recherché vocabulaire dont ses récits sont souvent émaillés.
Sa veine de pochtron écologiste est fortement marquée dans divers romans dont Un ami de la Terre ou Après la peste.
Son onzième roman, Talk, Talk, a été publié en juillet 2006 et traite un thème nouveau pour l'auteur : l'usurpation d'identité.
Sa production prolixe (dix-sept romans ou recueils de nouvelles parus entre 1979 et fin 2006) est due à la fois à une forte discipline d'auteur sachant se couper du monde pour écrire avec régularité à heures fixes (soit à domicile, soit dans sa résidence secondaire nichée dans les hauteurs de la forêt californienne) et à la conviction d'écrire une œuvre originale qui se révélera peut-être salutaire car susceptible de favoriser une prise de conscience.
Les États-Unis et la société américaine de la fin ou des débuts des XIXe et XXe siècles (romans historiques sur le fondateur des petits-déjeuners céréaliers, le Dr. Kellogg – dans The Road to Wellville, ou les balbutiements de la psychiatrie, avec Riven Rock), ou les grands problèmes de la société américaine contemporaine (ainsi de l'immigration avec The Tortilla Curtain), forment très souvent la matière de l'inspiration de Tom Coraghessan Boyle.
Il tient à conserver son poste d'enseignant à l'Université de la Californie du Sud (USC) même si ses droits d'auteur lui ont permis d'acquérir, sur les hauteurs de Santa Barbara, une vaste demeure historique due au célèbre architecte Frank Lloyd Wright. Il est publié par Viking Press, Penguin Books, Granta Book, Bloomsbury Publishing en langue anglaise, et en France, par les Éditions Grasset & Fasquelle.
Wikipédia.fr
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