Fernand Braudel
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Note moyenne : 6.67/10Nombre d'évaluations : 9
0 Citations 5 Commentaires sur ses livres
Les derniers commentaires sur ses livres
Revoilà Braudel sur sa géographie de prédilection.
Deux axes dans cet ouvrage: horizontalement, la géographie des échelles du Levant aux colonnes d'Hercule et verticalement, la chronologie du paléolithique jusqu'à Rome. C'est hautement didactique. Et tout cela dans un langage facile à comprendre et un français coulé, un pur régal!
Afficher en entierUne réflexion très éclairante sur les interactions qui ont donné naissance au commerce comme il se conçoit aujourd'hui.
Précis et clair, assez facile à comprendre... (j'ai dû le lire en "hypokhâgne") mais ce fut une vraie découverte. Ce livre mêle histoire et économie : histoire de l'économie...?
Afficher en entierLa France sous tous les aspects. Aspect paléontologique. Les premiers habitants. Les coutumes. L'histoire. La construction de la France depuis le premier homme.
Super instructif.
Afficher en entierUn petit livre très dur à la lecture, d'après moi. Les idées et pensées de ce livre sont plutôt éclairantes mais je n'ai pas vraiment réussi à accrocher. N'ayant jamais fait de l'économie, j'ai trouvé que cela a été assez difficile à comprendre et à en suivre le cours...
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Dédicaces de Fernand Braudel
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Editeurs
Flammarion : 6 livres
Armand Colin : 6 livres
LGF - Le Livre de Poche : 4 livres
Editions de Fallois : 1 livre
Belles Lettres : 1 livre
Berger-Levrault : 1 livre
Biographie
Fernand Paul Achille Braudel, né le 24 août 1902 à Luméville-en-Ornois (Meuse) et mort le 27 novembre 1985 à Cluses (Haute-Savoie), est un historien français.
Il est l'un des représentants les plus populaires de « l'École des Annales » qui étudie entre autres les civilisations et les mouvements de longue durée en opposition à l'histoire événementielle. Fernand Braudel est considéré comme l'un des plus grands historiens du XXe siècle.
Fernand Braudel naît en 1902 dans un petit village de la Meuse, Luméville-en-Ornois, à une quarantaine de kilomètres au sud de Bar-le-Duc. Son père, instituteur en région parisienne, y est né le 13 septembre 1878 et y conserve toutes ses attaches familiales. De cette partie de la campagne lorraine qu'il a tant aimée dans sa jeunesse et qu'il évoquera dans sa vieillesse, il gardera la notion de l'importance de la vie quotidienne du peuple. « Je reste un historien de souche paysanne », peut-il dire avec fierté.
Fernand Braudel est vite conscient du poids de l'histoire dans cette région frontière : c'est un garçon de 12 ans très patriote qui voit la guerre passer si près de la région aimée.
« Au lieu d'avoir la France devant nous, autour de nous, nous, Lorrains, l'avons derrière nous. Nous sommes adossés à la France. » Le « nous, Lorrains » montre l'attachement à ses racines. Son rêve de jeunesse est de faire une carrière de professeur à Bar-le-Duc : « Si l'Université avait été gentille à mon endroit, j'aurais été nommé en 1923 au lycée de Bar-le-Duc, j'y aurais fait toute ma carrière. »
De 1908 à 1911, il suit les cours de son père instituteur. Il rejoint sa famille en région parisienne en 1909, avant de devenir élève du lycée Voltaire de 1913 à 19202, et a un cursus universitaire très bref. Reçu à l'agrégation d’histoire en 1923, à 21 ans il est nommé professeur en Algérie où il restera de 1924 à 1932, à Constantine, puis à Alger. Son mémoire d'études supérieures est basé sur Les trois premières années de la révolution à Bar le duc. En 1928, il publie sa première communication : Les espagnols et l'afrique du nord de 1492 à 15772 De 1932 à 1935, il enseigne au lycée Pasteur, au lycée Condorcet et au lycée Henri-IV à Paris avant d’être intégré, de 1935 à 1936, dans la mission française d’enseignement au Brésil, à São Paulo. En 1937, il intègre l'École Pratique des Hautes Études en tant que directeur de la section philosophie de l’Histoire. Cette période de formation est située dans le sillage de Lucien Febvre (1878-1956), son futur directeur de thèse.
L'influence de Lucien Febvre, qu’il rencontra sur le bateau le ramenant d’Amérique latine en 1937, et des géographes qui l'ont formé dans les années 1920, font de Braudel un héritier direct de Paul Vidal de La Blache (1845-1918). Cette genèse explique le choix alors profondément novateur de prendre pour sujet de thèse un espace. La Méditerranée et le monde méditerranéen à l'époque de Philippe II, soutenue en 1947 et publiée en 1949, reste sans conteste la grande œuvre de Braudel et un monument de l'historiographie du XXe siècle. Mais la menace hitlérienne grandissante entraîne sa mobilisation dans l’armée en 1938. Fait prisonnier à la suite de la capitulation française, il est détenu en Allemagne de 1940 à 1945, d'abord à Mayence, puis à partir de 1942 à Lübeck.
Libéré, il dirige de 1946 à 1968, au départ avec Lucien Febvre, puis seul, la Revue des Annales, avant de laisser la place à Jacques Le Goff. Il fonde en 1949 le Centre de recherche historique. Il occupe à partir de la même année la chaire d’histoire de la civilisation moderne au Collège de France, où il enseigne jusqu’en 1972. Succédant à Lucien Febvre, il préside de 1956 à 1972 la VIe section (créée en 1947) de l’École pratique des Hautes Études, devenue l’École des hautes études en sciences sociales en 1975. Il rédige une série d’articles méthodologiques qu’il publie en 1969 dans Écrits sur l'Histoire. Il écrit aussi L'identité de la France et se lance à la fin des années 1950 dans une œuvre monumentale, Civilisation matérielle, Économie et Capitalisme du XVe au XVIIIe siècle en 3 volumes et publiée en 1960.
Plaque commémorative sur le dernier domicile parisien de Fernand Braudel au 59, rue Brillat-Savarin.
En 1962, il crée la Fondation Maison des sciences de l'homme à Paris grâce au financement de la fondation Rockefeller. Sa réputation est mondiale : il est le correspondant de nombreuses académies étrangères, notamment celles de Budapest, Munich, Madrid, Belgrade ; il est nommé docteur honoris causa de plusieurs universités, notamment Oxford, Bruxelles, Madrid, Varsovie, Cambridge, Yale, Genève, Padoue, Leyde, Montréal, Cologne, Chicago. Ses écrits sont traduits dans le monde entier : La Méditerranée et le monde méditerranéen à l’époque de Philippe II est publié en anglais, espagnol, allemand, portugais, polonais, turc, italien ; mais aussi en serbo-croate, en chinois, en hongrois, en coréen, en russe, en bulgare… Il est élu à l’Académie française, le 14 juin 1984, au fauteuil d’André Chamson. Il meurt le 27 novembre 1985 après avoir restructuré la recherche française et participé à l’élaboration d’une nouvelle méthode historique, dont La Méditerranée ... est un titre fondateur.
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