Condie Raïs
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Note moyenne : 7.14/10Nombre d'évaluations : 14
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Des que l’héroïne (dont je ne suis même pas sure que son nom soit donné) touche quelqu'un, il/elle meurt. C'est un peu bizarre comme histoire mais bon ça fait passer le temps.
Afficher en entierCette nouvelle commence assez bizarrement. Et puis très vite j'ai commencé à rire. Et j'ai ri jusqu'à la dernière phrase ! J'ai même relu des passages à mon mari et à mon fils qui ont eux aussi éclaté de rire ! C'est truculent... un vrai bonheur ! Il y a un je ne sais quoi de folie, d'humour délirant qui vous ravi tout au long de ce récit.
Quel bon moment je viens de passer à lire cette nouvelle !
Il n' y a rien d'érotique, ce n'est que de l'humour et de la dérision.
Au final, j'aurais bien aimé qu' elle en fasse sa profession : tueur à gage... Cette fille est douée !
Afficher en entierVraiment mauvais, il n'y a rien de drôle dans ce livre, c'est sans but, c'est insignifiant, que dire ... une perte de temps
Afficher en entierC2H402 est un recueil de nouvelles dont le personnage central, mais non principal, est Condie Raïs. Avec beaucoup d’auto dérision, l’auteur s’affuble d’un défaut, celui il paraît que tous les bons écrivains ont, et qui restent dans l’ombre – les écrivains par leur défaut – et dont le talent se révèle uniquement post-mortem, vous l’aurez deviné, ne serait-ce qu’en regardant la couverture, c’est l’alcoolisme. Donc, Condie Rais est le personnage central de ces différentes nouvelles qui se suivent. Elle participe au succès d’un écrivain de roman à l’eau-de-rose en lui écrivant la trame de ses romans, puis lorsque le succès arrive et qu’il déménage, il est remplacé par une jeune femme. Elle perd son stage grâce à Condie Raïs qui ne supporte pas qu’elle se fasse marcher sur les pieds par un supérieur envahissant, bouffi de bonnes intentions, bête comme ses pieds. Ce recueil s’égrène au fil des nouvelles avec comme toile de fond une alcoolique amoureuse de siamois irascibles, et comme couverture les défauts d’une société superficielle. Certaines nouvelles sont décalées par rapport à la trame principale mais restent dans le ton voulu et particulièrement les trois dernières qui sont réellement criantes de vérité quant aux relations sociales.
Une écriture aisée qui met en valeur le récit, fluide et entraînante, nous permettant de nous imprégner de chaque nouvelle avec beaucoup d’intérêt. Des textes à l’humour acide, piquant, acéré, caché sous une couche de dérision, de constat des travers de tous. Des nouvelles différentes, contemporaines. Un vrai plaisir de découvrir cette auteure. Un autre atout avant de finir, c’est le professionnalisme concernant la mise en page, pas de faute, ni de coquille, une syntaxe impeccable. En un mot, ou plutôt deux, ou peut-être trois… A découvrir absolument.
Afficher en entierMarc veut devenir écrivain, il a des idées, mais pas de technique ni de style. Il habite l'appartement à côté de Condie Raïs, une femme alcoolique, qui fume cigarette sur cigarette, et qui vit avec deux chats psychopathes. Après en avoir en avoir parlé autour d'un verre, elle lui propose quelques jours plus tard un manuscrit auquel il ne reste plus qu'à ajouter des détails. Commence alors pour Marc une véritable ascension vers le succès.
Ce roman, assez court, est l'oeuvre d'une "auteure" que j'avais déjà lue et appréciée dans C4H402. Après le succès de ses nouvelles, elle en a tiré une histoire plus étoffée et ce roman a vu le jour. Les lecteurs des nouvelles reconnaîtront immédiatement les passages tirés des nouvelles mais ce déjà-vu ne persistent pas au delà de quelques pages.
L'ombre d'un écrivain est d'un style très fluide, il ne s'apesantit pas de détails inutiles et laisse au lecteur le loisir de s'amuser, il y a beaucoup d'humour dans ces pages, et de réfléchir sur la valeur de la vie et la recherche du bonheur.
Vous y trouverez un auteur à succès, malheureux, et une jeune femme, différente, sans le sou, mais heureuse, et face à eux deux, buveuse comme un trou, fumeuse comme un pompier, mélomane, Condie, qui joue avec les deux jeunes gens, avec leurs sentiments.
Un roman qui se lit avec beaucoup de facilité, avec un humour juste, pas trop et juste assez, une moralité empreinte de bon sens, et surtout qui sent le plaisir d'avoir été écrit.
Afficher en entierPierre-Louis vient de publier un article intitulé "Kant-Constant, le dilemme de la vérité à toux prix", article qu'il fait partager à ses collègues et amis du département de philosophie.
Henri, philosophe lui aussi, en termine la lecture et envoie un mail à Pierre-Louis pour le féliciter...
"Métaphysique des mails" est une nouvelle exquise, ce sont treize pages à découvrir et à savourer, l'échange de mails entre deux philosophes et professeurs de philosophie.
Si l'échange est courtois et respectueux au début, peu à peu les deux philosophes adoptent un autre ton, le vocabulaire soutenu fait place à un langage courant pour se muer en langage familier, puis carrément vulgaire. Et c'est en cela que la nouvelle vaut son pesant d'or. En effet, Condie Raïs part d'un thème sérieux, hautement philosophique pour nous conduire assez rapidement là où l'on n'était pas préparé, là où le naturel reprend le dessus, les mots se libèrent, le laisser-aller aussi, les convenances en prennent un sacré coup.
C'est savoureux, très bien écrit, original et excellent.
Afficher en entierC'est avec "Harcèlement" et "Métaphysique des mails", deux lectures que j'avais appréciées, que j'ai découvert l'auteur de cette nouvelle.
"Ils savent que j'ai couché avec un boche, comme tout le village d'ailleurs, mais ils ne savent pas encore que j'attends un enfant du boche. Que je cache un tout petit boche au creux de mon ventre"...
Ce passage donne le ton et situe tout à fait ce qui sera le point de départ d'une histoire douloureuse. "Prospérine la louve" est un récit qui ne peut laisser indifférent, une histoire écrite de la plume amère, crue et réaliste d'un auteur qui fait revivre un triste moment de l'Histoire. Une vingtaine de pages auront suffi à Condie Rais pour nous rendre compte de la réaction des gens du village, de leur facilité à juger et à condamner, mais surtout de la souffrance d'une jeune fille amoureuse, obligée de subir les moqueries et humiliations d'hommes et de femmes haineux et accusateurs. C'est agenouillée et tondue, que la malheureuse "traître" devra affronter les regards, les coups et les mots pour être finalement mise à l'écart, renvoyée comme une marchandise, le temps que la guerre finisse et la honte s'atténue.
L'auteur a su faire passer tout ce qu'ont pu ressentir et éprouver tous ses personnages et conduire ses lecteurs à une fin de nouvelle pas tout à fait prévisible.
Afficher en entierComme pour tout recueil de nouvelles je vais aborder les nouvelles une par une.
- Maneater : Nous suivons les aventures d'une jeune fille qui a un léger problème : les personnes qui ont le malheur de la toucher meurt. C'est difficile à vivre. J'ai beaucoup aimé cette nouvelle. Elle donne le ton du livre à la fois horrible et drôle. En quelques pages l'auteure nous fait partager les sentiments de cette jeune femme. On ne sait pas si on doit la plaindre ou la livrer à la police. Une très bonne nouvelle qui donne envie de lire la suite.
- Pars vite mais ne reviens pas trop tard…: Que faire quand on est un auteur de polar mais que, d'un coup, on veut écrire des romans érotiques? Réponse hilarante dans cette nouvelle. Les premières pages correspondent à ses tentatives et je me suis totalement marré. C'est rare que j'éclate de rire devant un livre mais là je ne pouvais pas m'en empêcher. Si au début ça fait bizarre de voir que l'auteure s'est inscrite dans son roman c'est rigolo par la suite. Une excellente nouvelle à découvrir sans tarder. Rien que pour celle là cela vaut le coup de lire le livre. Un vrai plaisir.
- Harcèlement : Nous sommes ici dans la suite de la nouvelle précédente. Que faire quand on est amoureuse de ce qu'on appelle "la grande littérature" et que votre boss est fan de Marc Mussaut? On le harcèle avec des livres bien sur! Une véritable guerre à coup de nom d'auteur modifié. Un jeu de s'amuser à les reconnaitre. J'aime beaucoup la fin.
- Éloge de John Wayne : Un petit texte qui, comme son nom l'indique, est une éloge à John Wayne. Une des nouvelles que j'ai le moins apprécié. Elle dénote des autres.
- La petite fille qui n’aimait pas Noël : La première nouvelle un peu tragique de ce recueil. Une petite fille voit ses parents tristes devant ses yeux. Il ne lui parle plus et ne se parlent plus. La fin est très belle bien qu'attendu. Une nouvelle qui dénote vraiment par son caractère triste et son sujet.
- Décadences : Un homme sans le sou accepte un poste de gigolo et de faire valoir pour 4000 euros par mois. Son job : coucher avec la maitresse de maison et servir de faire valoir à son mari pendant les orgies qu'ils organisent. Mais il doit aussi faire la morale à leur fille de 14 ans sur la sexualité. Bref une nouvelle où l'auteure revient à ses premiers délires. Ici on ne sait pas comment se positionner tellement il y a des éléments différents. La fin n'est pas du tout comme je l'imaginais et c'est très bien. Je l'ai beaucoup aimé.
- Prospérine la louve : Nous passons à un sujet plus tragique qui est la seconde guerre mondiale où une femme est trainé dans la boue car elle a couché avec un allemand pendant la guerre. Elle part à la ville mais revient pour se venger de ceux qui l'ont meurtries. Une tragédie qui se dessine sous nos yeux sur un sujet assez grave qui a touché plusieurs femmes au sortir de la guerre.
- Métaphysique des mails : Quand deux professeurs de philosophie ne sont pas d'accord, le langage n'est plus aussi envolé que dans leurs livres. Une petite nouvelle qui remplit son rôle, à savoir nous divertir. Pas la meilleure mais sympathique quand même.
- Unga Bunga ! : Nous suivons les aventures d'un anthropologue qui a bien trop confiance dans le peuple qu'il a découvert. C'est triste de voir à quel point il ne voit pas qu'on se sert de lui. Une nouvelle qui dénote un peu dans l'écriture. On ne peut pas rigoler devant sa naiveté.
- Feline (Maneater 2) : Suite et fin des aventures de notre tueuse préféré. Ce que j'ai beaucoup apprécié dans cette nouvelle c'est qu'elle fait le lien avec les autres. On voit un fil conducteur et cela me plait beaucoup. En gros ne passez aucune nouvelle vous pourriez le regretter.
Afficher en entierBon je crois que je suis passée largement à côté de ce livre. Sachant que pour moi, l'histoire est plus importante que l'écriture, il me faut ressentir la lecture et/ou avoir un choc émotionnel. N'étant pas auteur je ne peux pas dire que s'il y avait eu plus de matières j'aurais peut être eu plus d'intérêts pour cette nouvelle. Mais le but de la "nouvelle" c'est d'être courte aussi. Ambiguë le truc là. Je sais que beaucoup de mes amies l'ont appréciée. Ensuite, après deux romans que j'ai adorés : A(i)MER et La chambre de lactation, il est difficile de placer la barre au-dessus.
Afficher en entierRock n' Books
Un écrivain dans le creux de la vague découvre qu'il possède l'étrange don de pouvoir tuer qui il veut grâce à son écriture.
L'occasion pour lui de faire un peu de ménage !
Que dire de cette nouvelle si ce n'est qu'elle est particulièrement savoureuse.
J'ai tout de suite été séduite par l'histoire de cet auteur qui se découvre le don de tuer qui il veut grâce à sa plume .
Lui qui est sérieusement au creux de la vague , un peu perdu, avec une passion pour le lever de coude , trouve un exutoire dans cet exercice , exercice qui n'est pas sans causer quelques dégâts inattendus.
L'auteure de cette nouvelle , Condie Raïs, fait preuve dans ce texte d'une forte tendance à l'ironie et à l'humour noir.
Elle provoque le lecteur et n'hésite pas à l'entraîner là où il ne s'y attend pas.
Je peux même dire qu'elle sait parfaitement se jouer de nous.
En effet, cette nouvelle nous propose plusieurs histoires en une. Tout d'abord celle de cet écrivain au don singulier , mais aussi l'histoire au cœur du roman qu'il écrit ( l'occasion de rendre vivant l'adage "Sex, drugs and rock n' Roll" et de dénoncer certains comportements et l'occasion également de texter le pouvoir de l'écrivain ) et une troisième que je ne peux vous révéler ici mais qui prend place dans la toute fin du texte ( et croyez-moi vous allez être surpris ! ).
J'ai adoré cette nouvelle autant pour son originalité que pour le ton de l'auteure. Condie Raïs mêle profondeur et humour pour mieux nous séduire.
Car à travers l'histoire de cet auteur , elle nous pose la question de notre responsabilité face à nos actions et nos comportements et nous interroge aussi sur notre rapport à nous-mêmes.
Et elle fait passer cela de la meilleure manière qui soit , en nous offrant une histoire succulente et étonnante.
J'ai hâte de découvrir d'autres textes de cette auteure !
Afficher en entierLes gens aiment aussi
Dédicaces de Condie Raïs
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Biographie
Condie Raïs est née dans la seconde moitié du XXe siècle. Elle partage son temps entre ses chats siamois, l'écriture et le vin blanc australien. Elle aime les Variations Goldberg par Glenn Gould - l'enregistrement de 1981, que ce soit bien clair -, ne déteste pas les Rolling Stones et supporte courageusement ses voisins.
Elle est l'auteur d'un recueil de nouvelles, « C2H4O2 ».
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