Philippe Vilain
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Note moyenne : 6.24/10Nombre d'évaluations : 17
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Les derniers commentaires sur ses livres
Pas son genre est un livre qui essaie de décortiquer le sentiment amoureux, en nous mettant sous les yeux toutes les choses qu'on n'ose pas dire. Il nous livre son analyse sans rien cacher, en jouant carte sur tables.
Afficher en entierJ'ai été un peu déçue de ce roman car pour moi ça n'en est pas vraiment un, il s'agit plutôt de réflexions sur l'adultère.
Afficher en entierLivre très intéressant qui pose de manière philosophique et psychologique la question des différences dans le couple ainsi que celle de l'indécision...
Afficher en entierPhilippe Vilain explique dans une sorte d’avant-propos comment lui est venue l’idée de ce nouveau roman. S’inspirant d’une histoire vraie, l’auteur, de son propre aveu, l’a « arrangée pour les besoins de la narration ». « Un matin d’hiver » est né du témoignage d’une jeune femme qui existe dans la vraie vie et du talent de l’auteur, lequel a en quelque sorte immortalisé cette histoire, ce vécu.
Il n’est pas aisé de partir d’une confidence et broder, peaufiner, réinventer personnes, décors et dialogues, jusqu’à s’approprier l’histoire et obtenir un roman abouti ; c’est ce que Philippe Vilain a réussi à faire avec beaucoup, de sobriété, d’élégance.
Le roman est très court, 140 pages à peine. Il décrit la rencontre de deux enseignants, littérature (pour elle) et sociologie (pour lui), il livre les confidences d’une femme qui se retrouvera rapidement confrontée au vide, au manque, à l’attente pénible et douloureuse, à l’absence. « L’absence n’est ni la mort, ni tout à fait l’espoir, mais cette torture du temps, son inquiétude et son vertige, qui fait espérer des choses auxquelles on fait semblant de croire. » De cette situation, découleront forcément de multiples questions légitimes, un sentiment d’incompréhension, de doute, un combat en quelque sorte puis au fil des ans, c’est ce temps qui n’en finit plus de passer qui se chargera de prendre les choses en main. « On dit que les absents ont tort, mais ils ont raison, au contraire ; leur absence est une ruse pour occuper les pensées de ceux qui restent ».
C’est un roman très bien écrit et trop vite lu ; il m’a touchée pour l’histoire, pour les émotions qu’il génère, pour l’écriture à la fois sensible, délicate, poétique et clairvoyante, pour l’incompréhension de la situation et le mystère qui entoure certaines personnes, pour le courage enfin d’une femme. Ce que cette femme dont on ne connaîtra jamais le prénom a vécu, ne doit pas être un cas isolé mais pas non plus très courant dans ces conditions particulières.
C’est un récit qui change de ce que l’on a l’habitude de lire, une histoire que j’ai lue avec intérêt.
Ce livre m’a donné envie de découvrir d’autres romans de cet auteur.
Afficher en entierUn couple heureux : elle, professeur de français, lui, américain, chercheur en sociologie ; ils ont une petite fille Mary qu'ils adorent. Un jour, elle l'accompagne à l'aéroport, le regarde prendre l'avion pour les Etats Unis comme il le fait souvent, sans se douter que c'est la dernière fois qu'elle le voit.Elle ne saura jamais s'il est vivant ou mort.Le roman montre qu'une telle disparition est insupportable, rendant tout deuil impossible. L'auteur fait une analyse fine de la dévastation causée par cette disparition et la lente remontée vers la vie de cette femme courageuse au bout de nombreuses années. C'est un livre très touchant.
Afficher en entierC'est le récit d'une passion éprouvée par l'auteur encore très jeune pour une écrivaine célèbre, plus âgée que lui, qu'il admire énormément (A. E.) Ils ne se retrouvent que le week-end car la femme est très prise par son travail d'écrivain. Le jeune homme se plaint de cet état de chose et éprouve une jalousie maladive pour les anciennes liaisons de son amante. Tout cela le conduira à partir.
Cet ouvrage est une bonne analyse de la passion et de la jalousie .
Afficher en entierMon avis est mitigé concernant ce livre, je n’arrive pas à me décider si j’ai aimé ce livre ou pas. Il se lit très rapidement et le style d’écriture est fluide et pas compliqué. C’est sans hésitation que je conseillerai ce livre. Car il est de ceux qui en apprennent sur la vis et ses tourments. A la fin de ma lecture je n’ai pas apprécié la fin car elle reste en suspens sans savoir ce qu’il advient du personnage disparut. Mais après réflexions, je me suis rendus compte que je n'étais pas la mieux placé pour ressentir cette frustration mais que le personnage dont l'histoire est sa vie à dû beaucoup en souffrir.
Moi qui déteste les fins ouvertes j’ai eût une révélation à celle-ci car la femme dont il est question à dû attendre toute sa vie pour savoir ce qui s’est passé, elle a dûs poser des questions auquel personnes n’avait de réponses. Parfois l’amour ne suffit pas. Nous apprenons durant ce livre à rester dans l’hésitation, dans l’inconnu, condamné à faire des suppositions sans faits concrets.
J’en ai conclu donc que ce n'est pas un livre à apprécier, à lire pour passé un bon moment de détente mais un livre fait pour la réflexion.
Afficher en entierDans « Pas son genre » Philippe Vilain met en scène la relation sentimentale compliquée que nouent François, le narrateur du roman, professeur de philosophie parisien, « exilé » dans une petite ville de province et Jennifer, une jeune coiffeuse. Alors qu'ils sont d'un monde totalement opposé socialement et professionnellement, François se lie d'affection pour Jennifer qui l'aime vraiment.
François cherche à tromper son désoeuvrement, estime et désire Jennifer, finit par s'attacher sincèrement, mais hésite à l'aimer vraiment et craint par-dessus tout de s'engager avec cette « petite coiffeuse » aux gouts trop ordinaires. En effet, tout les oppose : leur milieu social, leurs centres d'intérêt, leur façon de parler, … Finalement, François découvrira la véritable nature de ses sentiments, mais un peu trop tard…
Mettre en scène le thème de la différence sociale en amour est toujours un pari risqué, mais Philippe Vilain sait le relever de manière intéressante en mettant en avant les tabous et les non-dits, et en décrivant avec finesse une relation prise au piège de la différence culturelle, avec ses indécisions et ses sentiments contradictoires. Il revisite le thème de la différence de classe sociale, mais à la différence des classique de la littérature, plus sous l'angle culturel que sous l'angle économique.
Afficher en entierUn conte moderne, aussi flegmatique que cruel. Je n'ai pas aimé le style mais la profondeur du cet amour teinté de pitié et de mépris m'a franchement heurtée de par son réalisme et sa véracité.
Afficher en entier« La Malédiction de la Madone » est l’histoire hors du commun d’Assunta Maresca, dite Pupetta, napolitaine qui vécut de nombreux drames dans sa vie mais qui parvint toujours à s’en relever plus forte. Cette héroïne bien réelle évolua dans le milieu trouble de la Camorra. Les dates et leurs hasards ont eu de nombreuses répercussions sur sa vie hors du commun et en offrent un livre attractif et prenant.
Philippe Vilain nous narre son passé d’une telle façon que le lecteur se demande s’il a lui-même évolué à ses côtés. Puissamment évoquée, Naples y occupe une place importante et on y ressent les embruns de la ville.
Malgré le fait que j’aurais encore bien passé quelques pages en compagnie des personnages et en particulier de celui de Pupetta, tellement attachante par sa force de caractère, la plume élégante de Philippe Vilain m’a séduite par sa justesse.
Rencontré à l’occasion de l’inauguration du Salon du Livre de Wallonie en octobre, j’ai pu discuter en toute simplicité avec l’auteur. Je remercie encore Catherine Hocquet et Isabelle Vilain pour cette invitation et ce très beau moment.
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Biographie
Philippe Vilain, né en 1969, est un homme de lettres français. Il a reçu le Prix François-Mauriac de l'Academie française.
L'écriture du moi, qui est à l'origine de ses romans, est le sujet de la réflexion théorique qu'il mène dans Défense de Narcisse. Dans cet essai, véritable plaidoyer pour l'autofiction, il veut montrer qu'écrire sur soi n'est pas forcément céder au narcissisme, à l'impudeur ou à la thérapie. Un entretien de l'auteur avec Serge Doubrovsky, qui a forgé le nom d' autofiction, conclut l'essai. D'après Johan Faerber, Philippe Vilain éclaire de l'intérieur le rôle et la nature de l'écrivain d'autofiction : "Narcisse plonge son lecteur dans un piège en eaux troubles, troublant parce que sans doute apparemment trop clair, trouble parce qu’ayant terriblement conscience que la rhétorique est couronnée lorsqu’elle est enfin parvenue à faire croire à sa propre disparition".
Philippe Vilain définit lui-même, dans un entretien publié en 2007, l'univers littéraire dans lequel il se situe : "Tous mes textes s’inscrivent peu ou prou dans la tradition littéraire du roman d’analyse psychologique dont les illustres représentants seraient pour moi, entre autres, Les Égarements du cœur et de l'esprit, Adolphe, A la recherche du temps perdu de Proust, Le Diable au corps et, plus récemment, Une curieuse solitude de Philippe Sollers. Cela m’est important de revendiquer cette filiation, cette hérédité littéraire, pour me situer sans doute, me positionner dans le paysage littéraire, pour savoir ce que j’écris et comment je l’écris".
Wikipédia.fr
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