Moto Hagio

Bon je m'attendais à beaucoup de ce manga. En effet, des mangaka connus qui rendent hommages à "Parasites" pour moi ça ne pouvais être qu'une réussite. Et c'est le cas pour certaines des histoires alors que pour d'autres je ne les comprends toujours pas (j'ai même eu l'impression de voir un "où est Charlie?" sur l'une des planches ce qui m'a totalement paumé). Les graphismes de certains mangaka rendent un très bel hommage et les planches en couleurs pour l'un d'entre eux sont criantes de réalisme.

L'idée était bonne pourtant au final je ne le conseillerai pas même si j'ai été heureuse de revoir Migi et Shinichi.

Super Shōjo très poétique qui change un peu de mes lectures habituelles. L’amour, la tendresse D’Edgar envers sa sœur est super jolie et surtout comment il s’en occupe, ce qui est bien c’est que quand on se pose des questions pendant la lecture ça y répond très rapidement, on voit le passer d’Edgar est sa sœur comment ils sont devenus des vampanella et ils nous font comprendre surtout que ce ne sont pas des monstres, il boit du sang pour survivre comme nous les humains pour la viande Shōjo que je recommande vraiment

Chronique complète :

https://sunread26.wordpress.com/2023/04/24/le-clan-des-poe-tome-1/

Extrait :

Nouvelle série Akata qui a bien fait parler d’elle, notamment pour son arrivée dans la collection Héritage. Une collection, qui il me semble, met en avant de vieilles séries mangas, souvent en tant que précurseur de ce que l’on connait aujourd’hui, une belle manière de mettre ses titres, souvent inconnus désormais, de nouveau sous le feux des projecteurs. Cela n’est pas indiqué, mais je tiens à signaler (TW) certaines choses, comme le meurtre ou le suicide, l’œuvre est destinée aux 14 ans et plus, mais je pense qu’il faut quand même le signaler pour les âmes sensibles.

La première chose que l’on remarque, c’est l’épaisseur du tome, et il y a de quoi lire ! Moi qui ai l’habitude des formats simples, lu en 30 min, là j’ai passé plusieurs heures pour le lire, que ce soit à cause du nombre de pages, que du texte sur chacune d’elles. J’ai aussi eu un peu de mal à lire les passages chantés (j’en ai même sauté quelques-uns sur la fin désolé) car la police d’écriture est différente. D’un côté cela donne un certains charmes esthétique indéniable, de l’autre ça peut rendre la lecture plus compliqué pour ses passages. Pour le reste, l’intrigue a un fil conducteur, mais se déroule dans un ordre chronologique chamboulé. Dès qu’une histoire se termine on se retrouve à un nouveau moment, avant ou après les événements de la première histoire que l’on aurait tendance à considérer comme point de départ.

Encore une fois, cet élément scénaristique peu perdre les lecteurs, car c’est un peu une gymnastique que de se souvenir de chacune des histoires, et de les replacer dans l’ordre les unes vis-à-vis des autres. A titre personnel, j’ai adoré cette idée ! On suit toujours Edgar, à différent moment de ce qu’est sa vie, des moments clés où il a de l’expérience en tant que vampires, et d’autres où ce n’est pas encore le cas. Malgré l’ordre totalement aléatoire chronologiquement parlant, l’auteur arrive à nous placer de nouvelles informations sur ses personnages, on en arrive même à mieux comprendre certaines de leurs réactions, jusqu’alors illogiques. Il n’y a que la relation entre Edgar et sa sœur Marybelle que je trouve un peu étrange par moment… Mais au final, ce qui m’a le plus marqué, c’est la description de la solitude via Edgar, celle-ci prend différente forme dans chaque intrigue présenté, c’est impressionnant et triste à la fois.

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Le clan des Poe nous entraîne dans l'histoire d'Edgar à travers plusieurs époques où passer et présent se mêlent. De comment enfant avec sa sœur Marybelle leurs destins a été bouleversée, recueillis puis sauvés avant que leurs destins ne basculent à nouveau.

Un premier tome passionnant le destin d'Edgar nous entraîne aux grès des époques entre joie et désillusion, et surtout le regret de la perte de son humanité.

Maintenant accompagné d'Allan, Edgar continue a voyagé à travers le pays où leurs pas vont les amener dans un pensionnat ou le mystère de la disparition d'un camarade fait toujours jaser deux après.

Entre les rencontres du passé ou les nouvelles leurs voyages continue entraînant les gens dans un moment entre réel et irréel.

Un dernier tome avec des histoires mêlant passé et présent pour Edgar qui se montre tantôt taquin, tantôt froid et dans sans-cœur.

Ce one-shot nous raconte dans des petits chapitres la vie de Leo, un chat à la vie bien remplie qui va tenter d'aller à l'école, rencontrer l'âme sœur, tourner dans un film ou encore être assistant mangaka. Mais même s'il essaie de faire de son mieux, ce n'est pas facile.

Un tome pas indispensable mais qui reste sympathique à lire et où on voit l'amour de Moto Hagio pour son chat (dont Leo est inspiré).

Le clan des Poe m'a perturbé. Je ne sais si j'apprécie ou non cette oeuvre, mais je lirais le tome 2.

Si l'histoire et les personnages sont flirtent souvent avec les limites de l'amour, les dessins sont superbes, le trait est fin, éthéré, typique des années 80-90.

Chronique complète :

https://sunread26.wordpress.com/2024/02/17/leo/

Extrait :

Ayant découvert Moto Hagio il y a peu avec le clan des Poe, j’avais envie de tenter d’autres titres de l’autrice. Ce petit one shot en fait partie, même si je me doutais que le registre ne serait pas du tout le même, cela reste tout de même assez dépaysant. Dans sa globalité, je dirais que c’est un titre qui reste accessible à un jeu public, même si certains thèmes font tout de même plus adultes. Certaines histoires peuvent aussi être appliquées au genre humain, et Leo est un personnage tellement naïf qu’il en devient presque attachant.

Le tome se présente sous plusieurs intrigues, plusieurs histoires courtes. Au total, il y aura donc à lire huit histoires courtes, plus un petit bonus à la fin. Dans ce titre, les chats (et chiens visiblement) sont dotés de parole. On y suit un jeune chat de deux ans, nommé Leo, plein d’énergie et surtout très gourmand, aux travers de plusieurs péripéties. Certaines sont très clairement destinées à un jeune public, tandis que d’autres, enfin, une histoire, me semble un peu plus pour un profil adulte (celui sur les rencontres). D’ailleurs, je trouve cette histoire très différente suivant le point de vue, l’interprétation que l’on en fait. Les rendez-vous rencontre style Meetic, on connait tous, là c’est un peu similaire. Mais ! Mais là on parle de rencontre entre une humaine et un chat ! Aucune ne voit de problème à ce qu’il s’agisse d’un chat, mais trouve une autre excuse pour ne pas rester avec… J’avoue ne pas savoir dans quel sens le prendre. Est-ce une manière de dire que les couples japonais se forment surtout sur l’intérêt des parties plutôt que sur l’apparence ? En tout cas, je trouve ça assez maladroit et tendancieux, puisqu’on pourrait croire que se marier avec un animal est normal (alors que non, la zoophilie est illégale, en France en tout cas).

Outre ce chapitre que je trouve donc assez bizarre, je pense que les autres sont plus accessibles. Plusieurs autres thèmes sont abordés, comme le travail, l’école, ou les petits plaisirs et soucis purement félin. Leo n’est pas le seul chat présent, il est souvent accompagné par deux autres chats : princesse Tama et Maï. Princesse Tama semble plus âgée que lui, elle est donc un peu comme son mentor, pour certaines bêtises typique des félins, comme les cadeaux vivants… et poilus. Pour Maï c’est l’inverse, elle semble plus jeune, mais aussi beaucoup plus vive et excité. J’aime bien les dessins, même si j’avoue que les postures de Leo sont parfois un peu étranges, surtout quand il essaie de faire l’humain.

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Chronique complète :

https://sunread26.wordpress.com/2024/03/17/le-clan-des-poe-tome-2/

Extrait :

Deuxième et dernier volume pour le clan des Poe édition héritage de chez Akata. Les dessins sont vraiment sublimes, même si je regrette de mélanger certains personnages par moment. L’intrigue est également toujours un peu déroutante, les personnages jouant autant entre eux, qu’avec nous. Pour Edgar, on dirait tout de même que la vie est difficile, puisqu’il n’a de cesse que de penser à sa défunte sœur. Cette dévotion à elle, rend Allan quelque peu jaloux, après tout, c’est lui qui vivra éternellement avec Edgar.

Ce deuxième tome continue dans la lancée du premier, avec des chapitres qui ne se suivent pas toujours et ainsi, qui déroutent le lecteur tout en peaufinant l’histoire de ses personnages. Même si cet aspect déroutant peu déplaire, personnellement, ce fût le contraire, c’était un plaisir de redécouvrir Marybelle en vie avec son frère, même si je savais que ça ne durerais pas. Edward, Marybelle et Allan ont tout de même vécus pendant plusieurs décennies voir plusieurs siècles, il serait donc possible de raconter leurs aventures pendant encore longtemps. Découvrir, page après page, rencontre après rencontre qu’elles ont toutes un lien entre elles, est un pur plaisir. Et même si les histoires ne se suivent pas dans le temps, elles ont tout de même un fil rouge pour les lier également, et suivent ainsi, un cheminement assez logique. Je ne me souvenais pas spécialement de certains personnages du premier tome, mais grâce au dessin, mais aussi au rappel de leur lien avec Edward et Allan, j’ai réussi à me souvenir.

Globalement, j’ai préféré ce tome au précédent, suivre les aventures d’Edward et Allan a été très plaisant. Piégés au même âge depuis des années, ça ne les empêche pas de pouvoir jongler entre des réflexions d’adultes et celles d’un enfant. Ils arrivent même à ce lier d’amitié ou à avoir de l’intérêt pour certaines personnes, même si celles-ci finissent par disparaître. Edward continue d’être torturé par la mort de sa sœur, quant à Allan il semble également assez mal vivre sa condition, ne pouvant pas vraiment faire ce qu’il veut, il se retrouve aussi coincé avec Edward. Leur histoire traverse pourtant les siècles, jusqu’à ce qu’un nouveau drame se produise et qu’ils semblent tout deux disparaître… Je suppose que l’autrice aimerait bien passer à autre choses, mais ses lecteurs en souhaitent plus. Il faut dire que l’histoire et ses personnages ont vraiment quelque chose d’addictif. Sans oublier les petites comptines, poésies que propose la série et qui participe au caractère de « petit lutin » des deux personnages.

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Cette œuvre est la première que je lis de cette autrice, et je l'ai trouvé pas si mal. Il y a quelques longueurs mais les objectifs des personnages et l'histoire étaient intéressants.