Yves Bichet

Lu dans le cadre du prix Renaudot, ce livre ne m'a fait ni chaud ni froid. Je ne l'ai pas détesté, mais pas spécialement apprécié non plus.

Au début, les personnages principaux, assez nombreux, sont difficiles à différencier. Au fil de la lecture, on s'attache à eux, et à la fin, on est triste de les quitter. Mais, malgré ça, je n'ai pas vu un grand intérêt en ce livre. L'élément "central" autour duquel tout tourne est la canicule, élément, je trouve, pas suffisamment intéressant pour en faire le point central d'un livre. Je n'ai pas trouvé que ce livre était une révélation, mais d'un autre côté, je suis partagée parce que malgré tout, je l'ai apprécié.

Je n'ai pas du tout apprécié ce roman. L'histoire ne m'a pas accroché dommage il y avait sûrement quelque chose de bien à faire avec tous ces personnages

Après avoir été conquise par l'Eté contraire, je me suis dirigée sur la dernière publication d'Yves Bichet.

Ici, on entre de plein pieds dans un monde lourd, celui de la guerre d'Algérie, de la sortie de l'adolescence. Mais que c'est lourd ! Aucun rythme, une succession rapide - trop rapide - d'événements sans liens les uns les autres à priori, des flash backs qui tombent comme un cheveu su la soupe... Beaucoup de passages du coq à l'âne faisant perdre le peu d'intérêt qu'il m'a été possible de trouver à l'histoire. L'ivresse de la sortie de l'adolescence et la guerre d'Algérie, deux thèmes peu explorés, surtout pour le deuxième, rendent pourtant une atmosphère aussi lourde que l'écriture est imbuvable, lourde, sans aucune respiration. J'ai plus l'impression d'une écriture morte, comme Antoine sur son lit d'hôpital, plutôt que de suivre le vivant Théo... Très peu de sentiments sont développés, donnant une impression de creux à chacun des personnages puis à l'ensemble du scénario ensuite.

Ce n'est plus tourner le dos à son pays et à son adolescence, mais tourner mollement les pages les unes après les autres sans hâte, avec lourdeur... En ayant hâte de trouver un intérêt au livre que je ne trouve pas... Je suis déçue de ce livre après avoir été conquise par l'Eté contraire.