Franz Kafka
Auteur
Activité et points forts
Thèmes principaux
Classement dans les bibliothèques
Quelques chiffres
Note moyenne : 6.82/10Nombre d'évaluations : 976
3 Citations 415 Commentaires sur ses livres
Les derniers commentaires sur ses livres
j’ai bien aimé cette histoire, on voit l’évolution de Gregor, comment il se perçoit lui-même dans son nouveau corps, comment il s’habitue à sa nouvelle condition ; et en même temps nous voyons l’évolution de comment sa famille le perçoit. J’ai surtout ressenti de la pitié envers Gregor en lisant ce livre
Afficher en entierLa lettre au père est au centre de l'oeuvre de Kafka, indispensable pour comprendre le reste de ses écrits où la relation père-fils est pregnante. On découvre dans cette lettre un Kafka meurtri par une éducation trop sévère d'un père qui ne l'a jamais laissé être lui-même, mais sans ce père Kafka n'aurait pas été le même, et peut-être n'aurait-il jamais été écrivain. C'est cette relation emprunte de sentiments doubles qui s'affrontent que nous découvrons dans cette lettre que son destinataire n'eut jamais en main.
Afficher en entierC'est un manuscrit et ça se sent. Parfois certains passages sont prenants, mais quelques longueurs sont pénibles. La quête initiatique de Karl est cependant sympathique.
Afficher en entierUne lettre qui montre la relation conflictuelle et compliquée que Kafka a avec son père. On ressent réellement le besoin de l'auteur de se libérer. On retrouve l'écriture difficile mais caractéristique de Kafka.
Afficher en entierJe m'attendais à un roman épistolaire entre Kafka et Milena, avec de profonds setiments révélateurs de leur amour. Certes, il y avait des émotions décrit par Kafka où nous pouvions comprendre que Milena était l'amour de sa vie mais rien de plus extraordinaire je dirais.
Cependant, c'était un découverte assez sympathique.
Afficher en entierLa métamorphose est une nouvelle dont j'avais pu entendre parler plusieurs fois dans le passé sans jamais m'y arrêter ni envie particulière de découvrir ce texte. Et puis, au hasard de ma boite à livre, je déniche ce tout petit livre d'une centaine de pages et je me dis pourquoi pas.
Je n'ai lu aucune analyse de texte concernant ce roman, je vais donc vous en parler librement, vous évoquer mon sincère ressenti et les émotions que m'a procurées cette histoire...
Gregor, vendeur itinérant, se réveille un bon matin dans un corps d'insecte peu ragoutant sorte de cafard ou de blatte, cette bête gênante et surtout considérée comme nuisible. Et justement Franz Kafka met le doigt sur une notion très importante qui est : que faire d'une personne qui serait estimé comme indésirable du jour au lendemain ? La métaphore de l'insecte m'a des fois, fait pensé à une personne aliénée, malade, vieillissante ou condamnée pour un délit. Dans ces situations comment l'entourage ou la famille réagit-elle ? Comment accepter, comprendre et se débarrasser de cet être : la déshumanisation à travers cet insecte est la façon la plus facile pour chacun pour ne pas subir les conséquences émotionnelles et accepter nos actes. "Ce n'est pas notre faute c'est de sa faute et je n'ai pas de reproche à me faire".
Dès le début de cette nouvelle, Gregor, se voit, quant à lui avec ce nouveau corps, ce nouveau costume comme si tout était normal et accepte sa métamorphose sans se poser la question du pourquoi il a ce nouveau corps. "Soit, c'est comme ça." En revanche c'est un choc pour le reste du monde. Qu'est-ce que cette chose immonde et que faire ? La cacher ? L'isoler ? S'en débarrasser ?
Nous retrouvons les étapes de la démarche du changement. Choc, Déni, colère, Peur ... Mais à la différence d'ensuite enclancher une attitude constructive orientée vers le futur, il n'y aura rien de positif, pas d'acceptation, pas de pardon. Ainsi la sœur qui était sans doute au début de cette œuvre la plus compatissante envers son pauvre frère, devient à la fin de celle-ci, la plus extrême et la plus virulente. La façon dont Franz Kafka présente cette évolution de motivation est particulièrement bien mis en avant et nous conduit même nous, lecteur, à prendre son parti, je trouve ça particulièrement effrayant.
Cette nouvelle rédigée en 1915 ne pouvait mettre en avant la cruauté et l'extermination qui aura lieu moins de 30 ans plus tard, et pourtant je ne peux m'empêcher de faire le lien sur les événements qui vont arriver. Son raisonnement d'isolement, de déshumanisation au sein d'une simple famille : père, mère, fille et fils, au niveau social moyen, qui leur donne la capacité à rejeter l'un des leurs, met en avant le manque d'humanité et de compassion qui pourtant caractérise l'être humain.
Et pourtant, Franz Kafka fait le choix de ne jamais faire se plaindre son personnage Gregor, comme s'il était déjà absent des jours qui passent, comme si tout était parfaitement normal comme si, lui, avait accepté, pardonné et en certain sens atteint une certaine sérénité, et que de lui même il savait qu'il n'y avait qu'une seule fin possible.
En rédigeant cette chronique je me rend compte qu'en fait c'est justement Gregor qui a fondamentalement changé en dehors de son apparence et non les autres membres de la famille qui n'ont vu que les apparences et la gêne provoquée.
Cette œuvre parle d'abandon, de vulnérabilité, de traumatisme et d'estime de soi. A travers les yeux des autres. Quels sont les facteurs qui permettent de mettre de côté l'un des siens sans éprouver la moindre culpabilité et comment ne pas voir que l'on est devenu quelqu'un d'autre ? Un texte au final dérangeant mais que j'ai aimé découvrir pour voir au delà de la métamorphose.
Afficher en entierPeu ragoutante, la description de Gregor Samsa aura au moins le mérite d'être graphique et très réussie. Famille ou pas, je le touche même pas avec un bâton.
Afficher en entierJ'ai beaucoup aimé le développement de Gregor dans la métamorphose. La fin m'a un peu déçu, j'espérais mieux pour ce Gregor...
C'est la première fois que je lisais Kafka et je me suis rendue compte que les deux histoires ont une fin assez abrupte.
J'ai préférée la deuxième histoire - même si j'avais déjà apprécié la première. Le dénouement est assez inattendu et j'ai adoré, mais je n'ai pas bien compris la fin avec la tombe du premier commandant. Peut-être une subtilité que je n'aurai pas perçue?
Afficher en entierUn livre d'une beauté et originalité sans pareil, mais d'une tristesse inouïe. Sans doute l'une des plus belles métaphores de la discrimination et de ce qu'elle implique.
Plutôt facile à lire, et suffisamment court pour être terminé en une journée.
Afficher en entierJ'ai adoré cette nouvelle.
J'ai ressenti beaucoup de peine pour Gregor dû au manque d'amour et d'humanité qui ne lui sont pas accordés. Beaucoup de thématiques y sont intégrés en passant par l'économie, la famille, le rejet de l'autre et la mort.
Il est très facile de le lire et on visualise très bien les éléments.
Afficher en entierOn parle de Franz Kafka ici :
2018-01-01T12:42:09+01:00
2017-05-03T13:28:18+02:00
Les gens aiment aussi
Dédicaces de Franz Kafka
et autres évènements
Aucun évènement prévu
Editeurs
Gallimard : 15 livres
Rivages : 5 livres
Flammarion : 4 livres
LGF - Le Livre de Poche : 3 livres
Grasset : 2 livres
GF - Flammarion : 1 livre
Nous : 1 livre
Folio : 1 livre
Biographie
Franz Kafka (3 juillet 1883 à Prague - 3 juin 1924 à Kierling) était un auteur de langue allemande issu d'une famille juive. C'est l'un des écrivains occidentaux majeurs du XXe siècle.
Surtout connu pour ses romans Le Procès et Le Château ainsi que pour la nouvelle La Métamorphose (Die Verwandlung), Franz Kafka laisse cependant une œuvre plus vaste, semblant caractérisée par une atmosphère cauchemardesque, sinistre, où la bureaucratie et la société impersonnelle ont de plus en plus de prise sur l'individu. Marsman décrit cette atmosphère comme une « objectivité extrêmement étrange ».
L'œuvre de Kafka est vue comme symbole de l'homme déraciné des temps moderne. D'aucuns pensent cependant que l'Œuvre de Kafka est uniquement une tentative, dans un combat apparent avec les « forces supérieures », de rendre l'initiative à l'individu, qui fait ses choix lui-même et en est responsable.
Afficher en entier