Christophe Collins

Pour les mélomanes en mal de frissons …

Une très très courte nouvelle, 8 pages en tout, que, de fait, j’ai rapidement lue, mais qui a su m’intéresser. Etant une mordue de musique, je ne pouvais de toute façon que la lire, vu le titre. Ah, la musique, elle est au cœur de la réflexion de l’auteur ici, de la création d’un « bon morceau », de celui qui fera vibrer les foules, qui les marquera à jamais. Qui ne s’est jamais demandé comment naissait des titres comme « Imagine » par exemple ? Moi, oui ! Ici, un début de réponse nous est donné … Je n’aime pas trop par principe les bouquins de style « horreur », j’ai du mal avec ça, en film, c’est pire encore, mais, je me suis dit, après tout, pourquoi pas ? Il faut essayer tous les genres, du moins, c’est mon opinion. Du coup, je ne me suis pas laissée refroidir par l’annonce « épouvante » associée au texte et je me suis plongée entre ses pages. Bon, dans un premier temps, je dois dire que j’ai trouvé ça très bien écrit, rien à dire. On est de suite dans l’ambiance, lourde, sombre par moments, angoissante sur la fin. Le style, visuel, de l’auteur nous permet de bien nous approprier les scènes qui se déroulent sous nos yeux et d’imaginer la terreur du spectacle qu’elle inspire à partir d’un certain stade. C’est … flippant, y a pas d’autres mots. Cela dit, je pense que ç’aurait pu l’être nettement plus encore, je suis un peu restée sur ma faim de ce côté-là (c’est pas ce soir que je vais faire des cauchemars à cause de cette nouvelle :P). Notamment, j’ai été déçue par l’apparition du Diable annoncé dans le résumé du texte – ceci n’est pas un spoiler !!! -, je l’aurais imaginée beaucoup plus percutante, plus poussée aussi. Ici, ça dure deux secondes, rien n’est explicité (à part dans le résumé du texte … c’est dommage que la clé soit donnée là d’ailleurs, j’aurais voulu le déduire moi-même, mais bon …), et, ce qui en découle, peut-être perçu comme un peu tiré par les cheveux. Ce rebondissement majeur dans l’histoire, celui qui fait tout basculer, aurait dû me marquer, il ne l’a pas vraiment fait. Ça passe trop vite pour devenir inoubliable alors que c’est un élément déclencheur. Je ne sais pas, là, pour moi, il manque quelque chose … Après, ça ajoute au mystère de la nouvelle. Qui est ce Diable ? Est-ce vraiment lui ? Bref, plein de questions, pas forcément de réponses … J’ai trouvé l’histoire cela dit bien menée dans l’ensemble, on la suit avec intérêt, parce qu’elle est originale, créative, qu’elle met en scène un nombre de personnages restreint, tous avec leur personnalité propre bien délimitée (un exploit en si peu de pages !), permettant au lecteur de vite s’approprier les éléments clé du récit. On n’est pas submergé par les infos, on se repère vite et donc, de même, on rentre dans l’histoire. J’ai aimé le principe de base du musicien torturé qui cherche une issue qui lui permettra de chanter … avec son âme, un grand classique. Tout est là. Même si ça peut paraître à la fois « trop gros », voire simpliste, finalement, je me rends compte que le dosage est bon. Ce qui peut paraître pour un défaut ne l’est pas vraiment. Au final, c’est un prétexte, rien de plus. De fait, on fait moins attention aux détails manquants, se concentrant sur la vision d’ensemble. J’ai trouvé ça … gore, à un certain moment, étrange, dérangeant, je suppose que ce sont les émotions que voulait provoquer l’auteur avec son texte, même si je les ai perçues comme à travers un filtre, ça ne m’a pas « effrayée » à proprement parler. Pas de frissons qui vous parcourent l’échine devant cette vision d’horreur qui se dessine sous nos yeux peut-être parce que je n’ai pas réussi à m’attacher d’une quelconque manière aux personnages décrits. Ils sont restés loin de moi, comme je suis restée loin d’eux. Du coup, pas d’implication réelle dans le texte. Non, ce que je retiens de ce texte, c’est qu’il est bon, malgré tout. Il n’est pas mauvais, il n’est pas exceptionnel, mais il n’est certainement pas inintéressant. Le gros bémol, c’est la fin, pour moi. Précipitée, trop facile, elle ne m’a pas vraiment emballée. Je dois cependant lui reconnaître la surprise qu’elle m’a provoquée, je ne l’imaginais pas comme ça, c’est son déroulé qui m’a perturbée plus que l’idée en elle-même qui n’est pas si mal que ça, de même que la « matérialisation » du Diable d’ailleurs dans le texte. Comme je disais, les bonnes idées sont là, le style est là, mais il manque … une étincelle, un petit plus qui m’aurait fait craquer. C’est sympa … mais sans plus. Une nouvelle qu’on peut vite oublier quoi. Et c’est dommage. Tout comme les quelques coquilles que j’ai repérées ici et là dans le texte. Bon, cela dit, je vous conseille quand même de lire cette nouvelle qui sort de l’ordinaire, rien que pour découvrir l’histoire tordue inventée par l’auteur. Quelque part, je suis d’accord avec lui sur l’incarnation du personnage du Diable, ça ne fait d’ailleurs aucun doute dans mon esprit, mais peut-être pour d’autres raisons :P

Brefouille ….

Une nouvelle, noire, écrasante, qui vous conduit au cœur d’un récit original. Quand on cherche son âme, on peut courir le risque de faire confiance à la mauvaise personne … Faites attention à vous, ô lecteurs !

Christophe Collins nous emmène dans l'univers des rituels symboliques. En tant que liégeoise j'ai été intriguée par les lieux évoqués, c'est différent de visualiser l'endroit avec exactitude parce qu'on le connait ! Je me suis surprise à vérifier derrière moi en repassant à certains endroits... Je ne lis pas souvent ce genre de livre et c'était une excellente surprise, je vous le conseille !

L'histoire pourtant est plutôt attractive : un chanteur au succès en perte de vitesse décide de composer l'album de sa vie et tient à chanter avec son âme... Au cours d'une pause lors de son enregistrement, il croise une femme étrange qui dit pouvoir exaucer son souhait et... arriva ce qu'il devait arriver.

J'ai bien aimé l'idée mais j'ai surtout trouvée qu'elle était mal racontée : j'ai du relire plusieurs passages pour être sûre d'avoir tout bien compris et, même après, la logique des évènements m'échappe tout comme certains évènements en eux-mêmes. En fait, il me manque trop de données pour pouvoir réellement apprécier ce texte.

Mon avis complet

Spoiler(cliquez pour révéler)http://lunazione.over-blog.com/2015/04/la-musique-de-l-ame-christophe-collins.html

Un thriller noir qui nous embarque directement dans le vif du sujet ! Le début est incroyable mais malheureusement la suite devient plus banale ... Il y a des choses qui sont un peu trop "bancales" malheureusement et moins crédible. Cependant Le personnage de Jack est attachant ..

Je remercie beaucoup L'auteur, Christophe Collins pour l'envoi de ce service presse numérique, mais je remercie également Fredéric Lyvins pour l'avoir guidé jusqu'à moi. J'aime beaucoup la couverture, elle représente parfaitement ce qui se passe au coeur du livre.

Je n'avais jamais lu un de ces livres et je dois dire que je le regrette énormément. J'aurais dû commencer bien avant celui-ci ! Mais je sais que je vais me rattraper, c'est même certain.

Le livre est découpé en trois partie. La première est avec Jack Sherwood, lieutenant de la police de Birdie’s Fall. Ce dernier est en pleine action. Un dealer face à lui et son coéquipier qui les tiens en joue. Seule la voiture de police fait office de rempart. De l'action du départ, pas moyen de dormir en entrant de plein fouet dans sa vie. Une enquête simple qui ne demande pas forcément beaucoup de psychologie, mais une grande réflexion sur le comment le chopper sans le tuer, afin d'avoir les renseignements qu'il a besoin. La seconde partie débute avec le corps de la femme d'un grand de ce monde Hollywoodien, le bébé disparut. Beaucoup plus de réflexions, de recherches, de questionnement. Il ne s'agit pas ici de foncer dans le tas, mais d'analyser les différents éléments afin de trouver qui fait ça. Quant à la troisième et dernière, il s'agira d'un recoupement entre Jack et Eloïse, mais cela c'est pour la fin du livre.

Ici, nous avons une enquête spéciale digne de la série « Esprits Criminels », j'ai d'ailleurs eut l'impression de voir l'un de leur épisode dans cette enquête. J'ai le doute de ne pas avoir bien exprimé. En fait, cette enquête pourrait facilement passer pour l'une d'entre elles. Je ne l'ai pas dit, mais j'adore cette série ! Bref, le meurtre de Jennifer Summers ne semble pas être le premier en date, car lorsque l'agent Lark est appelé sur le terrain, il s'avère qu'il y en a déjà eut deux autres avant. Nous sommes en présence probable d'un tueur en série, qui pour une raison obscure tue les femmes enceintes de plus de sept mois et leur retire les enfants par voie naturelle. Glauque ? Pas du tout, c'est la suite qui l'est.

Chercher, décortiquer le pourquoi ces femmes, pourquoi des femmes qui sont enceintes. Que fait-il des enfants ? C'est quoi son but ultime ? Beaucoup de questions sans réponse qui vont venir au fur et à mesure des pages qui défilent. Est-ce bien lui qui les tue toutes sans exception ? Sans compter que d'autres sont retrouvées mortes d'une autre manière... L'auteur nous offre des passages dans l'esprit du tueur, des morceaux choisis de son passé qui agrémente le récit et donne au lecteur plus de précision. Tout ceci nous donne des pistes à suivre, des éléments pour un semblant de compréhension.

J'ai eut l'impression qu'il y avait un autre tome avant celui-là, ce qui semble être le cas, mais sincèrement, il n'y a pas besoin de le lire, car il y a assez d'explications pour avoir une idée de ce qui s'est déjà passé auparavant. Les personnages semblent exister au travers des mots. Que ce soit les flics de tout horizon, les maris et conjoints veufs, les victimes, les bourreaux, chacun à une histoire, un passé. Chaque personnage est impliqué d'une manière ou d'une autre. L'attachement est plus fort pour certain que d'autre, mais j'ai beaucoup apprécié le personnage de Sean Harris, l'un des collègues de travail temporaire de la miss Eloïse. Il est droit, dit ce qu'il pense, connaît son métier, et même s'il sait que la plupart du temps leur service ne fait pas la loi comme il le désirerait – le monde de Hollywood est impitoyable – il se débrouille pour trouver une solution.

Même si Jack n'est physiquement visible que dans la première et dernière partie, il est omniprésent de part les pensées de notre spécialiste féminin. Ce que nous lisons sur lui, entre le boulot et la maison n'est pas si évident à vivre. Surtout lorsque le poids des remords est bien présent. Il a une force de caractère et ce qui se passe entre lui et Lark a beau tirer vers un brin de romantisme, il ne se laisse pas aller facilement. Quant à Éloïse, revenue d'un accident de travail pour ainsi dire, elle va reprendre du terrain rapidement. Travaillant au service des comportement, elle nous apporte le déroulement d'une mission, mais surtout celui de son esprit. Nos « pourquoi » deviennent ces « pourquoi » et inversement. Elle ne s'occupe pas de savoir si la bienséance autoriserait ou non ce qu'elle compte faire, ce qu'elle veut, c'est retrouver les victimes en vie, dans la mesure du possible.

J'ai trouvé que ces deux personnages se complètent plutôt bien. Les deux réfléchissent d'une manière différente, mais arrivent au même résultat. Cette intimité qui leur est propre n'est pas un problème pour avancer, ils sont assez matures pour faire la part des choses, car des vies sont en jeu.

J'ai adoré cette lecture. L'auteur utilise des pointes d'humour, comme dans le premier extrait de cet avis. Des éléments de surprise, comme cette histoire de chèvre par exemple, ou le fait que l'esprit de l'un des bourreaux est terrifiant, bien plus que je ne l'aurais cru. D'ailleurs, les scènes avec lui sont froides, chirurgicales. Les frissons sont là, l'image apparaît et la vision devient si réelle qu'elle en est effrayante. Je dirais que cela sent le vécu, avis aux proches de l'auteur : méfiez-vous ! Ces personnages sont presque des humains, ils leur manque juste la 3D. Eloïse n'est pas parfaite dans son rôle de « profiler », ses états d'âmes peuvent lui mettre des bâtons dans les roues, mais c'est justement cela qui m'a plu, parce que nul n'est infaillible. Je vais m'arrêter là, car il y a encore de belles choses à découvrir dans ce récit. En d'autre terme, une enquête à lire et sincèrement je la verrais bien passer à la télévision !

http://chroniqueslivresques.eklablog.com/la-matrice-des-tenebres-christophe-collins-a119604764

J'ai adoré ce livre, passionnant et palpitant du début à la fin !

Malgré tout, je pense que l'histoire ne se termine pas très bien... L'entité parvient à entrer en Rachel... Peut-être une suite ?

Entre science fiction et thriller, le roman ne se lit pas, il se dévore (c’est le cas de le dire). Il est absolument incroyable que le livre soit aussi cohérent sur les nouvelles technologies, les rendant presque vraisemblables, quoi que je doute que ce soit réalisable dans la réalité. On comprend vite la situation en tant que lecteur, certains points sur le récit sont prévisibles. Mais dans l'ensemble, le roman est fluide, facile à lire et très intéressant. Le suspense nous tient jusqu’à la dernière ligne du roman ! L’univers du roman est assez proche de notre réalité, se détachant de ce que nous connaissons par une toute nouvelle invention : la VR à vivre à 100 %, totalement immersif et dans laquelle on peut vivre des sensations incroyablement réalistes, tout en restant chez soi en sécurité.

Pour lire la chronique complète : https://marjobookcontact.wixsite.com/books/post/virtual-world-2-0

Très bon livre avec un thème hors du commun.

Les personnages sont attachants et bien écrits. L'histoire tient en haleine et donne envie de continuer.

Très bonne découverte.