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Stéphanie Dupays

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Note moyenne : 6.5/10
Nombre d'évaluations : 12

0 Citations 7 Commentaires sur ses livres

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de Stéphanie Dupays

Sortie France/Français : 2022-04-07

Les derniers commentaires sur ses livres

Commentaire ajouté par Lauraline-Xywz 2016-03-24T09:09:36+01:00
Brillante

Ce court roman est une peinture au vitriol du monde de l'entreprise qui exige tout de ses employés, leur temps, leur vie. Le retour n'est pas assuré et le risque d'être écarté existe, même sans raison réelle. La concurrence entre les employés est un type de management, sensé être créateur d'idées, d'innovation créatrice.  Claire s'y est soumise, consentante au-delà du raisonnable, et s'y est perdue. Hélas, je pense que rien n'est outré dans cette peinture ; c'est un monde que j'abhorre. L'humain y est bafoué, voire nié et le jeu est de tirer sur la ficelle le plus possible pour augmenter les profits et les dividendes des actionnaires. Sale argent !! Le paraître est plus important que l'être, que ce soit dans l'habillement, le logement, le couple... et l'on se retrouve entre soi, ceux qui ont fait les prestigieuses Grandes Ecoles (et encore, le Top 5 !)

L'écriture de ce premier roman est efficace (presque trop rapide), les personnages un peu caricaturaux (cf le repas avec les deux familles), et j'avoue que Claire m'a un moment fait pitié. Une lecture édifiante qui laisse un goût acide dans la bouche, tant on sent qu'on est proche de la réalité. 

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Commentaire ajouté par hcdahlem 2016-05-04T22:02:54+02:00
Brillante

«Ils ont à peine vingt-cinq ans et le monde leur appartient.» Il est ici question des jeunes diplômés de «l’École», ceux que la caricature dépeint comme des «jeunes loups aux dents longues» ou encore comme des «cadres aussi ambitieux que dynamiques». Et si chaque année des milliers de ces spécimens envahissent le marché du travail, il est rare de trouver des romans qui les mettent en scène.

Voilà le premier bon point à décerner à Stéphanie Dupays. Si elle a choisi un milieu qu’elle connaît bien pour son premier roman, elle n’a pas pour autant choisi la facilité. Au sein de Nutribel – disons qu’il s’agit d’une multinationale qui s’apparente à Danone – les conflits se jouent à fleurets mouchetés, les attaques sont plus allusives que frontales et les luttes d’ego, forcément surdimensionnés, se mènent grâce à des intermédiaires qui, la plupart du temps, ne savent pas quel rôle pervers ils jouent.

En mettant Claire en scène au moment où elle est en train de gravir alertement les échelons d’une carrière – forcément – brillante, l’auteur s’inscrit dans un registre classique, mais ô combien efficace, celui qui va nous offrir la grandeur, puis la décadence du héros.

La grandeur, c’est cette soirée organisée au Centre Pompidou, privatisé pour l’occasion, durant laquelle Claire se verra adoubée par l’un des grands patrons et pourra rêver de gérer un nouveau grand projet. Comme son ami Antonin, trader sur la marché des métaux, partage cette ambition professionnelle, tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes.

«Claire et Antonin travaillent beaucoup ; ils se voient comme deux randonneurs de haute altitude. Ils perçoivent leur milieu professionnel respectif comme un Everest qu’on ne gravit pas sans effort. Il faut du souffle, de l’endurance, de la technique, et cette volonté de continuer même les jours où la fatigue vous envahit et qu’il serait si tentant de sortir tôt du bureau, de couper son téléphone pour siroter un cocktail en terrasse. Évidemment, l’effort offre quelques gratifications. Le trading de métaux conduit Antonin aux quatre coins du monde. Lorsque la destination est à quelques heures de vol de Paris, Claire le rejoint le week-end dans un hôtel cinq étoiles aux peignoirs moelleux et aux vues panoramiques. Ce soir, c’est la privatisation du musée qui récompense les salariés de Nutribel de leur jeunesse sacrifiée à l’essor de l’entreprise.»

Mais voilà qu’arrive un premier coup de semonce. En remplaçant avec une belle maîtrise sa supérieure hiérarchique, qui doit jongler entre vie de famille et vie professionnelle, elle ne voit pas combien ce succès peut mettre en péril cette femme qui jusque là était son alliée.

Avec beaucoup de subtilité, Stéphanie Dupays nous montre comment petit à petit, le couple se construit un univers déconnecté des vraies valeurs, plaquant sur sa vie privée les règles de l’entreprise. La rencontre des parents de Claire et ceux d’Antonin lors d’un dîner en est l’illustration féroce et éclairante.

«Claire guide ses parents dans l’appartement, partagée entre la fierté de montrer son premier chez-soi et le souci de ne pas accentuer la distance qui s’agrandit entre elle et ses parents. « C’est beau, ces moulures. Mais, vous ne comptez pas tapisser, tous ces murs blancs, c’est un peu triste comme couleur ? » Claire repense au papier peint à grosses fleurs qui habille les murs de la maison d’Agen. « Peut-être plus tard, mais pour l’instant, on aime bien que ça reste épuré. »

Claire range les manteaux dans le dressing. « De mon temps, on disait une penderie. — Oui, maman, mais un dressing est plus grand. Et là c’est la cuisine. — Ah, vous avez une machine à espresso ! »

Ils passent au salon. « Tout de même, c’est vraiment un bel appartement, vous en avez de la chance, un si bel appartement à votre âge. — Enfin, quand même, si vous changez d’avis pour la tapisserie, je peux vous aider si vous avez besoin d’un coup de main. »

Claire laisse Antonin décliner l’offre et part à la cuisine chercher les mignardises pour l’apéritif. À son retour, ses parents, assis sur le canapé, fixent d’un air aussi curieux qu’interloqué le catalogue de l’expo Helmut Newton au Grand Palais.»

Retournant au bureau, sa patronne l’évite. Mieux, elle lui présente une nouvelle collègue chargée de la délester du projet qu’elle a en charge, afin qu’elle puisse se conacrer pleinement à sa nouvelle mission qui a tout… d’une mise au placard de première classe.

Après le déni vient l’incompréhension, puis les tensions. Comment expliquer ce drame à Antonin ? Comment les amis vont-ils réagir ? À qui se confier ? À sa sœur Juliette qui ne goûte pas vraiment ce milieu d’arrivistes ? Peut-être.

Mais n’en dévoilons pas davantage, avec de laisser au lecteur le plaisir d’un épilogue inattendu, voire déroutant.

Voilà un premier roman qui frappe fort et juste et qu’il ne faut pas réserver aux jeunes diplômés avides de grimper les échelons – même s’il pourrait leur éviter bien des déconvenues – mais à tous ceux qui entendent comprendre quelles sont les us et coutumes au sein des ténors du CAC 40. Sur l’air «un univers impitoya-a-a-ble»!

http://urlz.fr/3vjc

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Commentaire ajouté par soizig 2019-04-17T18:32:06+02:00
Comme elle l'imagine

Laure, professeur de lettres, spécialiste reconnue de Proust et de Flaubert, se retrouve seule après avoir quitté son mari Olivier dont elle a partagé la vie pendant dix ans. Pas facile de restée seule quand autour de soi tous les amis sont en couple et s’inquiètent de son célibat. Laure s’est inscrite sur un réseau de rencontres et croit avoir découvert la perle rare en la personne de Vincent, un écrivain. Ils ont les mêmes passions, se répondent au quart de tour. Ils s’écrivent plusieurs fois par jour jusqu’à l’obsession « une fantasmagorie ayant pris possession de son cerveau ». En tout cas du côté de Laure "Ces signes minuscules, numériques ou non, avaient beau être frustrants et n'être qu'un ersatz de la présence, on y était aussi accro que le drogué à sa dose quotidienne. " Comme une midinette, Laure croit au grand amour alors que Vincent lui a clairement précisé qu’il ne tomberait plus jamais amoureux. Elle attend tout de leur première rencontre « Vincent était une idée façonnée par Laure à l’image exacte de son désir », Stéphanie Dupays se serait t’elle inspirée de la chanson de Véronique Sanson pour choisir le titre de son livre ? Comme Je L'imagine : « Comme je l’imagine, il sourit d’un rien - Comme je l’imagine, il pense bien - Comme je l’imagine, il pourrait même - Être celui qui sera l’homme que j’aime … ». Vincent sera-t-il à la hauteur de ses espérances ?

Stéphanie Dupays n’a pas choisi au hasard les auteurs qui passionnent Laure. L’un, Flaubert a posé les bases du style littéraire moderne,. L’autre, Proust est connu pour sonder les variations de l’esprit humain notamment avec des thèmes comme l’amour et la jalousie. Proust cherche à décrire la réalité, la vérité telle qu'elle est vécue, ressentie, dans tous ses aspects, par le narrateur et les personnages. Ses phrases se doivent de transcrire le plus fidèlement possible la réalité sensible et tous ses plans (physiques, émotionnels, sensoriels).

Stéphanie Dupays décrit avec précision le fonctionnement des réseaux sociaux, les avantages ainsi que les désillusions qu’ils occasionnent. Un sujet d’actualité brûlante qui n’aurait pas pu être traité ne serait ce qu’il y a dix ans. De nos jours, les jeunes en recherche de l’âme sœur/frère ne comptent plus sur le hasard des rencontres. Ils s’inscrivent directement sur les réseaux sociaux décrivant avec force détails le profil idéal de la compagne ou du compagnon recherché. Où est passé le romantisme dans tout cela, la magie de la découverte ?

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Commentaire ajouté par Christelle-18 2019-09-05T15:33:37+02:00
Brillante

Le culte de la performances au travail, du paraître pour être dans le moule puis la chute.. la disgrâce.

comment s epanouir au travail sans perturber les codes et survivre aux rivalités au travail.

Le processus du bore out est bien abordé.

Spoiler(cliquez pour révéler) la fin ma déçue en soi ou naïvement j esperais un bouleversement des valeurs et du mode de vie du personnage central

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Commentaire ajouté par DesLivresEtMoi7 2022-02-13T12:30:23+01:00
Comme elle l'imagine

A travers ce récit, l’autrice nous propose une intrigue particulièrement prenante, lucide et touchante doublée d’une analyse subtile et pertinente des relations amoureuses à notre époque, celle d’Internet et des réseaux sociaux, du tout numérique et de l’ultra connecté. Et si l’amour conserve les mêmes codes, il ne connaît plus la même force ni la même temporalité, et sa virtualité ne permet plus d’en interpréter les signes pour s’assurer de sa fiabilité.

C’est dans ce contexte extraordinairement ordinaire qu’on rencontre Laure, une héroïne de son temps particulièrement brillante, insérée et intelligente… Tellement crédible qu’on a tôt fait de s’attacher à cette jeune femme qui va pourtant tomber à son tour dans les travers de notre société digitale.

L’intrigue est d’autant plus fine et perspicace qu’elle est servie par une plume fluide et agréable, d’une grande élégance, un style soigné qui n’en demeure pas moins incisif, idéal pour transcender toute la réalité de la virtualité dont il faut savoir se méfier.

(Chronique complète : https://deslivresetmoi7.fr/2022/02/chroniques-2022-comme-elle-limagine-de-stephanie-dupays.html)

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Commentaire ajouté par Angelique-309 2022-12-08T21:51:30+01:00
Comme elle l'imagine

On se reconnait dans ces lignes.

Cette lecture me laisse un gout amère. Rien à voir avec la qualité de l'histoire ou de l'écriture. Simplement, tout ceci est trop vrai.

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J'ai lu : 1 livre

Editions de l'Olivier : 1 livre

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