Miyuki Miyabe

Un superbe roman policier. Dès les premières lignes du prologue j'ai tout de suite accroché. L'idée des extraits de journaux, la profondeur des personnages, la manipulation de l'assassin et les histoires d'enquêtes (il n'y a pas qu'un seul secret à révéler et qui surprend) sont vraiment très bien ficelés. Je ne peux que conseiller ce roman pour tous les amoureux de romans policiers :D

Les nouvelles se lisent avec facilité mais je n'ai pas gardé bcp de souvenirs de cette lecture qui ne m'a donc pas vraiment marquée.

L'écriture est belle mais sans plus.

Ce deuxième tome démarre sur les chapeaux de roues ! En effet, cette fois-ci, nous évoluons bel et bien dans un univers de fantasy. Malgré tout, celui-ci n'est pas des plus originaux, la quête que va mener Wataru est assez simple : il doit réussir à trouver la tour du Destin pour ainsi changer le passé et retrouver une famille « normale ». Néanmoins le côté psychologique souligné dans le premier tome est toujours bien présent. On suit donc l'histoire sans véritablement s'ennuyer mais sans non plus être transcendé par les aventures de notre héros.

L'auteur, à travers cette quête initiatique, à la fois pour le héros, mais aussi pour le jeune lecteur, nous amène à envisager des situations de la vie réelle (le divorce, le suicide, l'amour etc.). Ces romans sont bien écrits et intéressants, ils font fortement penser à des mangas.

A noter que la trilogie est parue en manga papier et animée.

Ce premier tome est composé d'une première partie qui constitue les trois quarts du roman et à propos duquel le qualificatif de « fantasy » ne peut être utilisé... On se demande pourquoi une si longue introduction est mise en place. Certes, nous en apprenons beaucoup sur la vie de Wataru, notre jeune héros, et sur ses parents, mais était-ce bien nécessaire ?

Pour autant, la lecture de Brave Story n'est pas déplaisante, au contraire, même si l'aventure démarre à la toute fin du roman (contrairement à ce que voudrait bien nous faire croire la quatrième de couverture... !). La plume simple et directe de l'auteur Miyuki Miyabe transmet à merveille émotions et sentiments (le divorce des parents du jeune Wataru à la suite du départ précipité du père dans les bras d'une autre femme...) où l'aspect psychologique est réussi ; de même, la visualisation des scènes se fait très facilement.

On ne ressent donc aucune lassitude ou lenteur puisque l'on s'attache assez vite à Wataru.

L'auteur, à travers cette quête initiatique, à la fois pour le héros, mais aussi pour le jeune lecteur, nous amène à envisager des situations de la vie réelle (le divorce, le suicide, l'amour etc.). Ces romans sont bien écrits et intéressants, ils font fortement penser à des mangas.

A noter que la trilogie est parue en manga papier et animée.

Un très gros coup de cœur ! Et une sacré surprise. Je me suis lancée avec hésitation...je m'attendais à une plume poétique (ce fut le cas) comme il s'agit d'un auteur nippon et craignait que ce ne soit pas très adapté à un thriller...et pourtant la claque !!

J'ai aimé tous les thèmes abordés car bien fouillés par l'auteure (j'ai envie de lire les références qu'il a exploité)...et il m'est très compliqué de dire quelque chose sur l'histoire sans spoiler !! XD

Même si l'on devine/se doute des grandes lignes cela reste un super top moment lecture !

Le sens moral et sa valeur sont au cœur du récit. De nos actions découlent toujours des faits. Au delà de l'effet papillon, l'interrogation est bien réelle. Selon vos compétences jusqu’où iriez-vous pour favoriser votre propre bien-être au détriment d'autrui...ou à son avantage ? Emploierez-vous vos aptitudes...ou non ? A quelle fin ? (Bonne...ou tragique ?)

Pour vous faire du teaser je dirais que si le passé a un poids il n'est pas toujours celui qu'on pense, la science influence parfois trop l'esprit, si la voix a une portée elle peut avoir de lourdes conséquences, si la beauté est un don c'est aussi un poison néfaste et insidieux, si une serrure a un maitre elle peut lui être infidèle.

J'ai adoré ce livre et son héros droit et lucide du haut de ses seize ans. Mamoru a un sens de l'honneur qui force le respect...y compris dans ses entorses à la loi.^^

Chapeau bas ! Mon premier roman japonais m'a convaincu d'en lire d'autres. Une réussite ! (Autrice à suivre !)

Cette saga était l'une de mes préférées quand j'avais 9-10 et je me rappelle que j'aimais beaucoup le schéma scénaristique de cette histoire, à savoir un développement intégral du background du héros avant qu'il se lance dans des aventures fantastiques, dans un monde imaginaire. Mais je me souvenais pas à quel point c'était DARK.

Ce tome 1 est entièrement consacré à la vie du héros comme jeune enfant ordinaire, qui doit faire face à beaucoup de questionnements au niveau de l'école, de l'amitié, de sa famille...

Et je m'attendais pas à ce que ce soit aussi poussé, au niveau de sa psychologie ! Il est traversé par tellement de sentiments, et même de l'amertume face à tout ce qu'il va subir...C'était à la fois intéressant et dur d'assister à tous ces problèmes, notamment familiaux, par son regard d'enfant. Bref, c'était surprenant d'y retrouver une maturité dans différents thèmes sociaux abordés.

Ca rajoute alors une dimension symbolique dans la quête qu'il entreprend par la suite, j'imagine qu'on va le voir évoluer, s'affirmer, grandir !

Bref, ce T1 était vraiment une grosse introduction mais c'était un développement psychologique que j'ai trouvé très réaliste ! J'espère qu'on perdra pas cet aspect maintenant qu'on est plongés dans l'action principale.

Ce premier tome est lent ,je me demandais vers où l’auteur voulait nous emmener et vers la moitié j’ai été prise dans l’histoire et j’ai dévorer le livre. Wataru est un personnage attachant et son histoire familial est compliqué et j’espère que son aventure va changé son histoire . Vivement lire le tome 2 .

De gros problèmes dans l'emploi des temps...

Une lecture reposante, au calme d’une librairie et de ses occupants. Les nouvelles ont toutes le point commun de la librairie Tanabe, les contes mystérieux ont tous le point commun d’être lié aussi à Monsieur Iwa et son petit-fils. J’adore la façon dont son résolu les crimes, c’est toujours en référence à un titre de livre ou une phrase tirée d’un roman, cela fait vivre la librairie et l’implante comme personnage plus que comme un simple lieu, cela lui donne une âme.

Plus haut je disais calme mais il y a quand même beaucoup de meurtres auxquels seront confrontés Iwa et son paresseux petit-fils. Cependant c’est assez facile à lire, les histoires sont inégales mais dans l’ensemble le livre est excellent, ça me sort des sentiers du roman policier que je connaissais déjà, cela m’a même inspiré pour une nouvelle personnelle ! L’écriture moderne japonaise est souvent contemplative et celui-ci n’y fait pas défaut, mais couplé à l’action d’un policier, cela lui donne un bon rythme, sans se presser on avance dans les récits pour enfin connaître la vérité. Le cadre du Japon est aussi dépaysant qu’il puisse l’être, les us et coutumes local donnent du piquant à ces histoires.

En bref, j’ai plutôt aimé cette lecture, et j’ai fait une belle découverte d’un auteur au style contemporain, la rivière semble calme mais le courant est là.

Un jeune et brillant banquier, Shoko, veut faire établir une carte de crédit au nom de sa future femme Kazuya et découvre qu’elle est insolvable, s’en suit une longue et périlleuse cherche de cette dernière qui disparaît du jour au lendemain sans la moindre explication. Une plongée dans le Japon « moderne » (le livre date quand même de 1992), sur la société de consommation, et le surendettement qui va avec, ce n’est pas vraiment un polar mais je n’en suis pas déçu pour autant.

L’immersion dans le pays du soleil levant est totale, j’ai beaucoup appris sur la société nippone, la complexité de l’administration (promis c’est pas aussi chiant que ça en a l’air), le mode de vie aussi, complexe et sur ces disparus qui quitte tout du jour au lendemain, sur les pièges du crédit, sur tout ça sans que ce soit lourd à lire, au contraire, j’ai trouvé l’écriture légère mais remplie d’un suspens sur la longueur. Il ne faut pas être trop pressé de découvrir le fin mot de l’histoire mais l’auteur répond à toutes les questions qu’il pose. Ca m’a plu, je me suis laissé entraîner dans ce roman sans trop de difficulté.